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Égypte : Le gouvernement a relâché des militants des droits humains étrangers mais pas les détenus égyptiens

Daniel Williams de Human Rights Watch figure parmi les militants des droits humains et les journalistes étrangers libérés

(New York, le 4 février 2011) - Les autorités égyptiennes, qui on relâché les chercheurs de Human Rights Watch et d'Amnesty International ainsi que deux journalistes étrangers, ce 4 février, doivent aussi libérer immédiatement leurs confrères égyptiens encore détenus, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui.

« Nous nous réjouissons de la libération de notre collègue et de ses confrères non égyptiens », a déclaré Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch. « Cependant les avocats égyptiens encore détenus, ainsi que les observateurs égyptiens de la situation des droits humains qui le sont aussi, doivent également être libérés sans délai. »

Parmi les personnes relâchées, sur plus de trente personnes arbitrairement arrêtées le 3 février, figurent Daniel Williams, un chercheur de Human Rights Watch, Said Haddadi, un chercheur d'Amnesty International, une collègue de M. Haddadi, et deux journalistes étrangers.

Ahmed Seif Al Islam, ancien directeur du Centre Hisham Moubarak pour le droit, au moins neuf autres avocats travaillant pour ce centre, ainsi que des bénévoles du Front pour la défense des manifestants de l'Égypte sont toujours détenus.

« Le gouvernement égyptien n'aurait d'ailleurs jamais dû arrêter des observateurs des droits humains et des journalistes » a ajouté Kenneth Roth. « Les Égyptiens toujours détenus ont un rôle vital à jouer tant que la crise du régime égyptien perdure et que de graves violations des droits humains continuent d'être perpétrées en Égypte. Les autorités doivent les libérer sans plus tarder. »

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