Le Qatar a introduit d’importantes réformes en matière de droit du travail, en autorisant les travailleurs migrants à changer d’emploi sans l’autorisation de l’employeur et en fixant un salaire minimum plus élevé et non-discriminatoire. Ces réformes, mal appliquées, se sont pourtant avérées très insuffisantes pour protéger les droits des travailleurs. Les travailleurs migrants continuent d’être confrontés à des abus en matière salariale et à des frais de recrutement exorbitants. Les décès de travailleurs migrants font rarement l’objet d’enquêtes et il est fréquent que les familles de travailleurs migrants décédés ne soient pas indemnisées par les employeurs. Malgré l’attention que le monde entier a portée à la Coupe du monde de la FIFA 2022 et à l’appel lancé à la FIFA et aux autorités qataries pour qu’elles mettent fin aux graves abus commis à l’encontre des travailleurs migrants, cette compétition s’est achevée sans que les familles des travailleurs migrants décédés, ceux-là mêmes qui avaient rendu la compétition possible, aient été indemnisées. Certaines politiques de tutelle masculine et lois discriminatoires à l’égard des femmes sont toujours en vigueur. Les lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels (LGBT) continuent de faire l’objet de discriminations.

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Communiqués

Workers walk toward the construction site of Lusail stadium, which is being built for the 2022 men's soccer World Cup, during a stadium tour in Doha, Qatar, on Dec. 20, 201

Appel à indemniser les travailleurs migrants victimes d'abus au Qatar

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