Les réformes politiques promises par le président kazakh Kasym-Jomart Tokaev depuis son arrivée au pouvoir en 2019 n'ont pas conduit à des améliorations significatives du piètre bilan du pays en matière de droits humains. La liberté d'expression est limitée, et une nouvelle loi sur les rassemblements pacifiques, présentée par les autorités comme une réforme progressive, continue de restreindre le droit de manifester pacifiquement. Les autorités kazakhes ont utilisé des poursuites à motivation politique pour faire taire les détracteurs du gouvernement, notamment par le bais de l'accusation d'« incitation à la discorde », un terme vaguement défini selon la loi. Elles ont aussi interdit des groupes d'opposition politique en les accusant d’être « extrémistes ». Des amendements à la loi sur les syndicats ont été adoptés en mai 2020, mais les syndicats indépendants continuent d’être victimes de harcèlement et d'ingérence. L'impunité pour la torture et les mauvais traitements persiste. Le Kazakhstan a ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées, mais les enfants handicapés se voient généralement refuser une éducation inclusive de qualité.

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