Guinée : Dix ans après le massacre du stade, la justice n’a toujours pas été rendue
L’instruction étant terminée, il faut fixer une date pour l’ouverture du procès
Le 28 septembre 2022, les autorités judiciaires guinéennes ont ouvert le procès, longtemps retardé, de 11 hommes – parmi lesquels figurent d’anciens ministres du gouvernement et un ancien président – accusés d’être responsables du massacre par les forces de sécurité guinéennes de plus de 150 manifestants pacifiques et du viol de dizaines de femmes dans un stade de Conakry, la capitale, en 2009. Les forces de sécurité ont alors procédé à une opération de dissimulation des faits, inhumant les corps dans des fosses communes. Ce procès est le premier de ce type pour des violations des droits humains de cette ampleur devant des tribunaux nationaux en Guinée. Ce procès captivant l’attention de l’opinion publique, dans un contexte de répression soutenue contre l’opposition, les dissidents et les médias par les forces de sécurité de l’État, qui ont fait des centaines de morts et de blessés. Au cours du procès, les juges ont entendu des accusés, une centaine de victimes et plus d’une douzaine de témoins, dont de hauts responsables gouvernementaux. Le procès s’est terminé le 26 juin 2024 et le verdict est en passe d’être rendu.
31 juillet 2024
26 juillet 2024
L’instruction étant terminée, il faut fixer une date pour l’ouverture du procès
La nécessaire traduction devant les tribunaux guinéens des responsables du massacre, des viols et autres exactions perpétrés dans le stade le 28 septembre 2009
Le massacre et les viols commis par les forces de sécurité en Guinée le 28 septembre
Dans leurs plaidoiries finales, les avocats des victimes ont demandé des réparations, le parquet a requis des peines de perpétuité et les avocats de la défense ont plaidé pour des acquittements
La requalification des accusations reste une question ouverte, une date est fixée pour les plaidoiries finales
Les audiences sont suspendues en l’attente de la réponse de la défense
Des témoins de l’attaque de 2009 au stade de Conakry ont été appelés à la barre
14 ans après le massacre du stade, plus de 50 victimes ont enfin été entendues, mais le soutien international reste nécessaire
L’un des accusés est revenu sur son témoignage
Cette procédure historique est suspendue du fait de problèmes financiers soulevés par les avocats
Une victime des violences perpétrées au stade de Conakry en 2009 demande que justice soit rendue
Après l’audition des accusés, les victimes témoignent à la barre