(Nairobi, le 18 novembre 2019) - Des attaques fatales contre des manifestants au Soudan en juin étaient planifiées et pourraient constituer des crimes contre l'humanité, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui. Le gouvernement de transition devrait s’engager à traduire en justice les individus responsables de violences illégales perpétrées contre des manifestants depuis décembre, au cours desquelles des centaines de personnes ont été tuées.
Sudan’s Violent Crackdown on Protesters in Khartoum
Le rapport de 59 pages, intitulé «“They Were Shouting ‘Kill Them’: Sudan’s Violent Crackdown on Protesters in Khartoum » documents (« "Ils criaient : Tuez-les" Répression violente de manifestations à Khartoum, au Soudan ») décrit les attaques par les forces de sécurité soudanaises contre le camp de manifestants à Khartoum qui participaient à des sit-ins, le 3 juin 2019. La répression s’est poursuivie dans les jours suivants à Bahri et à Omdurman.
« Le nouveau gouvernement soudanais devrait s’assurer de la traduction en justice des auteurs des attaques meurtrières contre les manifestants, après des décennies de répression violente et d’atrocités commises à l’encontre de civils », a déclaré Jehanne Henry, directrice adjointe de la division Afrique à Human Rights Watch.
Communiqué complet en anglais :
https://www.hrw.org/news/2019/11/18/sudan-justice-needed-protester-killings
------------
Tweets
#Soudan : Il est essentiel de rendre justice aux victimes, suite à la répression létale de manifestations, selon HRW. https://t.co/Gl68swJo7l
— HRW en français (@hrw_fr) November 19, 2019
(Vidéo, s/titres via cc) #Soudan : Répression brutale de manifestations. Il faut que justice soit rendue. YT https://t.co/W6PfTyDoZ1 pic.twitter.com/FVVp3bkz1Y
— HRW en français (@hrw_fr) November 19, 2019