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Le gouvernement syrien devrait immédiatement libérer Ammar Qurabi, porte-parole syrien de l’Organisation arabe des droits de l’homme.

Les forces de sécurité syriennes ont placé le défenseur des droits de l’homme en détention dès son arrivée à l’aéroport de Damas le 12 mars. Qurabi rentrait d’un voyage à Washington et à Paris où il avait assisté à deux conférences sur la réforme démocratique et les droits de l’homme en Syrie.

« L’arrestation de Qurabi est une tentative mal déguisée de la part des autorités syriennes de le punir de son engagement en faveur des droits de l’homme, et pour décourager toute forme d’activisme pacifique », a affirmé Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch, et participante à l’une des conférences auxquelles Qurabi a assisté. « Les autorités syriennes devraient libérer Qurabi immédiatement ».

A la suite de son interpellation à l’aéroport, les agents de sécurité syriens ont transféré Qurabi à la section Palestine des Renseignements militaires à Damas pour l’interroger. La famille de Qurabi a informé Human Rights Watch qu’il avait réussi à appeler un ami par téléphone après son arrestation pour le prévenir qu’il était détenu à la section Palestine. A l’heure actuelle, il n’y a aucunes informations disponibles sur les charges retenues contre lui.

Les autorités syriennes ne cessent de prendre pour cible et de harceler les défenseurs des droits de l’homme et de la démocratie, les arrêtant souvent à leur retour de l’étranger où ils assistent à des conférences en faveur de la démocratie et des droits de l’homme. La déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme des Nations Unies, que l’Assemblée Générale a adopté par consensus en 1998, affirme que « afin de promouvoir et protéger les droits de l’homme, chacun a le droit, individuellement et en association avec d’autres, au niveau national et international : (a) de se rencontrer et de se rassembler de façon pacifique […] ».

« L’arrestation de Qurabi est une nouvelle preuve de la faible considération que le gouvernement syrien accorde aux droits et aux libertés de ses citoyens », a ajouté Whitson.

Human Rights Watch a exhorté le gouvernement syrien à mettre fin au harcèlement et à la persécution de défenseurs des droits de l’homme tels que Qurabi.

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