Depuis la fin du mandat de la Commission internationale contre l'impunité au Guatemala (qui était soutenue par les Nations Unies) en 2018, les enquêtes sur divers crimes ont ralenti. Ceci a entrave la quête de justice dans des affaires abus de pouvoir et de corruption gouvernementale. Il y a aussi eu des retards importants dans la nomination des juges et autres magistrats de la Haute Cour, dans un contexte d'allégations de corruption menaçant l'indépendance judiciaire. Le harcèlement et la violence contre les défenseurs des droits humains et les journalistes restent une source majeure de préoccupation. Les autorités ont restreint l'accès aux informations sur les cas confirmés de Covid-19, et sur les mesures pour faire face à la pandémie. La violence liée aux conflits entre les gangs pousse de nombreuses personnes, y compris des mineurs non accompagnés, à chercher à quitter le pays.

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