Le gouvernement érythréen soumet sa population à une répression généralisée, y compris au travail forcé et à la conscription, ainsi qu’à des restrictions sévères de la liberté d'expression, d'opinion et de culte ; il restreint aussi le contrôle indépendant exercé par les observateurs internationaux. Le gouvernement punit collectivement les familles de réfractaires ou déserteurs présumés. Dans le cadre d’un système de gouvernance dictatoriale sous la présidence d’Isaias Afewerki, l'Érythrée ne dispose pas de législature indépendante, ni d'organisations de la société civile ou de médias indépendants, ni de pouvoir judiciaire autonome. Tout au long de l'année 2022, les forces érythréennes sont restées dans certaines parties de la région éthiopienne du Tigré, où elles ont continué à commettre de graves violations, notamment des meurtres, des actes de pillage et des viols.

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