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15 mai 2017
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CAR_Uganda_SEA
Une jeune fille de 17 ans résidant à Obo tient sur ses genoux l'enfant de 5 mois qu'elle a eu avec un militaire ougandais. « Le soldat me donnait 5 000 francs CFA (environ 8,30 dollars) toutes les deux semaines », a-t-elle dit. « Avec cet argent, j'achetais de la nourriture. Il venait me voir à mon domicile deux ou trois fois par semaine. » Quand cette jeune fille était enceinte de huit mois, le militaire est retourné en Ouganda, l'abandonnant et la laissant payer les frais d'accouchement à l'hôpital. « J'allais à l'école [quand je l'ai rencontré] », a-t-elle dit. « Mais quand je me suis retrouvée enceinte, j'ai cessé d'y aller parce que personne ne m'aidait... Cela m'ennuie de devoir manquer encore des jours d'école et de commencer de nouveau en retard. Ce n'est pas bon pour mon avenir et pour celui de mon enfant. Je devrais recevoir de l'aide de ce militaire. Ma vie est vraiment dure depuis qu'il m'a abandonnée avec ce bébé. C'est une épreuve. » ©2017 Lewis Mudge/Human Rights Watch
« Jeannette », âgée de 30 ans et mère de trois enfants, a un enfant, maintenant âgé de deux ans, dont le père est un militaire ougandais. Elle a expliqué: « Il est venu et m'a vue un jour à mon domicile et il a dit qu'il voulait avoir une relation avec moi. Il a dit qu'il me donnerait de l'argent et du savon. J'avais besoin de cette sorte d'aide. Il faut comprendre que je suis très pauvre.... Il venait chez moi, mais parfois c'est moi qui allais à la base passer la nuit. Quand j'allais à la base ougandaise, ce n'était pas un problème. C'était normal que des femmes entrent et sortent -- ça l'est toujours... Et maintenant j'ai un nouvel enfant [dont le père est ce militaire]. Ce n'est pas bon car c'est moi qui ai la charge de tous ces enfants. Je ne sais pas où trouver de la nourriture. Chaque jour est une épreuve. L'enfant ne va pas encore à l'école, mais cela n'a pas d'importance car de toute façon, je n'ai pas d'argent pour payer les frais de scolarité. » © 2017 Lewis Mudge/Human Rights Watch
« Margaret », âgée de 28 ans, tient sur ses genoux sa fille de deux ans dont le père est un militaire ougandais. « Il m'a dit qu'il voulait m'épouser et m'emmener en Ouganda », a-t-elle dit. « Mais il a dit qu'avant cela, nous devions commencer à avoir une relation ici, à Obo. Il me donnait 1 000 francs CFA (environ 1,60 dollar) ou un peu de nourriture après chaque rapport sexuel, un petit sachet de semoule de maïs, ou parfois du chou ou des tomates... Quand je lui ai dit que j'étais enceinte, il m'a dit: 'L'enfant, c'est le cadeau que je te fais. Ce sera un souvenir de moi.' » ©2017 Lewis Mudge/Human Rights Watch
« Karine », une jeune fille de 15 ans vivant à Obo qui était enceinte de huit mois quand cette photo a été prise. Elle a déclaré à Human Rights Watch qu'un militaire ougandais l'avait payée 5 000 francs CFA (environ 8,30 dollars) pour être son « épouse » locale. « Il m'emmenait à la base. J'y allais une ou deux fois par semaine », a-t-elle dit. « Cela a duré un mois, c'était toujours avec le même homme. Parfois, au lieu de me donner de l'argent, il m'apportait du maïs, des haricots ou du riz... Je pouvais passer la nuit à la base, cela ne posait pas de problèmes... Quand je lui ai dit que j'étais enceinte, il a dit: 'Eh bien, c'est la vie.' Et puis il est parti. Un jour, il n'était plus là. Il est parti il y a environ quatre mois.... Depuis son départ, je n'ai eu aucun contact avec lui. » ©2017 Lewis Mudge/Human Rights Watch
« Claire », âgée de 25 ans, qui a un enfant dont le père est un militaire ougandais. Elle a déclaré que des militaires ougandais l'avaient approchée en 2016, avant l'arrivée à Obo des enquêteurs ougandais. « Les militaires sont venus chez moi et m'ont conseillé de dire que l'enfant était centrafricain... Ils m'ont dit: ‘Ne dis pas que le garçon est ougandais ou cela va te créer des problèmes. Ce sera mauvais.’ J'ai répondu: ‘Comment cela peut-il empirer? J'ai été abandonnée sans rien, de toute façon.’ » © 2017 Lewis Mudge/Human Rights Watch
Une femme de 26 ans, mère de deux enfants en conséquence de son exploitation sexuelle par un militaire ougandais. Il a quitté Obo en 2015 alors qu'elle était enceinte de son second enfant. « Il m'a proposé d'être sa ‘femme’ », a-t-elle dit. « Il m'a dit qu'il me donnerait de l'argent et j'ai accepté parce que j'avais besoin de cet argent. Il venait me voir souvent, parfois tous les jours. Il m'apportait 5 000 francs CFA (environ 8,30 dollars) par semaine. C'est parce que j'étais dans une situation difficile que j'ai accepté.» © 2017 Lewis Mudge/Human Rights Watch
Région/Pays
Afrique
République centrafricaine
Ouganda
Thème
Droits des femmes