Au Népal, les victimes d’abus commis pendant le conflit armé de 1996-2006, leurs familles et des organisations de défense des droits humains ont continué à appeler à la reddition de comptes pour ces abus. Parallèlement, les exactions commises par les forces de sécurité restent souvent impunies, fragilisant davantage l'État de droit. La pandémie de Covid-19 a invalidé certains progrès réalisés en matière de réduction du travail et de lutte contre le mariage des enfants, et a révélé l'insuffisance des services médicaux publics. Le système de protection sociale ne protège pas suffisamment les enfants vivant dans un contexte de pauvreté. Les travailleurs migrants népalais sont souvent des victimes d'abus dans les pays étrangers où ils travaillent. Les femmes et les membres des communautés marginalisées sont particulièrement vulnérables face aux risques d’abus, dont les violences sexuelles, et de privation de leurs droits sociaux et économiques. Certaines avancées en matière de droits LGBT au Népal ont été reconnues à l’échelle internationale, mais elles restent souvent lettre morte dans la pratique.