Hongrie : Le parti Fidesz menace les droits fondamentaux

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Je suis à Budapest, la capitale de la Hongrie, où je me suis entretenu avec des activistes, des journalistes, des diplomates et des universitaires qui m’ont tous décrit les attaques contre la démocratie menées par le Premier ministre Viktor Orbán.

Il a tout fait pour saper les contrepouvoirs en compromettant des juges, en restreignant les journalistes, en affaiblissant la société civile et en entravant les enquêtes sur la corruption - tout cela au nom de sa soi-disant démocratie illibérale.

Comment a-t-il pu faire ça ? Une grande partie du problème est que son parti politique, le Fidesz, est membre de la principale alliance politique de centre-droite du parlement européen, le Parti populaire européen, le PPE.

Et franchement, le PPE s’est davantage préoccupé de conserver le pouvoir en gardant les votes du Fidesz, que de défendre les principes démocratiques auxquels il est censé croire.

Mais peut-être que cela est en train de prendre fin.

Une douzaine de membres du PPE ont affirmé qu’il était temps de mettre fin à cette mascarade, qu’il était temps soit de suspendre, soit d’expulser le Fidesz.

Un vote est prévu le 20 mars. Le résultat dépendra en grande partie d’une poignée de partis politiques, principalement la CDU et la CSU allemandes et Les Républicains français.

Ces partis défendront-ils les valeurs démocratiques ou continueront-ils à accepter ce cheval de Troie dans la cour des démocraties de l’Union européenne?

Nous verrons bien.

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Lors d’une visite à Budapest, le directeur exécutif de HRW, Kenneth Roth, souligne que compte tenu du non-respect par le Fidesz des droits fondamentaux, ce parti devrait être exclu de l’alliance politique de centre-droite du Parlement européen, le Parti populaire européen (PPE). #ExpelFidesz