En décembre 2015, le Parlement algérien a amendé le Code pénal afin de criminaliser certaines formes de violences domestiques. Il s’agit d’un pas dans la bonne direction, mais la nouvelle loi comporte encore certaines lacunes, comme le souligne Ahmed Benchemsi. Par exemple, les auteurs de violences peuvent éviter toute punition en cas de pardon par leurs victimes, qui risquent de subir de fortes pressions à cet égard. Dans un nouveau rapport intitulé « “Ton destin est de rester avec lui” : La réponse de l’État aux violences domestiques en Algérie », HRW appelle le gouvernement à mieux protéger les femmes victimes de violences domestiques, et à lancer des campagnes de sensibilisation pour changer les mentalités.