L'UE a signé un nouveau partenariat avec la Tunisie, afin d'empêcher les migrations irrégulières. Mais cet accord ne tient pas compte des abus subis en Tunisie par de nombreux migrants africains noirs.

Entre le 2 et le 6 juillet, les forces de sécurité tunisiennes ont expulsé des centaines de migrants et demandeurs d'asile noirs africains vers la frontière avec la Libye.

La Cour d'appel britannique a jugé illégal l’accord qui aurait permis au Royaume-Uni d’expulser vers le Rwanda des demandeurs d’asile originaires de divers pays.

Il y a un an, le 24 juin 2022, plus d’un millier de migrants africains ont tenté d'escalader les clôtures grillagées entre le Maroc et l'enclave espagnole de Melilla. Au moins 23 d’entre eux sont décédés ce jour-là.

Le procès à Lesbos (Grèce) de 24 travailleurs humanitaires qui avaient tenté d’aider des migrants et refugiés est basé sur des accusations injustes, qui devraient être abandonnées selon HRW.

Il y a cinq ans, le 25 août 2017, l'armée du Myanmar lançait une vaste campagne contre les Rohingyas dans l'État de Rakhine (dans l’ouest du pays), forçant des centaines de milliers d’entre eux a fuir vers le Bangladesh.

Les Syriens qui s’étaient réfugiés dans d’autres pays subissent une pression croissante pour retourner en Syrie. Toutefois, la situation y reste dangereuse. Ces personnes y sont confrontées au risque de torture et d’autres abus, ainsi qu’à des conditions économiques extrêmement fragiles. HRW appelle à éviter tout retour forcé de Syriens vers leur pays, tant que de tels sérieux risques y subsistent.