L’annexion de la Russie de quatre régions de l'Ukraine, annoncée par le président russe Vladimir Poutine, n'a aucune valeur juridique puisqu’elle est basée sur des faux « référendums » menés dans plusieurs cas sous la menace d'une arme.

Dans les régions de Donetsk et Louhansk, l'enrôlement forcé de civils ukrainiens afin qu’ils combattent aux côtés des forces russes constitue un crime de guerre selon l’article 51 de la Quatrième Convention de Genève.

L’arrestation d'Evgueni Roïzman, ex-maire d'Ekaterinbourg qui avait osé critiquer la guerre russe en Ukraine, illustre l’ampleur de la répression par Moscou contre toute voix antiguerre.

(24 août 2022) – Il y a six mois, le 24 février 2022, la Russie lançait son invasion à grande échelle de l'Ukraine. Les hostilités qui ont suivi ont été caractérisées par des crimes de guerre généralisés, de possibles crimes contre l'humanité et d'immenses souffrances humaines.

Fin février et en mars 2022, les forces russes ont partiellement occupé les régions de Kiev et de Tchernihiv en Ukraine. Elles y ont infligé de graves abus à des civils. Certaines violations sont susceptibles de constituer des crimes de guerre.

Les forces russes ont occupé Boutcha du 5 mars au 31 mars 2022. Une enquête de HRW indique que de graves crimes - exécutions sommaires, disparitions forcées, tortures, pillage – semblent avoir été commis par ces forces, tout au long de cette période.

Espace Twitter (en anglais) du 4 avril 2022, tenu à l’occasion de la parution du rapport de HRW sur les crimes de guerre présumés russes commis à Boutcha, près de Kiev, et ailleurs. Andrew Stroehlein s’entretient avec la chercheuse Yulia Gorbunava, qui décrit des incidents d’une « cruauté et violence indicibles » et Ida

Le 6ème épisode de notre série "Présentation des droits humains" est consacré aux lois de la guerre, et aux crimes de guerre. Ce thème est particulièrement pertinent, dans le contexte des crimes de guerre commis en Ukraine et ailleurs.

Certaines familles ont réussi à fuir Marioupol, ville assiégée par les forces russes, mais des dizaines de milliers d’autres habitants continuent d’y vivre.

Les forces russes ont utilisé des armes à sous-munitions lors d'attaques contre Mykolaïv, une ville ukrainienne densément peuplée.