Questions / Réponses
Le siège de Human Rights Watch se trouve à New York. Nous avons également des bureaux à Berlin, Bruxelles, Chicago, Genève, Johannesburg, Londres, Los Angeles, Moscou, Paris, San Francisco, Tokyo, Toronto et Washington DC. Nos chercheurs sont basés dans ces bureaux, ou vivent dans le pays sur lequel ils travaillent ou à proximité.
Combien de personnes travaillent pour Human Rights Watch ?
En août 2008, Human Rights Watch comptait plus de 275 collaborateurs à plein temps. Nous avons aussi recours à des experts qui interviennent comme consultants pour des projets spécifiques. Notre travail bénéficie de l'aide généreuse de stagiaires, de bénévoles et de conseils juridiques pro bono.
Comment enquêtez-vous sur les violations des droits humains ?
Nos chercheurs sur le terrain surveillent en permanence la situation des droits humains dans environ 80 pays. Ces chercheurs fournissent la base de notre travail en interrogeant des victimes ou témoins d'exactions. Human Rights Watch prend aussi ses informations auprès de défenseurs locaux des droits humains, de journalistes, d'experts de la zone géographique concernée et des autorités gouvernementales. Nous communiquons nos résultats à travers la publication de plus de 100 rapports et de centaines de communiqués de presse chaque année. En périodes de crise, nous sommes en première ligne, transmettant des informations instantanées et plaidant pour inciter les décideurs à agir.
Comment obtenez-vous des changements ?
Du fait de notre accès privilégié aux décideurs et de nos informations soigneusement vérifiées, les médias internationaux et les gouvernements concernés font fréquemment référence à nos enquêtes. Nous sommes partenaires de groupes locaux de défense des droits humains, nous formulons des recommandations détaillées pour l'adoption de changements à l'attention des gouvernements, groupes rebelles, institutions internationales, entreprises, etc. En révélant leurs exactions, nous faisons pression sur les auteurs d'atteintes aux droits humains afin qu'ils cessent leurs agissements. Nos efforts posent les bases morales et légales de changements profonds dans la politique, la loi et l'opinion publique.
Comment choisissez-vous les pays sur lesquels mener des enquêtes ?
Nous nous efforçons de maintenir un équilibre entre le travail sur des pays où sont perpétrées les violations aux droits humains les plus atroces et ceux dans lesquels nous pouvons provoquer le plus de changement. En évaluant les situations sensibles, nous prenons en considération la gravité des crimes commis, le nombre des personnes touchées, et notre potentiel d'impact. Nos divisions thématiques, par exemple celles qui travaillent sur les droits des femmes et les droits des enfants, examinent en général des problèmes spécifiques dans un ou plusieurs pays qui reflètent des préoccupations au niveau mondial. Nous tenons compte de la possibilité pour nos chercheurs d'obtenir des informations d'actualité et exactes, soit en se rendant sur le site des exactions, soit en interrogeant des réfugiés, des exilés et autres sources bien informées. Nous sommes aussi en contact permanent avec des organisations locales de confiance. Bien que nous établissions chaque année un plan d'action, nous restons flexibles, sachant que des crises imprévues apparaîtront et que nous devrons parfois déployer rapidement des chercheurs dans l'urgence. Plus nous avons de ressources, plus nous couvrons de situations sensibles.
Pourquoi est-il important d'enquêter sur les atteintes aux droits humains ?
Quand nous enquêtons et révélons des violations des droits humains, nous nous efforçons d'obtenir que les oppresseurs rendent compte de leurs actes face à leur population, à la communauté internationale et respectent leurs obligations au regard du droit international. Nous bâtissons des argumentaires pour que s'opèrent des changements de législation ou de politique, pour renforcer les organisations locales, et pour dénoncer les conduites abusives qui dans certains contextes locaux ne sont pas perçues comme telles. Nous travaillons afin de traduire les auteurs des pires exactions devant des tribunaux nationaux ou internationaux. Nous cherchons à obtenir des sanctions ciblées - qui touchent les auteurs d'exactions et non la population dans son ensemble. Nous cherchons à accroître le prix à payer pour les auteurs d'atteintes aux droits humains. Plus nombreux seront les tyrans qui seront traduits en justice, plus les auteurs potentiels d'exactions hésiteront à commettre des violations des droits humains.
Qui se sert de vos rapports comme référence ?
Du fait de nos recherches méticuleuses sur le terrain et de notre réputation d'impartialité, des journalistes, des chroniqueurs, des présentateurs de radio et de télévision, et des rédacteurs, ainsi que des décideurs des gouvernements concernés, des Nations Unies et d'autres entités intergouvernementales du monde entier font confiance à nos rapports et les utilisent, citant nos résultats dans leurs travaux. En 2007, nos équipes ont répondu à des milliers de demandes de la part des médias.
Qui finance Human Rights Watch ?
Nous sommes une organisation non gouvernementale pleinement indépendante, financée par les dons de fondations privées ou d'individus du monde entier. Afin de maintenir notre indépendance, nous n'acceptons aucun fonds d'aucun gouvernement, directement ou indirectement.
Est-ce que Human Rights Watch s'occupe des droits économiques, sociaux et culturels ?
Si Human Rights Watch et la plupart des autres organisations internationales de défense des droits humains se sont historiquement concentrées sur les droits civils et politiques, nous prenons de plus en plus en compte les droits économiques, sociaux et culturels dans nos recherches et nos rapports. Nous accordons une attention particulière à la santé, à l'éducation et au logement. Comme notre force repose sur les pressions exercées sur les décideurs pour qu'ils changent leurs pratiques, notre approche consiste à cibler les politiques gouvernementales arbitraires ou discriminatoires qui aboutissent à la violation des droits économiques, sociaux ou culturels.
Est-ce que Human Rights Watch aide les populations qui souffrent de la pauvreté ?
Nous traitons certaines des causes sous-jacentes de la pauvreté, comme la discrimination, le conflit armé et le déplacement. Nous nous élevons aussi contre les violations des droits humains qui exacerbent les crises humanitaires, telles que les médias contrôlés par l'Etat ou les attaques violentes contre des agences humanitaires. Nous poussons les gouvernements et les institutions financières internationales à inclure les questions de droits humains dans leurs stratégies de développement économique.
Qu'est-ce qui différencie Human Rights Watch d'Amnesty International ?
Human Rights Watch et Amnesty International, les deux principales organisations internationales dans le domaine des droits humains, ont des rôles différents mais complémentaires. Human Rights Watch tend à observer les atteintes systématiques aux droits humains et à se concentrer sur les aspects politiques. Nous exerçons des pressions sur les gouvernements en révélant les abus commis par le biais des médias, et en persuadant des parties prenantes ou des dirigeants puissants d'utiliser leur influence au nom des droits humains. Amnesty International aussi enquête et rend compte des abus, et tire sa véritable force de sa nature d'organisation de masse regroupant des adhérents. Le monde a besoin des deux organisations.
Comment choisissez-vous les rapports qui sont traduits dans d'autres langues ?
Nos rapports sont rédigés en anglais, mais nous reconnaissons l'importance que revêt la publication de nos rapports dans d'autres langues, et en particulier la publication de traductions pour les personnes concernées par les violations que nous dénonçons. L'essentiel de notre budget de traductions est consacré à traduire des rapports dans des langues où il existe un nombre important de lecteurs intéressés, et à garantir que nos informations soient accessibles aux décideurs concernés. En choisissant les documents à traduire, nous optons pour ceux qui ont la plus large portée et qui auront le plus fort impact dans d'autres langues que l'anglais. En dépit de ressources limitées, nous traduisons autant de nos documents que possible pour nos sites internet en arabe, en espagnol et en français, avec un contenu plus limité disponible en allemand, chinois, japonais et russe. Nous traduisons aussi de nombreux documents dans d'autres langues selon les besoins. Si vous souhaitez offrir votre aide bénévolement ou soutenir notre travail de traduction, vous pouvez nous contacter.
Qu'est ce que le Festival international du film de Human Rights Watch?
Parce que le cinéma peut éduquer et inspirer un large public de personnes qui partagent nos valeurs, nous avons créé le Festival international du film de Human Rights Watch pour présenter des fictions, documentaires ou films d'animation portant sur un sujet relatif aux droits humains. Pour plus d'information, veuillez consulter le site internet du Festival du film.
Aidez-vous des personnes individuellement ?
Nous ne représentons pas des personnes individuelles en matière judiciaire ni ne traitons d'affaires légales individuelles. Quand nous recevons ce type de demandes, nous nous efforçons de suggérer des noms d'organisations qui peuvent aider.
Comment puis-je contribuer ?
Nous nous appuyons sur la générosité d'individus, dont les dons nous aident à envoyer des chercheurs sur le terrain, à exercer des pressions sur les gouvernements, les groupes rebelles, les entreprises et autres groupes d'influence, et à encourager les médias à développer la prise de conscience en matière de droits humains. La connaissance est la base du pouvoir, aussi inscrivez-vous à notre newsletter et tenez vous informé(e). Participez à nos efforts de plaidoyer en suivant le lien « Action Center » sur notre site internet et en envoyant des e-mails à des décideurs importants, les incitant à effectuer des changements qui sont importants pour vous. Si vous souhaitez vous impliquer davantage, contactez nous :
Bureau de Bruxelles : hrwbe@hrw.org
Bureau de Genève : hrwgeneva@hrw.org
Bureau de Paris : paris@hrw.org
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Bien sûr ! Si vous avez une question, contactez nous :
Bureau de Bruxelles : hrwbe@hrw.org
Bureau de Genève : hrwgeneva@hrw.org
Bureau de Paris : paris@hrw.org
Nous nous efforçons de répondre à autant de demandes que nous le pouvons.