Dans 25 États américains, la loi oblige les professionnels de santé à contacter les parents d’une adolescente âgée de moins de 18 ans souhaitant procéder à un avortement, afin de les informer de cette demande, voire d’obtenir leur consentement. Dans certains cas, ceci peut engendrer de sérieux problèmes pour l’adolescente concernée.

En Roumanie, les femmes et les filles enceintes font face à des obstacles croissants pour accéder à la possibilité d’un avortement en cas de grossesse non désirée, comme le signale un nouveau rapport de HRW. Ceci constitue une violation préoccupante du droit à l’avortement, procédure devenue légale dans ce pays en 1989.

Tout au long de 2024, les femmes enceintes à Gaza ont été exposées à de graves risques lors des attaques israéliennes : hôpitaux touchés par des frappes israéliennes, accouchements dans des conditions peu sûres, insuffisance des soins médicaux pour les mères et leurs bébés … HRW a publié à ce sujet un nouveau rapport.

Extrait d’une vidéo plus longue (https://youtu.be/tDbJYaMyAp8) au sujet des risques auxquels ont été confrontées les femmes enceintes à Gaza tout au long de 2024, comme l’illustre ce triste témoignage. HRW a publié à ce sujet un nouveau rapport.

Au Mexique, l’État de Mexico criminalise l’avortement (sauf dans certains cas comme le viol), ce qui porte atteinte aux droits des femmes et des filles de cet État. Un nouveau rapport de HRW appelle à une dépénalisation de l’avortement dans cet État.

Des athlètes comme Imane Khelif et Lin Yu-ting sont confrontées à un harcèlement concernant leur éligibilité à concourir en tant que femmes, alors que cette pression ne repose pas sur des solides bases scientifiques.

Les législateurs gambiens ont maintenu l'interdiction des mutilations génitales féminines et rejeté un projet de loi visant à dépénaliser cette pratique. Aucune fille ne devrait subir ce type de pratique douloureuse et nocive.

Au Brésil, un projet de loi qui criminaliserait un avortement après 22 semaines de grossesse en tant qu’homicide, même en cas de viol, suscite de fortes inquiétudes.

La Cour suprême de l’Arizona s’est basée sur une loi de 1864 pour rétablir une interdiction quasi totale de l’avortement : c’est une inquiétante atteinte aux droits des femmes et filles de cet État.

En Gambie, les députés ont voté pour un projet de loi qui annulerait l'interdiction des mutilations génitales féminines (MGF). Un tel retour en arrière serait néfaste pour les filles et les femmes de ce pays.