En Haïti, des centaines, voire des milliers d’enfants poussés par la faim croissante et l’extrême pauvreté ont rejoint des groupes criminels, où ils sont contraints de se livrer à des activités illégales et subissent souvent eux-mêmes des abus, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. La récente augmentation du recrutement d’enfants par des gangs semble être une réponse aux opérations de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS) et de la Police nationale d’Haïti. Alors que l’année scolaire commence, le nouveau gouvernement de transition devrait mettre en place une stratégie axée sur l’éducation qui protège les enfants en leur permettant de quitter les gangs, tout en poursuivant en justice les membres de gangs ayant commis des abus.

En Haïti, la crise sécuritaire est accompagnée d’une vague de violences sexuelles, souvent commises en toute impunité.

Dans la région du Tigré en Éthiopie, les survivantes de violences sexuelles subissent le double impact des viols + du blocage d’aide imposé par le gouvernement éthiopien.

Les autorités devraient renforcer les mesures visant à protéger les femmes et les filles kenyanes exposées au risque de violences.

En septembre 2020, lors d’une violente émeute dans la prison de prison centrale de Kasapa à Lubumbashi, en RD Congo, de nombreuses femmes ont été violées. Il faut s'assuer que justice soit rendue.

Les plus touchées sont les femmes et les filles indigentes appartenant à des communautés autochtones ou d’ascendance africaine.

Cette courte vidéo « Know your rights » (« Connaissez vos droits ») s’adresse aux femmes et aux filles bangladaises, afin qu’elle sachent vers qui se tourner en cas d’abus. HRW a publié un nouveau rapport à ce sujet.

(Vidéo, sous-titres via cc) – Le cas d’«Adaura», une jeune femme nigériane qui a été victime d’esclavage sexuel en Libye, illustre l’importance de mieux soutenir les survivantes ayant pu s’échapper et rentrer au Nigeria.

(VIDÉO, s/titres FR) - Témoignage de Fatou (« Toufah ») Jallow, une ex-reine de beauté gambienne qui accuse l’ancien président Yahya Jammeh de l’avoir violée quand il était au pouvoir. D’autres femmes ont livré des témoignages semblables. Human Rights Watch et TRIAL soutiennent leur quête de justice.

(Vidéo, sous-titres via cc) – Témoignages de jeunes femmes de la province de Kachin, au Myanmar, qui ont été contraintes de devenir des « épouses » d’hommes chinois. Dans un nouveau rapport, HRW documente et dénonce ce trafic de personnes, et appelle à la protection des femmes et des filles de cette région, qui sont particulièrement vulnérables.