En Roumanie, les femmes et les filles enceintes font face à des obstacles croissants pour accéder à la possibilité d’un avortement en cas de grossesse non désirée, comme le signale un nouveau rapport de HRW. Ceci constitue une violation préoccupante du droit à l’avortement, procédure devenue légale dans ce pays en 1989.

En Haïti, les groupes criminels se livrent à des violences sexuelles généralisées à l'encontre des filles et des femmes. De nombreuses survivantes n'ont qu'un accès limité aux services de protection et de soins d'urgence.

Au Brésil, un projet de loi qui criminaliserait un avortement après 22 semaines de grossesse en tant qu’homicide, même en cas de viol, suscite de fortes inquiétudes.

La Cour suprême de l’Arizona s’est basée sur une loi de 1864 pour rétablir une interdiction quasi totale de l’avortement : c’est une inquiétante atteinte aux droits des femmes et filles de cet État.

La Cour suprême de l'Alabama a jugé que les embryons congelés ont le statut légal d’« enfants », menant à la cessation des procédures de fécondation in vitro (FIV) dans cet État. Cette décision porte atteinte aux droits des femmes et au droit à l'autonomie corporelle, entre autres.

La Pologne a interdit l’avortement en presque toutes circonstances, à la suite d’un arrêt préoccupant émis par la Cour constitutionnelle en octobre 2020.

Les plus touchées sont les femmes et les filles indigentes appartenant à des communautés autochtones ou d’ascendance africaine.

Le désengagement des donateurs fait peser une menace sur la fourniture de services essentiels.

(Sous-titres via cc) – Deux États américains, l’Ohio et le Texas, ont récemment pris des mesures pour limiter de manière drastique l’accès à l’avortement. Ces décisions sont officiellement liées a la crise du COVID-19, mais semblent aussi être basées sur des considérations politiques, et portent atteinte aux droits des femmes.