La Thaïlande a expulsé au moins 40 Ouïghours vers la Chine, où ils risquent d’être persécutés et maltraités.

Le gouvernement chinois limite l'accès aux passeports pour les habitants de certaines régions comme le Xinjiang et le Tibet, ce qui viole leur droit à la libre circulation.

Les autorités chinoises imposent de strictes restrictions aux Ouïghours souhaitant voyager hors du Xinjiang, ainsi qu’à ceux vivant à l’étranger et qui voudraient rendre visite à leur famille au Xinjiang.

Les autorités thaïlandaises envisagent de renvoyer 48 hommes ouïghours, détenus dans ce pays depuis plus de 10 ans, vers la Chine. Elles devraient renoncer à cette mesure, qui exposerait ces Ouïghours au risque de graves abus commis par les autorités chinoises au Xinjiang.

Le constructeur automobile allemand Volkswagen a annoncé son intention de cesser ses activités dans la région du Xinjiang, en Chine. C’est une décision bienvenue, compte tenu des nombreux abus subis par les Ouïghours, y compris souvent le travail forcé, dans cette région.

Ikram Nurmehmet, un cinéaste ouïghour originaire du Xinjiang et âgé de 33 ans, a été condamné à 6 ans et demi de prison sur la base de fausses accusations de « terrorisme ». HRW appelle à sa libération.

Il y a 10 ans, le 23 septembre 2014, un tribunal chinois a condamné l’économiste ouïghour Ilham Tohti à une peine de prison à vie pour « séparatisme », après qu’il eut créé un site voué à l’expression pacifique d’opinions sur la situation des Ouighours au Xinjiang. HRW réitère son appel à sa libération.

Deux ans après le rapport de l’ONU sur le Xinjiang, les abus continuent dans cette région chinoise. Les pays membres de l’ONU devraient renforcer la pression sur le gouvernement chinois pour qu’il mette fin aux graves abus infligés aux Ouïghours.

Les constructeurs automobiles qui disposent d’opérations en Chine devraient s’assurer que l’aluminium employé dans leurs véhicules ne soit pas produit par le biais de travail forcé au Xinjiang.

Gulshan Abbas est une femme médecin ouïghoure qui purge actuellement une peine de 20 ans de prison au Xinjiang, en Chine, sur la base d'accusations infondées.