Depuis le retour au pouvoir des talibans il y a trois ans, le 15/08/21, l’Afghanistan est confronté à une crise humanitaire, ainsi qu’à une crise des droits des femmes. Les pays étrangers devraient renforcer leurs efforts pour mettre fin à cette double crise, selon HRW.

Des athlètes comme Imane Khelif et Lin Yu-ting sont confrontées à un harcèlement concernant leur éligibilité à concourir en tant que femmes, alors que cette pression ne repose pas sur des solides bases scientifiques.

La Journée de la femme africaine (31 juillet) est l’occasion d’appeler au respect des droits de toutes les femmes sur ce continent, y compris celles qui font partie de la communauté LGBT, ainsi que les mères d’enfants LGBT.

Les législateurs gambiens ont maintenu l'interdiction des mutilations génitales féminines et rejeté un projet de loi visant à dépénaliser cette pratique. Aucune fille ne devrait subir ce type de pratique douloureuse et nocive.

Au Brésil, un projet de loi qui criminaliserait un avortement après 22 semaines de grossesse en tant qu’homicide, même en cas de viol, suscite de fortes inquiétudes.

Le président argentin Javier Milei a annoncé la fermeture du Sous-secrétariat à la protection contre la violence de genre, alors même que le nombre de féminicides dans ce pays a augmenté. Son gouvernement devrait plutôt renforcer la lutte contre les violences sexistes.

Les talibans ont ordonné la flagellation publique de plus de 60 personnes afghanes, dont 14 femmes. Les pays membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU devraient faire pression sur les talibans pour faire cesser les abus.

La Cour suprême de l’Arizona s’est basée sur une loi de 1864 pour rétablir une interdiction quasi totale de l’avortement : c’est une inquiétante atteinte aux droits des femmes et filles de cet État.

En Afghanistan, le récent décret des talibans sur la lapidation de femmes adultères n’est que le dernier exemple des violations effarantes des droits des femmes dans ce pays. L’ONU et les autres pays devraient réagir plus fermement.

En Gambie, les députés ont voté pour un projet de loi qui annulerait l'interdiction des mutilations génitales féminines (MGF). Un tel retour en arrière serait néfaste pour les filles et les femmes de ce pays.