Les autorités koweïtiennes se servent de certains articles de la Constitution, de la loi sur la sécurité nationale et d'autres lois pour restreindre la liberté d'expression, étouffer la dissidence politique et poursuivre en justice des dissidents. Des journalistes, des opposants politiques et des activistes ont été punis pour avoir critiqué l'émir ou le gouvernement dans des blogs ou sur des plateformes de médias sociaux. Des propos critiques envers la religion ou des dirigeants de pays voisins ont aussi été punis. Malgré les récentes réformes, les travailleur.euse.s migrant.e.s ne bénéficient pas de protections juridiques adéquates, en partie à cause du système de la « kafala » (parrainage) qui ne leur permet pas de quitter ou de changer d'employeur sans son consentement. Ceci accroît le risque d’abus, d'exploitation, de travail forcé, ou d’expulsion sommaire pour des infractions mineures. La communauté des Bidounes compte entre 88 000 et 106 000 personnes apatrides qui revendiquent la nationalité koweïtienne, sans laquelle elles vivent dans une espèce de vide juridique.

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