Rapports

Répression contre les défenseurs de l'environnement en Ouganda

Le rapport de 22 pages, intitulé « “Working On Oil is Forbidden”: Crackdown Against Environmental Defenders in Uganda » (« “Travailler sur les questions de pétrole, c’est interdit” : Répression contre les défenseurs de l'environnement en Ouganda » - résumé et recommandations en français), documente les restrictions imposées par le gouvernement ougandais à la liberté d’expression, d’association et de réunion liées à l’exploitation pétrolière, notamment le projet d’Oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est (East Africa Crude Oil pipeline, EACOP). Des organisations de la société civile et des défenseurs de l'environnement signalent régulièrement avoir été harcelés et intimidés, détenus illégalement ou arrêtés arbitrairement.

Des agents de sécurité ougandais arrêtaient un manifestant à Kampala

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  • 10 juillet 2023

    Perte de terres et de moyens de subsistance au profit d’un projet d'exploitation pétrolière en Ouganda

    Le rapport de 47 pages, intitulé « “Notre confiance est brisée” : Perte de terres et de moyens de subsistance au profit d’un projet d’exploitation pétrolière en Ouganda » documente le processus d'acquisition de terrains pour l'un des plus grands projets d'infrastructure de combustibles fossiles en construction dans le monde. Le développement du champ pétrolifère, qui entraînera à terme le déplacement de plus de 100 000 personnes, est bien engagé. Bien que 90 % des personnes qui perdront des terres à cause du projet aient reçu une indemnisation de la part de TotalEnergies EP Ouganda, le projet a souffert de retards de plusieurs années dans le paiement des indemnisations, ainsi que d’indemnisations insuffisantes.

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  • 22 juillet 2021

    Pourquoi les constructeurs automobiles devraient se soucier des conséquences de la production d’aluminium sur les droits humains

    Ce rapport de 75 pages, intitulé « L’aluminium, angle mort du secteur automobile : Pourquoi les constructeurs automobiles devraient se soucier des conséquences de la production d’aluminium sur les droits humains », décrit les chaînes d’approvisionnement mondiales qui relient les constructeurs d’automobiles à des mines, à des raffineries et à des fonderies dans des pays comme la Guinée, le Ghana, le Brésil, la Chine, la Malaisie et l’Australie. Le rapport s’appuie sur des entretiens et sur de la correspondance avec neuf grands constructeurs d’automobiles : BMW, Daimler, Ford, General Motors, PSA (qui appartient désormais au groupe Stellantis), Renault, Toyota, Volkswagen et Volvo. Human Rights Watch et Inclusive Development International ont évalué comment l’industrie automobile fait face aux impacts de la production d’aluminium en matière de droits humains, de la destruction de terres agricoles et de la pollution de sources d’eau causées par les mines et les raffineries aux importantes émissions de gaz à effet de serre dues à l’électrolyse de l’aluminium. Trois autres constructeurs – BYD, Hyundai et Tesla – n’ont pas répondu à nos demandes d’informations.

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  • 15 juin 2017

    Comment la santé et l’éducation paient le prix des opérations entre apparentés en Guinée équatoriale

    Le rapport révèle que le gouvernement n’a consacré que 2 à 3 % de son budget à la santé et à l’éducation en 2008 et en 2011, années pour lesquelles des données sont disponibles, tout en affectant près de 80 % à des projets d’infrastructures à grande échelle parfois contestables. Le rapport expose aussi comment, d’après les preuves recueillies lors des enquêtes sur le blanchiment d’argent menées par plusieurs autres pays, de hauts responsables du gouvernement engrangent d’énormes profits provenant de marchés de construction publics attribués à des entreprises qu’ils détiennent en totalité ou en partie, dans de nombreux cas, en partenariat avec des entreprises étrangères, dans un processus opaque et non concurrentiel.

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    Cover of the Equatorial Guinea report in French
  • 6 décembre 2011

    Travail des enfants, mercure et orpaillage au Mali

    Le rapport de 124 pages révèle que des enfants qui n’ont parfois pas plus de six ans creusent des puits de mines, travaillent sous terre, remontent des charges de minerai pesantes, et transportent, concassent et procèdent au panage du minerai. De nombreux enfants travaillent également en utilisant du mercure, une substance toxique, pour séparer l’or du minerai.
  • 17 décembre 2003

    Le combustible de la violence

    Le conflit dans l’Etat du Delta du Nigeria pendant l’année 2003 a conduit aux meurtres de centaines de personnes, le déplacement de milliers, et la destruction de centaines de propriétés. Parmi les victimes se trouvent probablement des dizaines qui ont été tuées par les forces de sécurité.