Sri Lanka : Entraves à la quête de justice
Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies devrait insister pour que les auteurs d’abus soient tenus responsables de leurs actes

Le respect des droits humains au Sri Lanka a été gravement menacé après l'élection de Gotabaya Rajapaksa à la présidence en novembre 2019. Le gouvernement a entravé les efforts visant à la justice et la réconciliation 10 ans après la fin de la guerre civile, mais a annulé certains engagements précédemment pris auprès du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. La loi draconienne sur la prévention du terrorisme reste en vigueur, facilitant la torture et d’autres abus. Le gouvernement n'a toujours pas entrepris de réforme des secteurs de la sécurité ou de la justice pénale. Les défenseurs des droits humains et les victimes d’exactions font l'objet d'intimidation et de surveillance. Les musulmans et autres minorités religieuses sont régulièrement confrontés à des menaces et à des violences. Certaines mesures prises par le gouvernement pour contrôler la pandémie de Covid-19 empêchent de manière discriminatoire les pratiques funéraires islamiques.
Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies devrait insister pour que les auteurs d’abus soient tenus responsables de leurs actes
Les appels à la peine de mort pour les violeurs ignorent le besoin de mettre en place de véritables solutions dans la région