Les abus commis par les forces de sécurité en toute impunité et une crise économique qui menace le niveau de vie de millions de personnes mettent gravement en danger les droits humains au Sri Lanka. En 2022, des manifestations ont conduit à la démission du président et du Premier ministre. Depuis son arrivée au pouvoir, le nouveau président, Ranil Wickremesinghe, a toutefois continué à entraver l’obligation de rendre des comptes pour les atrocités liées au conflit armé de 26 ans qui a pris fin en 2009 ; il a ordonné aux forces de sécurité de réprimer de nouvelles manifestations. Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a renouvelé et renforcé le mandat du rapporteur chargé de recueillir et d’analyser les preuves de crimes internationaux en vue de futures poursuites. Malgré les promesses répétées d'abrogation de la loi draconienne sur la prévention du terrorisme, elle reste en vigueur ; ceci facilite de nouveaux abus, alors même que les victimes d'abus passés et les défenseurs des droits humains sont soumis à la surveillance et à l'intimidation.

map of Sri Lanka

Communiqués