Corée du Nord : Le Covid-19 utilisé comme prétexte pour sceller la frontière
Le renforcement des clôtures et le rajout de nouveaux postes de garde restreignent davantage encore les déplacements et le commerce

La Corée du Nord demeure l’un des pays les plus répressifs au monde. Le gouvernement de Kim Jong Un restreint fortement la liberté d'expression, de culte et de conscience, ainsi que la liberté de réunion pacifique et d'association. Le gouvernement interdit toute forme d’opposition politique, les médias indépendants, les ONG et les syndicats. Une commission d'enquête des Nations Unies de 2014 a conclu que le gouvernement avait commis des violations constituant des crimes contre l'humanité, notamment l'extermination, le meurtre, l'esclavage, la torture, le viol et les avortements forcés. La Corée du Nord maintient un système de camps de prisonniers secrets où les opposants présumés au gouvernement sont soumis à la torture, au travail forcé et à la famine. En 2020, le gouvernement a utilisé le prétexte du Covid-19 pour mettre en place des mesures extrêmes et contreproductives qui ont davantage isolé ce pays, comme le blocage d’informations, la fermeture provisoire de la frontière avec la Chine et un contrôle excessif de la distribution de nourriture et de divers produits.
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