Tunisie : Pas un lieu sûr pour les migrants et réfugiés africains noirs
Des forces de sécurité maltraitent des migrants ; l’Union européenne devrait suspendre son soutien au contrôle des migrations

Entre le 1er janvier et le 15 septembre 2015, plus de 430 000 personnes sont parvenues à rejoindre l'Union européenne (UE) via la Méditerranée, une augmentation significative par rapport aux précédentes années. Lors de cette période, plus de 2 000 autres personnes ont trouvé la mort. Le nombre d’arrivées en Grèce de Turquie par la mer Egée dépasse désormais celui des arrivées en Italie en provenance de Libye. De nombreuses personnes ayant rejoint la Grèce – un pays surendetté incapable de faire face à l'afflux des nouveaux venus – cherchent à rejoindre ensuite d’autres pays de l’UE, en traversant à pied la région des Balkans occidentaux. Cet itinéraire comporte ses propres périls, notamment les expulsions sommaires et les abus commis par la police, sans compter les tactiques de passeurs particulièrement dangereuses.
Deux tiers des personnes qui se lancent dans un tel périple sont originaires de pays déchirés par la guerre et les violences généralisées ou dirigés par des gouvernements répressifs, comme la Syrie, l’Érythrée, la Somalie, l'Afghanistan et l'Irak. L'UE continue d'insister sur la prévention et la lutte contre les filières de passeurs dans le cadre d’une approche coordonnée fondée sur l'accès à la protection et le respect des droits humains.
L'UE devrait appuyer des opérations élargies de recherche et de sauvetage en Méditerranée tout en renforçant les moyens légaux et sûrs de rejoindre l'UE, notamment par l’augmentation de quotas de réinstallation, la garantie d’un accès élargi aux visas humanitaires et la facilitation du regroupement familial. Les pays de l'UE devraient également veiller à une plus grande responsabilité dans la répartition équitable des demandeurs d'asile et mettre en œuvre des normes communes régissant les conditions d'accueil et les procédures de demande d'asile.
Des forces de sécurité maltraitent des migrants ; l’Union européenne devrait suspendre son soutien au contrôle des migrations
Les non-Ukrainiens sont souvent confrontés à des blocages ou à des délais aux frontières
Ces expulsions constituent des violations des lois sur la protection de l’enfance et l’immigration
Des migrants ont été placés en détention, d’autres ont été frappés et expulsés sommairement
Ces divergences frappantes mettent en évidence la nécessité d'une enquête conforme aux normes relatives aux droits humains
Des forces de sécurité maltraitent des migrants ; l’Union européenne devrait suspendre son soutien au contrôle des migrations
Le Brief du Jour du 14 juillet 2023
Les migrants et les demandeurs d'asile sont pourtant confrontés aux risques de meurtre, de torture et d’esclavage en Libye
Les autorités devraient annuler la directive imposée aux navires de sauvetage et autoriser toutes les personnes à atteindre un lieu sûr
Déclaration de l’Alliance pour les droits humains en Afghanistan, publiée à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés (20 juin 2022)
Les non-Ukrainiens sont souvent confrontés à des blocages ou à des délais aux frontières
Il faut assurer la sécurité et la protection des réfugiés ukrainiens ainsi que des ressortissants étrangers