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Manifestation tenue dans la ville de Mexico le 2 février 2019, pour protester contre l’ampleur du problème des violences contre les femmes – notamment des meurtres et disparitions forcées - au Mexique.  Message inscrit sur la pancarte : «  Halte à l’impunité ! » © 2019 Sipa via AP Images/Bénédicte Desrus

Le 9 février, Ingrid Escamilla est devenue l’une des dernières victimes de la vague de violence sexiste au Mexique. Cette jeune femme de 25 ans a été brutalement assassinée dans l’appartement qu’elle partageait à Mexico avec son compagnon, accusé du crime.

Le meurtre d'Ingrid Escamilla a suscité une forte indignation face à un problème qui ne semble plus nouveau pour de nombreux Mexicains : l'omniprésence de la violence sexiste et l'incapacité du gouvernement à prendre les mesures requises pour y mettre fin. Le nombre de féminicides a augmenté de 137 % au cours des cinq dernières années, selon le procureur national du pays.

Le gouvernement mexicain définit le «féminicide» comme le meurtre d'une femme en raison de son genre féminin. Selon les autorités, En 2019, 1 006 féminicides ont été commis en 2019, mais les organisations de défense des droits des femmes estiment que ce nombre officiel est inférieur au nombre réel.

En mai 2020, le Mexique accueillera le Forum Génération Égalité, sous l’égide d’ONU Femmes. Le gouvernement présidé par Andrés Manuel López Obrador se présentera sûrement alors  comme un grand défenseur des droits des femmes, mais les autres gouvernements devraient l’interpeller sur l’écart entre la rhétorique du Mexique sur la scène internationale et sa passivité face à la violence sexiste sur le plan national.

Texte complet en anglais :

www.hrw.org/news/2020/03/03/mexican-government-paralyzed-face-wave-femicides

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