« Je vois encore des talibés mendier »

Des talibés mendient dans une rue de Saint-Louis, au Sénégal, le 7 mai 2017.

Des talibés étudient le Coran dans un daara [école coranique] de Saint-Louis, au Sénégal, le 1er mai 2017.

Deux talibés, âgés de 7 et 8 ans, se reposent brièvement après avoir mendié à Dakar, au Sénégal. Le plus jeune des deux avait une blessure infectée à la jambe, qui n’avait pas été soignée. 12 mai 2017. © 2017 Lauren Seibert/Human Rights Watch

Des talibés mendient devant une pharmacie à Dakar, au Sénégal, le 7 mai 2017.

Un groupe de talibés âgés de 6 à 15 ans sont assis devant une boulangerie de Dakar au Sénégal, avec des petits seaux utilisés pour mendier.

L’assistant d’un maître coranique surveille des talibés dans un daara [école coranique] de Saint-Louis au Sénégal. Une cinquantaine de jeunes talibés, dont certains n’ont que six ans, vivent dans cette école. Ils passent leurs journées à mendier dans les rues et à étudier le Coran. La nuit, ils dorment à l’extérieur sous la structure visible en arrière-plan. 1er mai 2017. © 2017 Veronique Koentges

Ce talibé de 9 ans était recroquevillé de douleur quand il a été aperçu à la station de bus de Saint-Louis à une heure du matin, le 2 mai 2017. Il a déclaré avoir été violemment battu à coups de bâton par l’assistant d’un maître coranique parce qu’il n’avait pas rapporté son quota quotidien d’argent. © 2017 Human Rights Watch

Un talibé mendie de l’argent parmi les embouteillages de Dakar au Sénégal, le 5 mai 2017.

Dans ce daara [école coranique] de Saint-Louis au Sénégal, 50 jeunes talibés dorment dehors la nuit à même le sable, avec pour seul abri cette structure construite avec des bout de bois et du plastique. Les enfants passent leurs journées à mendier dans les rues et à étudier le Coran. 1er mai 2017. © 2017 Lauren Seibert/Human Rights Watch

La zone « toilettes » des talibés d’un daara [école coranique] de Saint-Louis au Sénégal. Les enfants urinent à cet endroit et pour leurs autres besoins, ils « vont à la rivière ». © 2017 Lauren Seibert/Human Rights Watch

Ce daara [école coranique] de Guédiawaye dans la région de Dakar, qui abrite de 70 à 100 talibés, est connu des travailleurs sociaux chargés de la protection de l’enfance pour ses conditions de vie déplorables. Des tapis et des couvertures pour le couchage ont été posés contre les murs extérieurs du daara. « Il y a tellement d’enfants que [certains] sont obligés de dormir dehors », a déclaré un travailleur social qui connaît bien l’endroit. « Il n’y a ni toilettes, ni eau, ni électricité, ni fenêtres ». 6 mai 2017. © 2017 Lauren Seibert/Human Rights Watch

Le mur extérieur de ce daara [école coranique] de Guédiawaye dans la région de Dakar est percé de trous à la base « pour que les enfants puissent respirer », selon un travailleur social local chargé de la protection de l’enfance, qui raconte que les talibés dorment entassés dans des pièces sans fenêtres. Le daara, qui se trouve dans un bâtiment en béton dont la construction a été interrompue, abrite entre 70 à 100 enfants talibés. 6 mai 2017. © 2017 Lauren Seibert/Human Rights Watch

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