« Marie-toi avant que ta maison ne soit balayée par les flots » : Les mariages précoces au Bangladesh Sifola, 13 ans, dans la maison où elle vit avec son mari et sa belle-famille. Ses parents l'ont déscolarisée et ont arrangé son mariage parce qu'ils étaient trop pauvres pour élever tous leurs enfants et préféraient économiser de l'argent pour les études de ses frères. Sa famille a soudoyé les autorités locales pour qu'elles falsifient son certificat de naissance et lui donnent l'âge de 18 ans, l'âge légal pour se marier. 31 mars 2015. © 2015 Omi pour Human Rights Watch Disponible en Disponible en English العربية Français Español English العربية Français Español Share this via Facebook Share this via X Share this via WhatsApp Share this via Email Share this via Partagez Share this via LinkedIn Share this via Reddit Share this via Telegram Share this via Printer Share this via Facebook Share this via X Share this via WhatsApp Share this via Email Share this via Partagez Share this via LinkedIn Share this via Reddit Share this via Telegram Share this via Printer Essai principal La double menace Comment la politique de la peur et la répression contre la société civile compromettent les droits humains Kenneth Roth Ex-Directeur exécutif de Human Rights Watch Essais Ending Child Marriage Meeting the Global Development Goals’ Promise to Girls Rights in Transition Making Legal Recognition for Transgender People a Global Priority Children Behind Bars The Global Overuse of Detention of Children Belkis, 15 ans, tient dans ses bras son fils d'un an dans la maison où elle vit avec sa mère, ses deux sœurs et son frère. Belkis a été mariée à l'âge de 13 ans à un homme qui menaçait de se suicider si la famille n'approuvait pas le mariage. Au bout de 14 mois, son mari l'a renvoyée chez elle ; il ne lui fournit plus aucune aide financière, ni à elle, ni à son bébé. Belkis craint que la maison de sa famille ne soit balayée par l'érosion du fleuve d'ici la fin de l'année. 30 mars 2015. © 2015 Omi pour Human Rights Watch Un proche de Shiuli, dont la famille affirme qu'elle a 18 ans, la porte hors de la maison de ses parents après la cérémonie du mariage. Il s'agit d'une tradition après un mariage, alors que la jeune mariée quitte le foyer familial pour la première fois. 2 avril 2015. © 2015 Omi pour Human Rights Watch Sifola, 13 ans, dans la maison où elle vit avec son mari et sa belle-famille. Ses parents l'ont déscolarisée et ont arrangé son mariage parce qu'ils étaient trop pauvres pour élever tous leurs enfants et préféraient économiser de l'argent pour les études de ses frères. Sa famille a soudoyé les autorités locales pour qu'elles falsifient son certificat de naissance et lui donnent l'âge de 18 ans, l'âge légal pour se marier. 31 mars 2015. © 2015 Omi pour Human Rights Watch Sharmin, 16 ans, tient dans les bras sa petite fille d'un an. Elle a été mariée contre son gré à l'âge de 14 ans. Son mari l'a renvoyée chez ses parents. Il ne subvient plus aux besoins de Sharmin ni de sa fille, même s'il lui arrive de leur rendre visite. 2 avril 2015. © 2015 Omi pour Human Rights Watch Faizunnesah (à gauche) et Moin Uddin (à droite) sont les parents de Sharmin, 16 ans, mariée à l'âge de 14 ans et mère d'une petite fille d'un an et demi. Les parents de Sharmin expliquent avoir perdu leur maison à cinq reprises à cause de l'érosion du fleuve et n'avoir reçu aucune indemnité ni aucune aide de la part du gouvernement. Ils ont six enfants. Deux de leurs filles ont été mariées alors qu'elles n'étaient que des enfants mais abandonnées par leurs maris, elles ont dû revenir vivre chez leurs parents. 2 avril 2015. © 2015 Omi pour Human Rights Watch Parvin, mariée à l'âge de 11 ans, devant la maison de sa mère qui risque d'être emportée par l'érosion du fleuve d'ici la fin de l'année. Son mari vit avec elle et sa famille, même s'il est parti depuis quelques mois chercher du travail ailleurs. 30 mars 2015. © 2015 Omi pour Human Rights Watch Des habitants d'un village touché par l'érosion du fleuve sur la rive est du fleuve Meghna. Son érosion détruit les maisons et les terres de nombreux foyers. Selon certaines jeunes filles, l'érosion a poussé leurs parents à les marier avant que la famille ne soit touchée par le phénomène. 3 avril 2015. © 2015 Omi pour Human Rights Watch Un lycée privé pour les jeunes filles subventionné par le gouvernement du Bangladesh comptant 300 élèves. 25 % à 35 % des élèves de l'école ont arrêté leurs études avant leur diplôme à cause d'un mariage forcé. Au cours du premier trimestre 2015, trois jeunes filles mineures ont quitté l'école pour se marier. 1er avril 2015. © 2015 Omi pour Human Rights Watch Des villageois se rassemblent en mars 2015 à l'occasion d'une réunion communautaire afin de parler du problème du mariage des enfants. © 2015 Omi pour Human Rights Watch Bibi, 17 ans, a été mariée à l'âge de 11 ans. Une fois mariée, on l'a forcée à quitter l'école. Bibi explique être retournée vivre chez ses parents parce que son mari la maltraitait. Le conseil des villageois se réunira pour décider si Bibi doit retourner ou non chez son mari. 29 mars 2015. © 2015 Omi pour Human Rights Watch Un jeune couple se rencontre pour la première fois le jour de son mariage. Leurs certificats de naissance indiquent que le futur marié a un peu plus de 21 ans et que la future mariée a un peu plus de 18 ans. Au Bangladesh, la loi fixe à 18 ans l'âge minimum pour se marier pour les femmes, et 21 ans pour les hommes. 2 avril 2015. © 2015 Omi pour Human Rights Watch Une jeune fille marche le long du fleuve Meghna. Les terres au bord du fleuve Meghna dans le district de Laxmipur subissent l'érosion de plein fouet : engloutissant les maisons et les terres, elle pousse parfois les parents à marier leurs jeunes filles avant que leur foyer ne soit touché par l'érosion qui détruit leur maison et leurs moyens de subsistance. 1er avril 2015. © 2015 Omi pour Human Rights Watch Autres chapitres pays Choisir... Canada Rapport mondial 2016 : Algérie Rapport mondial 2016 : Algérie Rapport mondial 2016 : Burundi Rapport mondial 2016 : Cambodge Rapport mondial 2016 : Côte d’Ivoire Rapport mondial 2016 : Égypte Rapport mondial 2016 : Guinée Rapport mondial 2016 : Haïti Rapport mondial 2016 : Liban Rapport mondial 2016 : Libye Rapport mondial 2016 : Mali Rapport mondial 2016 : Maroc et Sahara occidental Rapport mondial 2016 : Nigeria Rapport mondial 2016 : République centrafricaine Rapport mondial 2016 : République dominicaine Rapport mondial 2016 : Rwanda Rapport mondial 2016 : Syrie Rapport mondial 2016 : Tunisie Rapport mondial 2016 : Yémen Rapport mondial 2016: République démocratique du Congo Union européenne