Le rapport de 56 pages décrit un phénomène alarmant de violations des droits humains perpétrées par des membres des forces de sécurité angolaises à l’encontre de migrants congolais. Des filles et des femmes, souvent détenues avec leurs enfants, ont été victimes d’abus sexuels, entre autres de viols collectifs et d’exploitation sexuelle, ou ont été forcées d’assister à des violences sexuelles commises sur d’autres femmes et d’autres filles. Les passages à tabac, les traitements dégradants et inhumains, les arrestations arbitraires et la privation du droit à une procédure équitable sont autant de pratiques courantes lors des rafles visant les migrants sans papiers et lors de leur détention avant leur expulsion.