Ce rapport de 80 pages décrit en détail la façon dont les hôpitaux burundais ont maintenu en détention au cours de l’année 2005 des centaines de patients indigents, parfois dans des conditions inhumaines. Beaucoup de ces personnes étaient des femmes venues accoucher et qui devaient subir une césarienne non prévue. Dans certains cas, les responsables de l’hôpital ont refusé de continuer à prodiguer des soins aux personnes qui ne pouvaient pas payer leur facture et les ont obligées à libérer leur lit au profit de nouveaux patients plus aisés.