Ce rapport de 33 pages, intitulé « Le côté pervers des choses: Torture, conditions de détention inadaptées et usage excessif de la force de la part les forces de sécurité guinéennes », décrit les pénibles tortures infligées par la police à des hommes et des garçons placés en garde à vue. Les victimes sont des personnes soupçonnées de délits de droit commun ou perçues comme des opposants au gouvernement. Une fois transférées du poste de police à la prison dans l’attente d’un procès, beaucoup croupissent pendant des années dans des cellules exiguës, faiblement éclairées, où elles sont confrontées à la faim, la maladie, et parfois la mort.