L’Arabie saoudite utilise le G20 pour se refaire une réputation

Une éminente défenseure des droits des femmes, qui s’est battue pour le droit des Saoudiennes à conduire. Arrêtée en mai 2018, les autorités lui ont fait subir des tortures et une détention au secret. Elle est toujours derrière les barreaux, poursuivie pour son activisme pacifique.

–Loujain al-Hathloul

Farouche partisane de l’abolition du système discriminatoire de la tutelle masculine et de la lutte contre l’interdiction de conduire pour les femmes. Elle demeure en détention depuis son arrestation en juillet 2018, lors de la vague de répression qui a frappé le mouvement des droits des femmes.

–Nassima al-Sadah

Une des premières activistes à envoyer des pétitions aux autorités saoudiennes en faveur du droit des femmes à voter et se présenter aux élections municipales. Elle a été arrêtée en juillet 2018. Elle est toujours derrière les barreaux, poursuivie pour des chefs d’inculpation liés à son activisme.

–Samar Badawi

Un avocat et activiste des droits humains qui a défendu le droit des personnes à la liberté d’expression et fondé une organisation de défense des droits humains. Il a déjà purgé six ans d’une condamnation à 15 ans de prison pour de vagues chefs d’inculpation liés au fait qu’il a publiquement critiqué les atteintes aux droits humains commises par l’Arabie saoudite.

–Waleed Abu al-Khair

Écrivain et intellectuel saoudien, il est le fils d’une défenseure connue des droits des femmes. Il demeure emprisonné depuis mai 2019, soumis à l’isolement, et risque jusqu’à 33 ans de prison pour avoir critiqué le gouvernement saoudien sur les médias sociaux.

–Salah al-Haidar

Un employé du Croissant-Rouge saoudien placé en détention en mars 2018, après que le gouvernement saoudien, pense-t-on, a réussi à s’introduire sur son compte Twitter anonyme. Il est détenu depuis deux ans sans aucun contact avec sa famille, son avocat ni le monde extérieur.

–Abdulrahman al-Sadhan