Human Rights Watch News

Nouvelles - décembre 2001

Défense des droits humains après le 11 septembre

Avec une équipe de chercheurs au Pakistan qui suivent la conduite de la guerre en Afghanistan et des défenseurs des droits humains, à Bonn et dans les capitales, partout dans le monde, Human Rights Watch a cherché à mettre les droits humains au centre de la réponse apportée par la communauté internationale aux crimes du 11 septembre. Alors que le gouvernement américain introduit des mesures qui portent atteinte aux droits fondamentaux des non-citoyens en matière de justice, Human Rights Watch s'est également joint à des groupes américains pour défendre l'état de droit.

Human Rights Watch a envoyé des recommandations au Département d'Etat américain, aux membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies et aux participants à la réunion de Bonn sur l'Afghanistan soulignant les problèmes clés pour l'avenir de l'Afghanistan. Ces recommandations couvrent notamment les points suivants : création d'une commission internationale d'experts afin de rassembler des informations sur les atteintes actuelles et passées aux droits humains et de formuler des recommandations sur des mesures pour construire la justice ; refus d'amnistier les responsables des abus les plus graves et exclusion de ces mêmes personnes d'un futur gouvernement ; écarter les coupables d'atteintes aux droits humains des futures armée et police afghanes ; assurer les droits des femmes et la participation des femmes au futur gouvernement d'Afghanistan et inclure les questions des réfugiés et de leur rapatriement dans toute planification politique.

Suite à la réunion de Bonn, l'accord sur un gouvernement de transition pour l'Afghanistan comportait des dispositions permettant la création d'une commission nationale pour les droits humains afin de veiller au respect des droits humains, d'enquêter sur toute violation et de développer de futures institutions des droits humains. Human Rights Watch a également fait pression pour que l'accord confère aux Nations Unies le droit d'enquêter sur les violations des droits humains et de "recommander des mesures de correction" et qu'il donne mandat aux Nations Unies pour diriger le développement de programmes d'éducation aux droits humains, en Afghanistan.
Pour en savoir plus :
En anglais http://www.hrw.org/press/2001/11/afrecs1114.htm
En anglais : http://www.hrw.org/press/2001/11/bonnrec1127.htm
En français : http://www.hrw.org/french/press/2001/bonn.htm

Human Rights Watch a exprimé de façon détaillée son opposition aux lois anti-terrorisme proposées par les Etats Unis, l'Inde, le Royaume Uni et l'Union Européenne. Human Rights Watch a aussi critiqué le traité anti-terrorisme proposé aux Nations Unies. Human Rights Watch a également écrit au Président américain, George Bush pour le presser d'abroger son décret-loi autorisant les procès de non-citoyens par des commissions militaires spéciales. Human Rights Watch a renouvelé son appel au gouvernement en faveur du respect des droits fondamentaux des centaines de personnes qui sont encore détenues en lien avec les enquêtes sur les attaques du 11 septembre. A ce jour, le gouvernement a refusé à Human Rights Watch l'accès aux centres de détention afin de vérifier les conditions d'emprisonnement des personnes retenues prisonnières dans le cadre des enquêtes sur les attaques du 11 septembre.
Pour en savoir plus :
En anglais : http://www.hrw.org/campaigns/september11/
En français : http://www.hrw.org/french/campaigns/september11/

Pratiquement 5 000 composants non explosés et très sensibles provenant de bombes à fragmentation pourraient être éparpillés dans les régions bombardées par les avions de guerre américains. Ces composants non explosés sont en fait devenus des mines anti-personnel et représentent un très grand danger pour les civils, non seulement actuellement mais aussi dans les années à venir. Human Rights Watch a appelé les forces aériennes à cesser d'utiliser des munitions à fragmentation et à enlever les engins non explosés, une fois les combats terminés.
Pour en savoir plus :
http://www.hrw.org/press/2001/11/CBAfgh1116.htm

Human Rights Watch a également pressé les Etats Unis et la Grande-Bretagne d'apporter un appui logistique pour que les combattants capturés soient traités avec humanité. L'organisation a aussi encouragé ces deux pays à prendre des mesures immédiates pour s'assurer que les commandants afghans talibans soupçonnés d'avoir commis des crimes internationaux seront détenus par une autorité extérieure indépendante jusqu'à ce qu'ils puissent être traduits en justice, devant un tribunal impartial.
Pour en savoir plus :
http://www.hrw.org/campaigns/afghanistan/

Le festival cinématographique international de Human Rights Watch a présenté "Jung (guerre) : au pays des moudjahidins" devant des salles combles dans le Maine, en Utah, dans l'Illinois et à New York. Tourné en 1999 et 2000, le film montre les conditions de vie quotidiennes des gens d'Afghanistan, à travers l'histoire d'un chirurgien et d'un correspondant de guerre qui ont uni leurs forces pour monter un hôpital, dans un pays déchiré par une guerre de vingt ans. Pour plus d'information sur Jung et sur la façon dont vous pouvez organiser une projection dans votre ville, consulter : http://www.hrw.org/iff/traveling/jung/index.html

Afin de recevoir, par courrier électronique, les derniers développements dans le travail de Human Rights Watch et les documents de présentation générale de l'organisation sur la crise du 11 septembre et ses conséquences (en anglais), envoyer un message vierge à : afghanistan-subscribe@topica.com

Afin de contribuer à notre travail d'urgence et nous aider à faire face aux dépenses extraordinaires que nous sommes maintenant obligés d'engager, consulter : http://www.hrw.org/donations//default.asp?dtype=sept11


Interdiction internationale de recourir aux enfants soldats

Le 12 février 2002, un nouveau traité interdisant de recourir aux enfants pour en faire des combattants entrera en vigueur après avoir obtenu le 12 novembre, les dix ratifications nécessaires. Depuis 1998, Human Rights Watch a joué un rôle moteur dans la campagne pour une interdiction mondiale de recourir aux enfants soldats. Nos travaux de recherche ont contribué à attirer l'attention de la communauté internationale sur ce problème urgent. Nous avons travaillé pour influencer la négociation du traité et avons mené des actions de lobbying en faveur d'une vaste ratification. Le traité interdit le recrutement forcé, la conscription et l'utilisation, dans des conflits armés, d'enfants de moins de 18 ans.

Les actions de Human Rights Watch en faveur de la défense de cette cause ont contribué à la formulation d'une disposition, dans une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies en date du 20 novembre, exigeant du Secrétaire Général qu'il soumette au Conseil une liste des gouvernements et groupes armés qui recrutent et utilisent des enfants soldats. Etre ainsi montré publiquement du doigt devant le Conseil de Sécurité devrait faire honte aux contrevenants et renforcer les efforts en faveur de la fin de l'utilisation des enfants comme soldats.

Ce que vous pouvez faire
Vous pouvez aider à mettre un terme à l'utilisation d'enfants soldats en encourageant les gouvernements du monde entier à signer et ratifier le Protocole Facultatif de la Convention relative aux Droits de l'Enfant concernant l'implication des enfants dans des conflits armés. Pour des exemples de lettres et une liste de pays sur lesquels se concentrer en priorité, consulter :
http://www.hrw.org/campaigns/crp/action/index.htm

Pour plus d'informations sur le travail de Human Rights Watch concernant les droits des enfants, consulter :
En anglais : http://www.hrw.org/children
En français : http://www.hrw.org/french/children/



La justice mise à mal dans les territoires relevant de l'Autorité Palestinienne

Les personnes détenues par l'Autorité Palestinienne sont fréquemment soumises à la torture et n'ont pas accès à des procès justes. Le nouveau rapport de Human Rights Watch "Justice mise à mal : comment assurer un équilibre entre sécurité et droits humains dans le système judiciaire palestinien" apporte des informations sur des cas d'arrestations arbitraires, de détention prolongée sans inculpation ni procès et d'interrogatoires sans accès à un avocat. Cinq personnes sont mortes en détention au cours des 14 mois couverts par le rapport. La branche exécutive de l'Autorité Palestinienne - qui comporte le Président Yasser Arafat, ses ministres, la police et diverses forces de sécurité - a gravement mis à mal l'indépendance du judiciaire et l'état de droit et n'est pas parvenu à traduire en justice les militants responsables d'attaques contre des civils israéliens. Les réponses d'Israël à l'actuelle "intifada", dont les graves restrictions à la liberté de mouvement et la destruction des infrastructures des forces palestiniennes de maintien de l'ordre, ont aggravé la détérioration du système judiciaire palestinien. Le rapport comporte des recommandations détaillées en faveur de mesures que l'Autorité Palestinienne, le gouvernement d'Israël et les gouvernements des pays bailleurs devraient prendre afin d'améliorer la situation. La publication de ce rapport a été couverte par la BBC, Ha'aretz, The Financial Times, The Jerusalem Post (page de couverture) ainsi que par d'autres médias arabes et hébreux.

Pour lire le rapport en ligne :
En anglais : http://www.hrw.org/reports/2001/pa/
En hébreu : http://www.hrw.org/reports/2001/pa/sumrecs.hb.pdf
En arabe : http://www.hrw.org/arabic/mena/list/text/pal-r1.htm


Discrimination dans les écoles israéliennes

Les citoyens arabes palestiniens d'Israël représentent pratiquement un quart des écoliers d'Israël. Cependant, sur pratiquement tous les points, les enfants arabes palestiniens reçoivent une éducation de qualité inférieure à celle des enfants juifs. Scolarisés dans des établissements gérés par le gouvernement israélien mais séparés des enfants juifs, les écoles des citoyens arabes palestiniens ont des effectifs plus chargés, avec moins de professeurs par enfant et sont en beaucoup moins bon état. Certaines écoles manquent de bibliothèques, de conseillers et de matériel de jeux récréatifs. Les écoliers arabes palestiniens bénéficient de moins de programmes d'éveil et de soutien ainsi que de services d'éducation spécialisée que les enfants juifs. De nombreuses communautés n'ont pas de jardins d'enfants pour les trois-quatre ans. Le nouveau rapport de Human Rights Watch "Seconde classe : discrimination à l'encontre des enfants arabes palestiniens dans les écoles israéliennes" se fonde sur des enquêtes conduites par Human Rights Watch dans vingt-six écoles arabes et juives et sur des statistiques nationales compilées par le gouvernement israélien. HRW a sorti le rapport en Israël et a rencontré des responsables locaux d'ONG et des responsables du gouvernement dont le Directeur Général du Ministère de l'Education, le Président du Comité sur l'Enfance de la Knesset et un membre du Comité sur l'Education de la Knesset. La sortie du rapport a été couverte sur Ha'aretz, The Jerusalem Post et sur les radios arabes et hébraïques.

Pour lire le communiqué de presse en français : http://www.hrw.org/french/press/2001/israel1205.htm
Pour lire le rapport en ligne : http://www.hrw.org/reports/2001/israel2/
Pour télécharger le résumé et les recommandations en hébreu : http://www.hrw.org/reports/2001/israel2/sumrec.hb.pdf
En arabe : http://www.hrw.org/arabic/hr-global/list/tsxt/chr12-1.htm

Ce que vous pouvez faire :

Ecrire au ministre israélien de l'Education et aux membres de la Knesset pour les presser d'amender les lois sur l'éducation afin d'interdire la discrimination dans l'éducation, d'allouer des ressources de façon équitable entre écoliers juifs et arabes et de réduire les écarts dans l'éducation entre Juifs et Arabes. Pour des exemples de lettres et des coordonnées, consulter : http://www.hrw.org/campaigns/israel/schools/index.htm


Leader indépendantiste tué en Papouasie

Samedi soir 10 novembre, Theys Eluay a été enlevé et assassiné en bordure de Jayapura, la capitale de la Papouasie alors qu'il rentrait chez lui après avoir assisté à une cérémonie célébrant le Jour des Héros, au siège local de l'armée indonésienne. Theys était président du Papoua Presidium Council, un forum pour l'accès pacifique à l'indépendance. Le personnel de HRW à Washington, DC a contribué à formuler et faire circuler une lettre signée par plusieurs membres du Congrès exprimant une vive inquiétude quant à la mort de Theys. Les signataires sont notamment Tom Lantos, un important démocrate membre du Comité de la Chambre des Représentants sur les Relations Internationales et John Conyers, Président du Comité Judiciaire de la Chambre des Représentants. La lettre appelait la Présidente Megawati et le gouvernement indonésien à mettre sur pied une équipe d'enquêteurs indépendants afin qu'ils examinent les circonstances qui ont conduit au meurtre de Theys. La lettre exprimait une inquiétude sur le fait que cette mort pourrait sérieusement menacer une solution pacifique au conflit qui secoue la province la plus orientale de l'Indonésie. Il a été fait mention de cette lettre dans Tempo, un influent magazine d'information en Indonésie.

Pour en savoir plus : http://www.hrw.org/press/2001/11/indonesia1111.htm


Justice en Colombie

En juillet 1997, des paramilitaires travaillant avec l'armée colombienne ont tué plus de trente habitants de Mapiripán, Meta. Le général Jaime Uscátegui était impliqué dans le massacre et a été condamné par un tribunal militaire à seulement quarante mois de prison. Dans un communiqué de presse publié en février 2001, Human Rights Watch a critiqué la sentence prononcée contre le Général comme étant beaucoup trop clémente et a renouvelé son appel pour que les enquêtes sur les violations des droits humains commises par des officiers des forces de sécurité soient faites et jugées par des cours civiles et non par des tribunaux militaires. Auparavant, Human Rights Watch avait recueilli des preuves considérables démontrant comment les soldats sous les ordres d'Uscátegui avaient aidé les paramilitaires à planifier, exécuter et couvrir le massacre. Le 14 novembre, la Cour Constitutionnelle de Colombie a annulé la sentence du tribunal militaire et ordonné un nouveau procès civil pour le général Uscátegui. HRW critique depuis longtemps les cours militaires comme l'un des piliers de l'impunité en Colombie et a fait de la traduction en justice des responsables de violations des droits humains une pièce centrale de son travail de défense à Washington, Genève, Bruxelles et Bogotá.

Lire les communiqués de presse à :
http://www.hrw.org/press/2001/02/colombia0213.htm
Pour en savoir plus sur les droits humains en Colombie : http://www.hrw.org/americas/colombia.php


Militants pour l'environnement libérés au Mexique

Aux côtés d'autres groupes, Human Rights Watch a fait pression, avec succès, en faveur de la libération des militants mexicains pour l'environnement, Rodolfo Montiel Flores et Teodoro Cabrera García. Montiel et Cabrera ont été emprisonnés pour usage de drogue et armes à feu en 1999 après avoir protesté contre les dégâts écologiques causés dans leur état natal du Guerrero. En juillet 2000, la Commission mexicaine des droits humains a conclu que Montiel et Cabrera avaient été illégalement détenus et apparemment torturés par des soldats qui avaient fabriqué des preuves ensuite utilisées pour les inculper. En juillet 2001, cependant, une cour fédérale a maintenu leur inculpation. Le Président Fox les a libérés le 8 novembre. Cette année, HRW a écrit deux lettres à l'administration Fox concernant ce cas.

Les enquêtes militaires protégent les abus de l'armée

Le système judiciaire mexicain laisse actuellement aux autorités militaires la charge d'enquêter sur les abus de l'armée et de traduire les coupables en justice. A cause de cet arrangement, de graves violations des droits humains demeurent impunies. Le 5 décembre, HRW a publié le rapport "Injustice militaire : le Mexique échoue à punir les abus de l'armée" lors d'une conférence de presse à Mexico. Le rapport examine de façon détaillée cinq cas dans lesquels des civils de Guerrero ont rapporté les atrocités commises par des soldats. En dépit de preuves crédibles appuyant leurs dires, les autorités militaires ne sont allées jusqu'à l'inculpation que dans l'un des cas - et seulement après l'encerclement d'un camp militaire par des habitants du coin et leur refus de le quitter tant que le gouvernement ne promettrait pas une enquête approfondie. Le rapport appelle le Mexique à ôter de la compétence de l'armée tous les cas impliquant des violations des droits humains. Le rapport a été couvert au Mexique dans La Reforma et dans de longs articles du El Universal et La Jornada. Internationalement, ce rapport a été couvert par le New York Times, le Wall Street Journal, l'Agence France-Presse, l'AP et Reuters Latin American News Service.

Les 4 et 5 décembre, l'auteur du rapport, Daniel Wilkinson, le Directeur Exécutif de Human Rights Watch, Ken Roth et Jose Miguel Vivanco, le Directeur Exécutif de la Division Amériques de HRW ont rencontré le Président Vicente Fox pour discuter du contenu du rapport et d'autres sujets urgents concernant les droits humains, dont la ratification de la Loi sur la Cour Pénale Internationale et la création d'un nouveau poste de procureur spécial ayant pour la première fois pouvoir de traiter en justice, dans une cour civile, tout type d'abus. HRW a également rencontré des membres du cabinet Fox, dont le Ministre des Affaires Etrangères, le Ministre de l'Intérieur, l'Attorney General, le Conseiller en matière de sécurité nationale et le Sous-secrétaire pour les droits humains et la démocratie ainsi que des défenseurs locaux des droits humains à Mexico.

Lire le rapport en ligne : http://www.hrw.org/reports/2001/mexico/
En espagnol : http://www.hrw.org/spanish/informes/2001/injusticia_militar.html
Pour en savoir plus sur les droits humains au Mexique : http://www.hrw.org/americas/mexico.php


Ajouter une bannière à votre page web
Vous pouvez manifester votre soutien à la cause des droits humains et à Human Rights Watch en ajoutant une bannière à votre page web. Les bannières HRW sont disponibles en plusieurs couleurs et tailles. Consulter : http://www.hrw.org/banner/


Devenir membre ou verser une contribution
A l'approche de la fin d'une année qui fut remplie de défis immenses, Human Rights Watch voudrait vous remercier d'avoir soutenu son travail. Grâce à vous, nous pouvons conduire des recherches sérieuses, défendre efficacement la cause des droits humains et réaffirmer de façon impartiale les grands principes des droits humains. Si vous ne l'avez pas encore fait, nous vous demandons de verser ou de renouveler votre don à Human Rights Watch cette année. Nous apprécions votre engagement à nos côtés, dans les efforts que nous menons.

Votre don à Human Rights Watch nous permettra de continuer à suivre de près la réponse aux crimes du 11 septembre, à poursuivre nos enquêtes sur la situation des droits humains dans plus de 70 pays et à susciter des pressions pour que cessent les abus. Human Rights Watch n'accepte pas de soutien financier de quelque gouvernement ou agence gouvernementale que ce soit. Chaque enquête que nous entreprenons, chaque campagne de défense que nous lançons et chaque rapport que nous produisons sont uniquement financés par les contributions généreuses d'individus et de fondations privées.

Pour en savoir plus sur comment devenir membre de HRW ou pour faire un don en ligne, par téléphone ou par courrier, consulter : http://www.hrw.org/donations/


Nouvelles - août 2001
Nouvelles - juillet 2001