Human Rights Watch News Updates

Nouvelles - octobre 2001

Conséquences des Attaques du 11 septembre

Message de Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch :
Il n'a jamais été plus important qu'actuellement de réaffirmer notre engagement en faveur des principes fondamentaux des droits humains.
Les attaques du 11 septembre contre les Etats-Unis ont choqué le monde entier. Des milliers de personnes ont perdu la vie en quelques minutes. Ce qui rend ces morts particulièrement révoltantes est précisément le fait que les victimes étaient des personnes civiles innocentes et nullement des cibles légitimes.
Tandis que les Etats-Unis se préparent à la guerre, nous devons nous souvenir à quel point les vies de ceux qui ne prennent part ni à la violence, ni aux combats sont précieuses. Comme les employés du World Trade Center, les hommes et les femmes d'Afghanistan ne méritent pas de mourir.
Dans les semaines et les mois à venir, nous, personnel de Human Rights Watch ferons tous les efforts nécessaires pour veiller à ce que toutes les parties dans ce conflit armé, apparemment désormais inévitable, se conforment au droit humanitaire international. Nous aurons des équipes de chercheurs déployées dans toute l'Asie centrale et méridionale pour enquêter sur tout manquement au devoir d'épargner les civils et pour insister sur la nécessité de protéger les réfugiés qui ont fuit les combats. Là où la police est impliquée dans la traduction en justice des coupables présumés, nous veillerons à ce que les critères internationaux du maintien de la loi soient appliqués. Et dans les pays où la peur des attaques terroristes est la plus forte, nous porterons la plus grande attention à toute discrimination contre des musulmans, des personnes d'origine arabe ou asiatique et d'autres personnes de couleur qui pourraient être injustement prises pour cibles, dans ce climat politique tendu.
Le temps est à la confusion et à une vision polarisée des choses mais un principe demeure constant : les droits humains appartiennent équitablement à tout individu de la planète. Il s'agit là d'une idée puissante mais qui nécessite d'être défendue de toute urgence en ce moment.
Depuis les attaques du 11 septembre, Human Rights Watch a exprimé haut et fort la nécessité de défendre les droits humains. Nous suivons de près ce qui se passe à travers le monde, y compris la crise des réfugiés en Afghanistan, les crimes motivés par la haine aux Etats-Unis, les délibérations aux Nations Unies et la répression partout dans le monde faite au nom de "l'anti-terrorisme". Notre mise en garde contre le fait que des gouvernements utilisaient le prétexte de l'anti-terrorisme pour exercer une répression a été reprise par la BBC, le Los Angeles Times et le Washington Post. Nous surveillons les développements en matière de législation à Washington et exerçons une pression sur les leaders des Etats-Unis et de l'Union Européenne pour qu'ils fassent de la protection des droits humains une part intégrante du combat contre le terrorisme.

Pour en savoir plus sur la réponse de Human Rights Watch aux attaques du 11 septembre en français: consultez: http://www.hrw.org/french/campaigns/september11/
Pour savoir plus en anglais

Pour la réponse de Human Rights Watch aux attaques du 11 septembre, ainsi que pour connaître les dernières nouvelles, consultez notre site.http://www.hrw.org/campaigns/september11
Si vous souhaitez des suggestions sur ce que vous pouvez faire, consultez : http://www.hrw.org/campaigns/september11/action.htm
Pour des détails sur les cas de répression opportuniste au nom de l'anti-terrorisme, consultez : http://www.hrw.org/campaigns/september11/opportunismwatch.htm
Pour toute information sur les droits humains et la crise des réfugiés en Afghanistan, voir: http://www.hrw.org/campaigns/afghanistan
Pour toute information sur les droits humains au Pakistan, voir : http://www.hrw.org/campaigns/sasia/pakistan
Pour toute information sur les droits humains en Ouzbékistan, voir : http://www.hrw.org/campaigns/cenasia/uzbekistan.shtml
Pour des détails sur ce que vous pouvez faire pour empêcher les crimes motivés par la haine, consultez : http://www.hrw.org/campaigns/september11/hatewatch.htm
Pour contribuer à notre travail d'urgence et nous aider à couvrir les dépenses extraordinaires que nous sommes actuellement obligés d'engager, consultez : http://www.hrw.org/donations//default.asp?dtype=sept11

Dîner annuel de Human Rights Watch : Réaffirmer les droits humains
Tandis que le monde pleure la perte de tant d'innocents suite aux attaques du 11 septembre contre les Etats-Unis, la période est aussi propice à s'engager de nouveau dans la défense des idéaux de justice et de dignité humaine au cœur des valeurs fondamentales des droits humains. Nous vous prions de vous joindre à nous pour le premier dîner annuel de Human Rights Watch à Londres, le 18 octobre prochain. L'évènement honorera quatre individus qui parlent au nom de la justice dans leurs pays, la Tchétchénie, l'Inde, la Jordanie et la Sierra Leone. Notre dîner annuel à New York aura lieu le 7 novembre avec des défenseurs des droits humains venus d'Ouzbékistan, d'Indonésie et du Soudan, suivi par le dîner de Los Angeles le 12 novembre et le dîner de San Francisco, le 15 novembre.
Pour plus d'informations ou pour acheter vos billets, consultez : http://www.hrw.org/community

Défense des droits a la Conférence des Nations Unies contre le racisme

Une délégation de huit membres de Human Rights Watch conduite par Joel Motley, membre du Conseil d'administration et Reed Brody, directeur de la communication extérieure, a participé à la Conférence Mondiale Contre le Racisme, la Discrimination Raciale, la Xénophobie et l'Intolérance qui y est associée (WCAR) à Durban, Afrique du Sud (du 31 août au 7 septembre). HRW a joué un rôle essentiel dans plusieurs victoires en matière de programmes qui ont ouvert la voie à de futures actions militantes sur des questions telles que la protection des populations migrantes et des réfugiés, la réparation des conséquences de l'esclavage, l'application équitable de la justice criminelle et l'obtention de droits à la nationalité égaux pour les femmes.
HRW a également joué un rôle important dans la condamnation des critiques déplacées formulées contre Israël au forum des ONG (du 28 août au 1er septembre) et dans la protestation contre le départ des Etats-Unis. Les commentaires de HRW sur ces deux questions ont obtenu une couverture médiatique dans le monde entier.
Le document final de la Conférence a appelé les gouvernements à adopter de larges programmes destinés à lutter contre l'intolérance et la discrimination à l'encontre des 150 millions de migrants, à travers le monde, y compris des campagnes d'éducation et de prévention des préjugés sur les lieux de travail. Le document demande aux pays de combattre l'intolérance contre les réfugiés et de protéger les 30 millions de personnes, au moins, déplacées à l'intérieur de leurs propres pays. La Conférence a accompli un geste significatif - en faveur duquel Human Rights Watch avait également fait campagne - en demandant aux pays d'accorder aux femmes le droit de transmettre leur nationalité à leurs enfants et à leurs époux, au même titre que les hommes, droit qui leur est refusé dans de nombreux pays, en particulier au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Le document final a également demandé aux pays d'être vigilants en matière de bavures policières, de poursuivre en justice les responsables de tels actes et de supprimer "les délits de faciès". Le document a aussi encouragé les états à financer des initiatives de lutte contre le racisme et des campagnes de conscientisation dans les écoles et dans les media. Il encourage enfin les gouvernements à collecter des données décomposées en fonction de la race, ce qui est un premier moyen de repérer puis de corriger les discriminations existant en matière de santé, d'accès aux services gouvernementaux et d'administration de la justice.
Sur une autre question clé également soulignée par HRW, la Conférence a reconnu que l'esclavage et le commerce des esclaves "sont des crimes contre l'humanité et qu'ils auraient toujours dus être reconnus comme tels". La Conférence a déclaré que les gouvernements avaient une "obligation morale" de "prendre les mesures appropriées pour stopper et inverser les conséquences durables de ces pratiques". Il s'agit d'une reconnaissance historique du crime que constitue l'esclavage et de l'obligation morale d'en réparer les conséquences encore dommageables aujourd'hui.
Au milieu des controverses qui ont agité le Forum des ONG, une autre grande victoire de la Conférence a été la mobilisation sans précédent des victimes du racisme provenant de communautés du monde entier, comme les Dalits ou "intouchables" de l'Asie du Sud (voir ci-dessous), les Roms d'Europe et les Afro-Latinos qui ont clairement formulé leurs doléances dans l'agenda international.
Pendant la conférence, Human Rights Watch a publié deux rapports qui se sont concentrés sur le conflit ethnique en Côte d'Ivoire et la discrimination liée à l'appartenance à une caste dans le monde. "Le nouveau racisme : la manipulation politique de l'appartenance ethnique en Côte d'Ivoire" et "La discrimination de caste : une préoccupation mondiale." Les deux rapports ont reçu une très grande attention à Durban et dans la presse. Pour plus d'informations sur HRW et la Conférence Mondiale Contre le Racisme, consultez : http://www.hrw.org/french/onu/race/plan-2001-fr.htm

La Conférence Mondiale Contre le Racisme et la question des castes

Les actions de lobbying menées par Human Rights Watch ont permis que la question de la discrimination basée sur l'appartenance à une caste soit inscrite au programme, tant du Forum des ONG que de celui de la conférence inter-gouvernementale. Le travail de Human Rights Watch sur la question des castes a débuté avec le rapport "Des personnes brisées : la violence de caste contre les Intouchables en Inde". Cette publication a été le catalyseur de la formation de la Campagne Nationale Indienne pour les droits humains des Dalits. La campagne, à laquelle plus de 100 ONG participent dans plus de 12 états indiens, s'est aussi jointe à des organisations solidaires de cette cause dans plus d'une douzaine de pays, dont la plupart sont membres de l'International Dalit Solidarity Network, formé par Human Rights Watch, en mars 2000.
A la Conférence, plus de 200 membres représentant les groupes pré-cités, dont 160 activistes Dalits d'Inde ont travaillé aux côtés de Smita Narula, chercheur à la Division Asie de HRW. Ils se sont manifestés par des protestations, des groupes de travail entre ONG, une intense activité de lobbying auprès du gouvernement et des programmes culturels. Le 29 août 2001, HRW a fait paraître "Discrimination de caste : une préoccupation mondiale". Le rapport montre que plus de 250 millions de personnes à travers le monde continuent de souffrir de ce qui est souvent un apartheid caché fait de ségrégation et d'esclavage des temps modernes ainsi que d'autres formes extrêmes de discrimination, d'exploitation et de violence. Dans la préparation de la Conférence, une pression locale et internationale croissante a conduit le gouvernement du Népal à annoncer qu'il allait rendre illégale la discrimination fondée sur l'appartenance à une caste. Le travail de la campagne dans la mobilisation d'un mouvement de masse en Inde a également forcé plusieurs partis politiques, ainsi que la Commission Nationale des Droits Humains, en Inde même, à prendre des décisions sans précédent contre la censure exercée par le gouvernement à l'égard des discussions sur la question des castes, lors de la Conférence Mondiale Contre le Racisme.
Les pressions forcenées du gouvernement indien ont conduit à un retrait de dernière minute de certaines allusions, dans les documents de la Conférence, à la discrimination fondée sur " le travail et la descendance ", une référence à la situation des Dalits. En se battant pour maintenir les questions de caste hors du document final, l'Inde n'a fait qu'encourager la volonté de la communauté internationale de procéder à un examen scrupuleux de la situation. Il faut cependant porter au crédit de certains autres gouvernements leur soutien à la cause défendue par le regroupement Dalit et leur mise en avant d'une inquiétude mondiale croissante concernant la discrimination basée sur l'appartenance à une caste.

Pour toute information complémentaire sur la campagne pour mettre fin à discrimination de caste, consultez : http://www.hrw.org/campaigns/caste/ Pour toute information complémentaire sur HRW et la Conférence Mondiale Contre le Racisme, consultez : http://www.hrw.org/campaigns/race/

Faire de la Cour Criminelle Internationale une réalité

Le 3 octobre, la République centrafricaine est devenue le quarante et unième pays à ratifier le Statut de Rome de la Cour Criminelle Internationale. Nous avons maintenant parcouru plus des deux tiers du chemin pour faire de la Cour, avec les 60 ratifications requises, une réalité. La Cour Criminelle Internationale va compléter les systèmes judiciaires nationaux existants. Ce sera un tribunal permanent qui va enquêter sur les individus accusés de crimes contre l'humanité, de génocide et de crimes de guerre et les juger.
L'établissement de la CCI a été l'un des plus grands combats institutionnels de Human Rights Watch. Plus récemment, en septembre, des responsables de Human Rights Watch ont assisté à la 8ème réunion de la Commission de préparation de la CCI durant laquelle les détails de fonctionnement de la Cour ont été mis au point. Pendant cette réunion, de nombreux pays ont renouvelé leur soutien à la CCI et le Pérou et la Suisse ont annoncé leur intention de ratifier le Statut de Rome prochainement. Le 25 septembre, HRW a publié "Le travail de la Cour Criminelle Internationale : un livret pour l'application du Statut de Rome" qui explique les principales obligations des Etats parties selon le Statut de Rome et discute comment le mettre en application dans les lois nationales.

Pour en savoir plus sur la Cour Criminelle Internationale, consultez : http://www.hrw.org/campaigns/icc/


Interdire les mines antipersonnel

Le 27 août, l'Erythrée a signé le Traité sur l'Interdiction des Mines et le 27 septembre, le Nigeria le signait à son tour. Il ne reste aujourd'hui plus que quatre pays africains en dehors du traité. Au total, 142 pays ont maintenant adhéré au traité parmi lesquels 121 sont des Etats parties. En septembre, la Campagne Internationale pour Interdire les Mines a fait paraître son troisième rapport annuel, "Rapport de l'Observatoire des Mines Antipersonnel : vers un monde sans mines", anticipant la troisième Rencontre des Etats parties, au Nicaragua. Human Rights Watch, l'un des membres fondateurs de l'ICBL, était responsable de la relecture finale et de la production de ce rapport, au titre de coordinateur de l'Observatoire des Mines Antipersonnel.

Pour toute information complémentaire, consultez : http://www.hrw.org/arms/

Publications Récentes

Violence Contre Les Enfants

La violence contre les enfants est un problème plus important que ce que les gouvernements veulent bien reconnaître et elle est souvent exercée par des fonctionnaires de l'état. Le rapport de Human Rights Watch : "Des proies faciles : violence contre les enfants à travers le monde" rapporte des cas de coups, de torture, de travail forcé, d'agressions sexuelles et de meurtres par la police ou d'autres représentants de l'ordre, des employeurs et des professeurs. Le rapport est paru à Genève le 28 septembre dernier, journée que le Comité des Nations Unies sur les Droits de l'Enfant a consacré à la violence contre les enfants. Le rapport appelle les gouvernements à prendre des mesures plus strictes pour protéger les enfants des abus et presse les Nations Unies de lancer une étude internationale sur la violence contre les enfants. La version électronique de ce rapport présente sommaire et recommandations en espagnol, en français et en arabe ainsi que des exemples de lettres que vous pouvez écrire et d'actions que vous pouvez mener à bien pour contribuer à stopper la violence contre les enfants, dans le monde.

Lisez notre coupure de presse sur : http://www.hrw.org/press/2001/09/target0928.htm Consultez le rapport en ligne et agissez maintenant sur : http://www.hrw.org/reports/2001/children

Macédoine

Les troupes du gouvernement macédonien ont commis de graves abus lors d'une offensive au mois d'août qui a tué dix civils, dans le village albanais de Ljuboten. Le rapport, "Crimes contre les populations civiles : abus commis par les forces macédoniennes à Ljuboten, 10-12 août 2001", accuse les troupes de police macédonienne d'avoir tué dix civils et brûlé au moins vingt-deux maisons, abris et magasins au cours de leur attaque, systématiquement menée dans le village, de maison en maison, le 12 août dernier. Le rapport paru le 5 septembre a reçu une bonne couverture dans les media américains, européens et macédoniens, y compris dans le New York Times et sur CNN. Le Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie, chargé d'enquêter sur les accusations de crimes de guerre en ex-Yougoslavie a contacté Human Rights Watch pour fournir des preuves et des coordonnées de témoins. Le Tribunal a envoyé des enquêteurs en Macédoine pour décider s'il devait lancer une enquête complète. Bien que le ministre macédonien de l'Intérieur, Ljube Boskovski, ait rejeté sans ambages toute responsabilité dans les attaques, le Ministre de la Défense Vlado Buckovski a affirmé que les affirmations du rapport devaient être vérifiées.

Lisez notre communiqué de presse sur : http://www.hrw.org/press/2001/09/macedonia-0905.htm
Lisez le rapport en-ligne sur : http://www.hrw.org/reports/2001/macedonia Regardez notre galerie de photos sur : http://www.hrw.org/campaigns/macedonia/photos

Côte d'Ivoire

Les représentants les plus importants du gouvernement en Côte d'Ivoire ont incité à une violente xénophobie qui menace de déstabiliser le pays. "Le nouveau racisme : la manipulation politique de l'ethnicité en Côte D'Ivoire", décrit les atrocités commises pendant les élections présidentielles et parlementaires d'octobre et de décembre 2000. Il se fonde sur de longs entretiens avec des victimes et des témoins, à Abidjan, à la fin de l'année 2000 et au début de l'année 2001. Le rapport est paru le 28 août, à la veille d'une conférence de réconciliation nationale initiée par le président Laurent Gbagbo pour mettre fin à 20 mois d'instabilité politique. La parution a été largement couverte par les media régionaux et plus de 500 personnes ont téléchargé la version électronique disponible sur notre site web : http://www.hrw.org/french/reports/ivorycoast

Afrique du Sud

Dans le rapport "Protection inégale : la réponse de l'Etat aux crimes violents contre les fermes d'Afrique du Sud", Human Rights Watch accuse le gouvernement sud-africain de ne pas parvenir à protéger efficacement les habitants des zones d'agriculture commerciale contre des crimes violents. Les habitants noirs des fermes sont les plus sévèrement affectés par cet échec du gouvernement et entre tous, les femmes noires sont les plus exposées. (27 août).

Lisez le communiqué de presse sur : http://www.hrw.org/press/2001/08/safrica0822.htm
Lisez le rapport en ligne sur : http://www.hrw.org/reports/2001/safrica2
Commandez le rapport en ligne sur :
http://store.yahoo.com/hrwpubs/unprotstatre.html

Indonesie/ Aceh

Le rapport, "La guerre à Aceh" examine le rôle des forces indonésiennes de sécurité dans les exécutions sans jugement, les disparitions, la torture et les châtiments collectifs. Il présente les efforts déployés par ces forces pour restreindre les droits à la liberté d'expression, de réunion et d'association, en particulier à l'encontre des étudiants. Il constate l'absence de recours disponibles pour les victimes des violations des droits humains. Le rapport est paru le 20 août, tandis que la présidente Megawati et le gouvernement indonésien passaient en revue leur politique à Aceh. La parution et les révélations du rapport ont été largement couvertes par les media indonésiens. Le rapport a été salué pour sa profondeur par nombre de gouvernements et d'ONG impliqués dans la résolution de conflits. De manière générale, les organisations de défense des droits humains à Aceh ont soutenu le rapport car il formule des critiques sur les rebelles que ces organisations ne peuvent pas faire elles-mêmes.
En prévision de la visite de la Présidente Megawati à Washington (19-21 sept.), HRW a fourni des documents de présentation et des informations aux membres du Congrès, aux media, à la Banque Mondiale et aux décideurs américains qui vont être amenés à la rencontrer. Megawati a été sommée de prendre des mesures concrètes pour réformer le système judiciaire et pour poursuivre les coupables d'abus, y compris dans les zones en conflit comme Aceh. Human Rights Watch a été cité dans la presse, critiquant la décision de Bush de lever l'interdiction sur la vente d'armes américaines à l'Indonésie, avant que ces réformes ne soient effectives.

Lisez le communiqué de presse sur : http://www.hrw.org/press/2001/08/waraceh.htm Lisez le rapport en-ligne sur : http://www.hrw.org/reports/2001/aceh Commandez le rapport en ligne sur : http://store.yahoo.com/hrwpubs/inwarinac.html

Chine
Avec la parution d'un rapport, "Liberté d'expression et Internet en Chine", HRW a appelé les media et les sociétés d'informatique en relation d'affaires avec la Chine à travailler à lever les contrôles gouvernementaux (1er août).

Lisez en ligne sur : http://www.hrw.org/backgrounder/asia/china-bck-0701.htm Lisez le communiqué de presse sur : http://www.hrw.org/press/2001/08/china-0801.htm

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