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(New York, le 30 décembre 2014) – Au deuxième anniversaire d'une rébellion qui a plongé la République centrafricaine dans un chaos sanglant, Human Rights Watch a diffusé aujourd'hui une présentation multimédia basée sur le produit de plusieurs missions de recherche effectuées dans le pays en 2014.

Avec des vidéos et des textes sur des thèmes comme « Les combattants », « La vie dans la brousse », « Pris entre deux feux », « Les enfants de la guerre », « L'enfer de Bangui », « Un quartier détruit », « Les héros » et « Exode », cette présentation offre un aperçu des violations des droits humains découvertes par l’un des chercheurs de Human Rights Watch, Peter Bouckaert, travaillant avec le photographe Marcus Bleasdale.

La République centrafricaine est plongée dans une crise profonde depuis le début de l'année 2013, quand les rebelles de la coalition Séléka, à majorité musulmane, se sont emparés du pouvoir à l'issue d'une campagne caractérisée par des meurtres généralisés de civils, des incendies et pillages d'habitations et d'autres crimes graves. Vers le milieu de l'année 2013, des groupes se dénommant anti-balaka se sont organisés pour combattre la Séléka. Les anti-balaka ont alors commencé à commettre des attaques de représailles à grande échelle contre les civils musulmans à Bangui et dans les régions de l'ouest du pays. Des milliers de personnes ont été tuées et des centaines de milliers ont été déplacées du fait de ce conflit.

Des Casques bleus des Nations Unies s'efforcent de faire respecter un fragile cessez-le-feu, mais de nombreuses personnes déplacées vivent toujours dans la crainte de la violence et sont dans l'incapacité de retourner chez elles.

« La paix est fragile aujourd'hui en République centrafricaine », a déclaré Peter Bouckaert, directeur de la division Urgences à Human Rights Watch. « Il est d'une importance critique de raconter l'histoire de la dislocation de ce pays, au moment où la communauté internationale a du mal à y réagir de manière appropriée. »
 

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