Human Rights Watch News

Nouvelles - juin 2002

Violence ethnique en Afghanistan

En avril, Human Rights Watch a publié "Le prix des crimes commis par les Talibans : abus contre les Pachtounes dans le nord de l'Afghanistan" (Paying for the Taliban's crimes: Abuses Against Ethnic Pashtuns in Northern Afghanistan). L'ONU a ensuite distribué des copies de la traduction de ce rapport aux seigneurs de la guerre opérant dans cette région. Un article en date du 10 mai paru dans le Christian Science Monitor rapporte que "l'homme fort le plus important dans le nord de l'Afghanistan", le Général Abdul Rashid Dostum, "a réprimandé plus de 90 commandants pour de présumées atrocités commises par leurs soldats après la chute des Talibans. Le Général Dostum, assis aux côtés de son principal rival, le Général Ostad Atta Muhammed et de deux autres seigneurs de la guerre, a contraint des commandants provenant de la zone composée de cinq provinces, contrôlée par Dostum, à écouter chaque horrible détail contenu dans les 52 pages du rapport de Human Rights Watch qui lui avait été remis au cours du week end par les Nations Unies. Le rapport affirme que des atrocités ont été commises par les propres forces militaires de Dostum, principalement composées d'Ouzbeks ainsi que par des soldats hazara et tadjik. Une description est donnée de Dostum mettant en garde ses commandants contre les chercheurs de Human Rights Watch : "Vous devez faire attention à l'avenir. Ce sont des hommes dangereux … Ils peuvent vous traduire devant une cour internationale de justice s'ils ont des preuves sur vos actions." Il aurait également affirmé : "Ces accusations avancées par la communauté internationale me tuent. 'Que se passe-t-il à Mazar avec ces meurtres collectifs ? Pourquoi êtes-vous si cruel ?' … Si l'un de mes commandants commet ce type d'actions, je le tuerai demain." Un tel discours ne représente pas la méthode que préfère Human Rights Watch pour la mise en œuvre de ses recommandations mais constitue néanmoins un message fort.

Pour lire le rapport en anglais: http://www.hrw.org/reports/2002/afghan2/
Pour commander le rapport : http://store.yahoo.com/hrwpubs/afpayfortalc.html

Israël annonce la fin du recours aux boucliers humains civils

Le 3 mai, Human Rights Watch a publié "Jénine : les opérations militaires des FDI" (Jenin: IDF Military Operations), qui apporte des informations, entre autres abus, sur le recours aux boucliers humains civils au cours de l'opération militaire dans le camp de réfugiés de Jénine. Quelques jours seulement après notre rencontre avec le conseiller légal des Forces de Défense Israéliennes et en réponse à un contentieux lancé par des groupes locaux de défense des droits humains, principalement sur la base des recherches de HRW, les FDI ont donné l'ordre d'interdire la prise d'otages et le recours aux boucliers humains. Les FDI se sont également engagées à étudier la pratique consistant à exiger des civils qu'ils apportent leur assistance aux opérations militaires des FDI, une pratique largement étudiée dans le rapport de HRW datant d'avril intitulé "Aux heures sombres" (In the Dark Hour). Human Rights Watch suivra de près le respect de ces engagements pris par Israël.

Pour lire "Jenin: IDF Military Operations" : http://hrw.org/reports/2002/israel3/
Pour commander le rapport : http://store.yahoo.com/hrwpubs/jenidfmilop.html
Pour lire "In a Dark Hour: The Use of Civilians During IDF Arrest Operations" : http://hrw.org/reports/2002/israel3/
Pour écouter un entretien avec Peter Bouckaert, chercheur sur les situations d'urgence à Human Rights Watch : http://www.hrw.org/audio/2002/peter/
Pour consulter les Nouvelles du mois dernier sur la publication du rapport sur Jénine : http://www.hrw.org/update/2002/05.html

S'opposer aux attaques américaines contre la Cour Pénale Internationale

La Cour Pénale Internationale est un tribunal international permanent qui jugera les individus responsables d'avoir commis les pires crimes contre les droits humains. Cette Cour représente l'un des développements internationaux en matière de droits humains les plus importants des 50 dernières années. Cependant, les Etats Unis continuent de s'opposer à cette Cour. Le 6 mai, le Président George W. Bush a effectivement "retiré sa signature" du traité créant cette Cour. En plus de cet acte sans précédent, le gouvernement américain cherche à conclure des accords avec d'autres pays, ainsi qu'avec les Nations Unies, pour soustraire les citoyens américains du champ d'intervention de la Cour. Tout aussi inquiétant, l'"American Servicemember's Protection Act" (ASPA) fait son chemin au Congrès. L'ASPA interdirait toute coopération entre les Etats Unis et la CPI, punirait les états qui se joignent à la Cour et irait jusqu'à autoriser le Président à "utiliser tous les moyens nécessaires et appropriés" pour libérer tout membre du personnel américain ou allié détenu par la Cour.

Pour agir maintenant : Rejoignez-nous pour faire connaître votre point de vue au gouvernement américain. Contactez votre représentant au Congrès ou l'Ambassade des Etats Unis dans votre pays. Pour des coordonnées et des exemples de lettres, consulter l'adresse suivante : http://www.hrw.org/campaigns/icc/action.htm Pour en savoir plus sur la Cour Pénale Internationale en francais: http://www.hrw.org/campaigns/icc/

Violence soutenue par l'état au Nigeria

Des groupes d'autodéfense dans le sud est du Nigeria sont responsables de graves abus contre les droits humains, qui sont tolérés et parfois activement soutenus et encouragés par les autorités gouvernementales de l'état concerné. "Les Bakassi Boys : la légitimation du meurtre et de la torture" (The Bakassi Boys: the Legitimization of Murder and Torture), un rapport conjoint de Human Rights Watch et du Centre for Law Enforcement Education ( CLEEN) basé à Lagos, apporte des informations sur de nombreuses exécutions extrajudiciaires et des centaines de cas de torture et de détentions arbitraires perpétrés par les "Bakassi Boys", un groupe d'autodéfense créé en 1998 pour combattre les vols à main armée. Les gouvernements des états ont fourni aux Bakassi Boys des bureaux, des uniformes et des véhicules et ils assurent également le paiement de leurs salaires. Dans l'état d'Anambra, une loi a été adoptée en août 2000 afin de reconnaître officiellement le groupe comme le Anambra State Vigilante Services. La publication du rapport, lancé lors d'une conférence de presse à Lagos, a été couverte par le BBC World Service, la Deutsche Welle, Radio NL, RFI, Channel Africa, VOA, Reuters, l'AFP et l'AP, ainsi que par la plupart des journaux nationaux nigérians. Plusieurs chaînes de télévision ont diffusé des entretiens avec Innocent Chukwuma, Directeur Exécutif de CLEEN et Carina Tertsakian, chercheuse à HRW.

Ailleurs au Nigeria, une commission d'enquête sur la violence dans l'état de Benue ainsi que dans d'autres états du centre du pays a commencé ses audiences à Abuja. Nous avons remis notre rapport d'avril sur les massacres, "Revanche des militaires à Benue : une population attaquée" (Military Revenge in Benue: A Population Under Attack).

Pour lire "Les Bakassi Boys : la légitimation du meurtre et de la torture," Resume et Recommendations en français : http://www.hrw.org/french/reports/nigeriabakassi/bakassi
Pour lire "The Bakassi Boys: the Legitimization of Murder and Torture" : http://www.hrw.org/reports/2002/nigeria2/
Pour commander le rapport : http://store.yahoo.com/hrwpubs/nigbakboy.html

Agressions des états marocain et espagnol contre les enfants migrants non accompagnés



Chaque année, des milliers d'enfants marocains, certains âgés de dix ans seulement, entrent seuls en Espagne, sans papiers officiels. Beaucoup arrivent via les villes portuaires espagnoles de Ceuta et Melilla où ils doivent affronter des brutalités policières de la part des forces de l'ordre espagnoles ainsi que du personnel des centres d'accueil pour enfants. Ils sont également soumis aux coups et aux extorsions de biens pratiqués par d'autres enfants dans les centres, aux refus arbitraires d'avoir accès à un enseignement et à des soins de santé, à des procédures arbitraires pour déterminer leur âge et à des expulsions sommaires vers le Maroc. Les enfants expulsés vers le Maroc affrontent généralement les coups assénés par la police et des détentions dans des conditions précaires, avant d'être lâchés dans la rue où ils doivent se débrouiller seuls.

Le 7 mai, à Madrid, Human Rights Watch a publié "Vers qui se tourner : abus des états espagnol et marocain contre les enfants migrants non accompagnés" (Nowhere to Turn: State Abuses on Unaccompanied Migrant Children by Spain and Morocco). La presse espagnole a assuré une excellente couverture du rapport, en particulier après la convocation par des responsables locaux à Melilla d'une réunion d'un conseil d'urgence au cours de laquelle ils ont annoncé qu'ils allaient cesser d'offrir des services aux enfants non accompagnés nouvellement arrivés. Lors de cette réunion, ces responsables ont aussi menacé de commencer à expulser des enfants et ont appelé le gouvernement central à reprendre les pouvoirs dévolus à Melilla, en 1997. La crise qui a suivi a contraint le gouvernement central à réaffirmer son engagement à assurer la prise en charge des enfants non accompagnés et à remédier à son incapacité à coordonner avec le Maroc les rapatriements d'enfants. Au même moment, le traitement réservé aux enfants migrants non accompagnés a été intégré dans le débat plus vaste sur la politique d'immigration espagnole et européenne.

Pour lire le communiqué de presse : http://www.hrw.org/press/2002/05/spain0507.htm
Pour lire le rapport : http://www.hrw.org/reports/2002/spain-morocco/
Pour commander le rapport : http://store.yahoo.com/hrwpubs/spainnowtotu.html
Le communiqué de presse et le résumé du rapport sont également disponibles en espagnol, français et arabe aux adresses mentionnées ci-dessus.

Pour lire des témoignages d'enfants migrants à Ceuta et Melilla : http://www.hrw.org/press/2002/05/spain0507-testimony.htm

Ce que vous pouvez faire :
Ecrivez aux responsables gouvernementaux du gouvernement national espagnol, à Ceuta et Melilla et à ceux du Maroc. Pour des coordonnées et des exemples de lettres, consulter l'adresse suivante : http://www.hrw.org/campaigns/spain/
Pour en savoir plus sur les enfants non accompagnés : http://www.hrw.org/campaigns/spain/learn_kids.htm
Pour en savoir plus sur les droits humains des migrants en Europe de l'ouest : http://www.hrw.org/campaigns/migrants/

Droits humains, Etats Unis et Asie du Sud Est

Lors d'une mission de plaidoyer en Indonésie, en avril, Mike Jendrzejczyk, HRW a informé la presse à Jakarta sur une nouvelle proposition du Département d'Etat de fournir des fonds américains, des formations et des équipements à l'armée indonésienne. Ces mesures permettraient de contourner les restrictions actuelles en matière de droits humains quant à la coopération militaire entre les Etats Unis et l'Indonésie. Ceci a conduit à des articles dans le New York Times et le Far Eastern Economic Review. A son retour à Washington, Mike a poursuivi ses actions de lobbying contre cette proposition et a publié un éditorial dans le LA Times. Le projet de loi contenant cette proposition devrait être voté prochainement.

Lire l'éditorial : http://www.hrw.org/editorials/2002/indonesia0520.htm
Pour en savoir plus sur les droits humains en Indonésie : http://www.hrw.org/asia/indonesia.php

Lorsque Mahatir Mohamad, Premier Ministre de Malaisie, s'est rendu à Washington le 14 mai, Human Rights Watch a fait circuler un document de présentation générale sur les tentatives du gouvernement Mahatir d'utiliser le terrorisme pour justifier une loi draconienne, le Internal Security Act, permettant de détenir des opposants politiques ainsi que d'autres personnes sans inculpation ni procès. Nos documents ont été largement cités dans la presse, au moment de la visite du Premier Ministre, privant Mahatir de certains bénéfices en matière de relations publiques. HRW a été cité par le Washington Post, la BBC, l'Australia Financial Review, Reuters, l'AFP et CNN. Les informations provenant de HRW ont également pénétré la Malaisie via Internet (contournant ainsi la presse officielle sous contrôle).

Lire le document de présentation générale : http://www.hrw.org/backgrounder/asia/malaysia-bck-0513.htm
Pour en savoir plus sur les droits humains en Malaisie : http://www.hrw.org/asia/malaysia.php

Ouzbékistan : inquiétude quant à la décision de la BERD sur Tachkent

Tachkent, capitale de l'Ouzbékistan, a été sélectionnée pour accueillir la réunion annuelle de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), en mai 2003. La BERD a été établie en 1991 afin de promouvoir le développement du secteur privé dans les pays de l'ancien bloc soviétique. Le document fondateur de la Banque précise que la Banque a pour vocation d'aider les pays de la région qui se sont engagés en faveur "des principes fondamentaux de la démocratie multipartite, l'état de droit, les droits humains et l'économie de marché." Comme le révèle une étude bien documentée sur le bilan de l'Ouzbékistan en matière de droits humains, le gouvernement ouzbek est encore très loin de tous ces critères.

En mai 2002, Human Rights Watch s'est joint à cinquante-trois autres organisations non-gouvernementales pour écrire au Président de la BERD, Jean Lemierre afin d'exprimer une inquiétude quant à l'impact négatif de la tenue de cette réunion à Tachkent. Au cœur des arguments avancés, se trouvent la question du respect par l'Ouzbékistan des droits humains et celle de la crédibilité de la Banque, en tant qu'institution défendant la démocratie, les droits humains et l'état de droit. Cette lettre s'inscrit dans une campagne d'une année lancée par Human Rights Watch pour promouvoir des réformes en Ouzbékistan, en préalable à la réunion de la BERD, en 2003.

Le lancement de la campagne avait été prévu de façon à coïncider avec la présente réunion annuelle, qui s'est tenue à Bucarest, les 19 et 20 mai. Une délégation de Human Rights Watch a participé à la réunion afin de faire connaître nos préoccupations et de discuter avec des représentants de la BERD, dont le Président Lemierre, du rôle de la BERD en Ouzbékistan. Pour Human Rights Watch, ce n'est que si la Banque insiste sur la nécessité de progrès concrets en matière de droits humains, avant la réunion annuelle, qu'elle pourra empêcher le gouvernement ouzbek de présenter la tenue de cette réunion comme une approbation de ses politiques répressives. Dans sa déclaration à la fin de la réunion annuelle 2002, Lemierre a souligné que le choix de Tachkent comme lieu pour la tenue de la réunion 2003 "avait été décidé […] avant que je ne sois président de la Banque," et que tenir une réunion annuelle "est une incitation à faire des progrès et non un chèque en blanc."

Pour en savoir plus sur la campagne, les droits humains en Ouzbékistan et consulter une carte interactive de Tachkent : http://www.hrw.org/campaigns/uzbekistan/

Ce que vous pouvez faire :
Cherchez à savoir si les ministres des finances ou du budget de votre pays siègent au Conseil des Gouverneurs de la BERD, l'organe de décision le plus important de la Banque. Contactez des journalistes, des investisseurs, des membres du parlement et vos ministres des finances et des affaires étrangères pour exprimer votre inquiétude quant à la décision de la BERD de tenir sa réunion annuelle, en 2003, à Tachkent. Encouragez les vivement à veiller à ce que la Banque mette en avant, auprès du gouvernement ouzbek, la nécessité que soient réalisés des progrès concrets en matière de droits humains, avant la réunion.

Pour en savoir plus : http://www.hrw.org/campaigns/uzbekistan/action.htm

Réunion spéciale des Nations Unies sur les enfants

Du 8 au 10 mai, des responsables du monde entier, des milliers d'ONG et des centaines d'enfants se sont rassemblés dans l'enceinte des Nations Unies à New York pour une session spéciale de l'ONU sur les enfants, à la suite du Sommet Mondial sur les enfants de 1990. Cette réunion avait pour objectif d'examiner les progrès accomplis, sur la décennie écoulée, concernant les enfants et d'adopter un nouveau plan international d'action pour les dix années à venir. Human Rights Watch a joué un rôle essentiel lors de cette réunion mais aussi par le biais de ses efforts, déployés sur une phase préparatoire de deux ans, en faveur d'un plan pour les enfants centrés sur leurs droits. HRW a convoqué un Caucus sur les droits des enfants impliquant des centaines d'ONG nationales et internationales. Cet organe est devenu la première instance de lobbying pour la réunion. Le Caucus a réussi à ajouter au plan d'action de la réunion, certains aspects cruciaux, comme les questions des enfants soldats, du travail des enfants et de la violence contre les enfants. Le Caucus a permis que s'expriment d'importantes critiques publiques contre les Etats Unis et leur refus de ratifier la Convention relative aux droits de l'enfant. Le seul autre pays n'ayant pas ratifié cette convention est la Somalie.

Pour en savoir plus : http://www.hrw.org/press/2002/05/unchildrenqa0502.htm

Trafic d'êtres humains en Italie

En participant à une conférence, à Rome, sur "les dimensions en matière de droits humains du trafic d'êtres humains", Widney Brown, Directrice des actions de plaidoyer pour la Division droits des femmes de Human Rights Watch, a rencontré des responsables du ministère italien des affaires étrangères afin d'exprimer ses préoccupations quant aux récits recueillis par HRW sur les déportations sommaires de victimes de trafic d'êtres humains de l'Afrique vers le Nigeria, quel que soit leur pays d'origine. Lors de cette rencontre, HRW a obtenu une clarification sur la politique italienne et a reçu l'engagement du gouvernement de revoir la mise en application de ces politiques.

Lire "A Human Rights Approach to the Rehabilitation and Reintegration into Society of Trafficked Victims," Conférence de Rome : http://www.hrw.org/backgrounder/wrd/trafficked-victims.htm

La peine de mort aux Etats Unis

Moratoire dans le Maryland :
Le 9 mai, le gouverneur Parris Glendening a imposé un moratoire sur les exécutions capitales, dans le Maryland en attendant que l'état achève une étude sur les préjugés raciaux dans le recours à la peine de mort. Sur les 13 hommes qui attendent d'être exécutés dans le Maryland, 9 sont africains américains. Tous sauf un ont été reconnus coupables d'avoir tué des victimes blanches, même si la vaste majorité des victimes de meurtres, dans le Maryland, sont des Africains Américains. Au cours des dernières années, une coalition de mouvements de terrain a activement fait pression sur le gouverneur et l'assemblée pour mettre un terme aux exécutions. En mars, cette coalition a remporté une victoire significative lorsque la chambre des délégués du Maryland a adopté un moratoire par 82 voix contre 54. Au Sénat, un représentant a fait de l'obstruction pour empêcher le vote à la majorité qui était attendu de cette chambre. En 2000, le gouverneur de l'Illinois, George Ryan a déclaré le premier moratoire du pays, citant la libération des couloirs de la mort de 13 prisonniers dont les condamnations avaient été faussées.

Pour consulter le communiqué de presse de HRW relatif au moratoire du Maryland : http://www.hrw.org/press/2002/05/maryland0509.htm

Pour en savoir plus et s'engager contre la peine de mort aux Etats Unis : http://www.hrw.org/campaigns/deathpenalty/

Campagne en Californie :
Les efforts du California Committee South pour aider à rassembler des signatures en faveur d'un moratoire sur les exécutions en Californie ont culminé le 1er mai 2002, lorsque 700 marcheurs se sont rassemblés à Sacramento afin de remettre au gouverneur Gray Davis, une pétition de 89 000 signatures. Le 2 mai, le HRW's Los Angeles Young Advocates a participé à une campagne d'appels auprès des membres du conseil de la ville de Los Angeles pour obtenir leur soutien au moratoire. Les membres du Conseil ont reconnu avoir été submergés d'appels ce jour-là. Young Advocates et des membres du CCS ont également pris part à une soirée célébrant la campagne pour le moratoire, le 2 mai avec pour invité d'honneur, Ed Asner.

Suppression d'une publicité faisant allusion aux viols dans les prisons

En réponse à de nombreuses protestations, 7up a décidé de cesser la diffusion d'une publicité télévisée nationale prenant à la légère le problème du viol dans les prisons. Human Rights Watch a été l'une des 100 organisations de défense des droits humains, de lutte contre le VIH/SIDA, pour les droits en prison ou contre la violence sexuelle, signataires de la lettre de l'organisation Stop Prison Rape adressée à Dr Pepper/Seven Up, Inc. La publicité, créée par Young & Rubicam, était diffusée pendant des programmes à destination de la jeunesse sur les chaînes américaines et sur le câble.

Pour en savoir plus sur les travaux de HRW concernant les prisons aux Etats Unis : http://www.hrw.org/prisons/

Pour en savoir plus sur Stop Prisoner Rape : http://www.igc.org/spr/


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