Human Rights Watch News

Nouvelles - mars 2002

Crise des réfugiés afghans

La chute du régime taliban n'a pas mis fin à la situation d'urgence des réfugiés afghans qui dure depuis des décennies. 3,5 millions de réfugiés sont toujours au Pakistan et en Iran, la grande majorité d'entre eux ayant rejoint ces pays avant le conflit armé actuel. Bien que 140 000 Afghans soient rentrés chez eux en provenance du Pakistan et d'Iran au cours des six dernières semaines, 50 000 nouveaux réfugiés ont fui de l'Afghanistan vers le Pakistan au cours de la même période. Le rapport de Human Rights Watch, "Politique de la porte fermée : réfugiés afghans au Pakistan et en Iran" (Closed Door Policy: Afghan Refugees in Pakistan and Iran) met en garde contre un rapatriement précipité des réfugiés afghans alors que les conditions en Afghanistan sont encore instables. Les chercheurs de HRW sur le terrain ont interrogé des centaines de réfugiés appartenant à divers groupes ethniques, dont des femmes et des filles qui craignent la poursuite des abus en Afghanistan. De plus, avec la fermeture des frontières, la plupart des réfugiés ont dû se rabattre sur des routes dangereuses et non officielles pour se rendre au Pakistan. Beaucoup ont été battus à des postes de contrôle irréguliers où ils n'ont pu se permettre de payer des pots de vin exorbitants. Aux points de contrôle officiels, les familles ont été battues ou ont dû attendre dans des conditions sordides, sans nourriture, eau ni sanitaires, dans l'espoir qu'on les laisserait entrer sur le territoire. Une fois au Pakistan, les réfugiés ont été harcelés et emprisonnés parce qu'ils n'avaient pas de papiers d'identité. Ils ont également subi des coups administrés par la police pakistanaise lorsqu'ils faisaient la queue pour la nourriture dans les camps.

Human Rights Watch travaille avec le personnel du sénateur américain Wellstone sur un projet de loi incorporant un certain nombre de recommandations du rapport sur la protection des réfugiés. La publication du rapport a été couverte par Reuters, Europa Press, l'Agence France-Presse, UN Radio, CNN, The Hindu, The Dawn, The Independent, The Christian Science Monitor et la BBC (en anglais, en farsi et en pachtou).

Pour lire le rapport en ligne : http://www.hrw.org/reports/2002/pakistan/index.htm Pour commander le rapport : http://store.yahoo.com/hrwpubs/closdoorpolr.html Pour voir des photos : http://www.hrw.org/campaigns/afghanistan/photos/

Assistance militaire américaine après le 11 septembre

Depuis le 11 septembre, le gouvernement américain a étendu son assistance militaire en direction de nouveaux gouvernements engagés dans de graves abus dont torture, assassinats politiques, détentions illégales, persécution religieuse et attaques contre des civils lors de conflits armés. Publié le 15 février, le rapport "Relations dangereuses : changements dans l'assistance militaire américaine après le 11 septembre" (Dangerous Dealings: Changes in US Military Assistance after September 11) conclut que le Congrès et l'administration Bush ont déshonoré la politique des droits humains en levant les sanctions sur les transferts d'armes qui pesaient contre des pays aux maigres bilans en matière de droits humains et en raccourcissant les temps nécessaires à l'approbation de tels transferts.

Le 9 janvier par exemple, les Etats Unis ont récompensé le Tadjikistan pour son soutien à la guerre contre le terrorisme en levant une interdiction vieille de huit ans sur les ventes d'armes, malgré le lourd passé du Tadjikistan en matière de torture, répression de l'opposition politique et des médias et arrestations pour telle ou telle appartenance religieuse.

Pour lire le rapport en ligne : http://hrw.org/reports/2002/usmil/
Pour commander le rapport : http://store.yahoo.com/hrwpubs/dandealchant.html

Exploitation des femmes et des filles au Guatemala

Des dizaines de milliers de Guatémaltèques travaillant comme employées de maison et dans le secteur des maquilas (industries de la confection) sont confrontées à une discrimination de large ampleur soutenue ou tolérée par le gouvernement. Le gouvernement refuse aux employées de maison de jouir des droits du travail les plus fondamentaux, dont le droit, par ailleurs reconnu, à une journée de travail de huit heures et à un salaire minimum. Ces employées de maison sont également soumises à un niveau de harcèlement sexuel significatif. Les employeurs du secteur des maquilas exigent fréquemment des femmes à la recherche d'un emploi qu'elles déclarent si elles sont enceintes et souvent, refusent aux employées enceintes le plein bénéfice des avantages liés à la maternité. Les ouvrières des deux secteurs se heurtent à des obstacles pour accéder aux soins de santé en matière de reproduction.

Le 12 février, lors d'une conférence de presse à Guatemala City, Human Rights Watch a rendu public le rapport "De la maison à l'usine : discrimination sexuelle dans la main d'œuvre du Guatemala" (From the Household to the Factory: Sex Discrimination in the Guatemalan Labor Force") qui apporte des informations relatives à cette discrimination. Au Guatemala, le contenu du rapport a été évoqué par les deux principaux réseaux de télévision, deux quotidiens et au moins cinq chaînes de radio. BBC Mundo et CNN espagnol ont présenté des entretiens avec la personne en charge de cette recherche à HRW, Jude Sunderland. Le New York Times et le Wall Street Journal ont également publié un article sur le rapport. Lors de sa visite au Guatemala, Sunderland a rencontré le nouveau ministre du travail, des membres du Congrès, un fonctionnaire du Ministère de l'Economie, des représentants du secteur privé, le médiateur du bureau des droits humains au gouvernement, l'ambassade de Corée du Sud et l'ambassade américaine, entre autres. Le nouveau ministre du travail, Victor Hugo Godoy a rencontré HRW au cours de sa première journée à ce poste et a accepté d'apporter son soutien à d'importantes réformes du code du travail afin de fournir des protections et droits égaux aux employées de maison. Il a également accepté d'améliorer la coordination entre d'autres agences gouvernementales afin d'améliorer le suivi des droits du travail dans le secteur des maquilas. Enfin, il a reconnu la nécessité de renforcer l'Unité de travail sur les femmes au sein de son ministère.

Pour lire le rapport en ligne : http://www.hrw.org/reports/2002/guat/
Pour commander le rapport : http://store.yahoo.com/hrwpubs/guatfromhous.html

Justice au Soudan

Le 1er février, Human Rights Watch a écrit au Président Omar Hassan Al-Bashir afin de condamner le système judiciaire soudanais pour avoir prononcé des peines aussi barbares que des amputations et des morts par lapidation. La lettre mettait en évidence le cas de Abok Alfau Akok, jeune femme chrétienne de dix-huit ans appartenant à l'ethnie Dinka. Le 8 décembre 2001, un tribunal pénal de Nyala, au sud Darfur, a condamné Mme Akok à la mort par lapidation après l'avoir déclarée coupable d'adultère. Mme Akok n'a pas bénéficié d'assistance juridique pendant son procès et était enceinte au moment de sa condamnation. Le procès s'est déroulé en arabe, ce qui n'est pas sa langue et aucune traduction des débats n'a été fournie afin de s'assurer qu'elle comprenait parfaitement la charge portée contre elle. L'homme avec lequel elle aurait soi-disant eu des relations sexuelles n'a pas été jugé. Jemera Rone, chargée de recherches à HRW a également soulevé ce cas lors d'une réunion avec le ministre soudanais des Affaires Etrangères, Mustafa Osman Ismael lors de sa visite à Washington, DC le 6 février. Le 9 février, la cour d'appel est revenue sur la peine de mort et a renvoyé l'affaire devant le tribunal pénal où le 12 février, la jeune femme a été condamnée à soixante-quinze coups de fouet. Ceux-ci lui ont été immédiatement administrés (dans l'intervalle entre les deux jugements, elle avait accouché). Elle fait actuellement appel du refus qui lui a été signifié de porter en appel cette seconde condamnation. Elle a été libérée de prison et se trouve actuellement avec son enfant et des membres de sa famille.

Pour en savoir plus : http://hrw.org/press/2002/02/sudan-0201.htm

Le Mexique libère un défenseur des droits humains

Le Général José Francisco Gallardo a été emprisonné en 1993 après avoir écrit un article appelant à la création d'un bureau de médiation pour les droits humains. Un tribunal militaire l'a déclaré coupable d'actes de corruption mineurs et l'a condamné à 28 ans de prison, peine totalement disproportionnée par rapport aux crimes qu'il aurait commis. Gallardo a affirmé que ses supérieurs militaires avaient fabriqué de toutes pièces les accusations portées contre lui afin de le réduire au silence.

Le Général Gallardo a été libéré le 7 février après pratiquement neuf années derrière les barreaux. HRW a mis en avant le cas du Général Gallardo dans ses trois derniers rapports mondiaux, dans le rapport de 1999 intitulé "Injustice systématique : torture, "disparitions" et exécutions extrajudiciaires au Mexique" (Systematic Injustice: Torture, "Disappearance", and Extrajudicial Execution in Mexico) et dans le rapport 2001, "Injustice militaire : échec du Mexique à punir les abus de l'armée" (Military Injustice: Mexico's Failure to Punish Army Abuses).

Pour en savoir plus sur les droits humains au Mexique : http://www.hrw.org/americas/mexico.php

Liberté d'expression en Turquie

Human Rights Watch et ses partenaires ONG ont enregistré une victoire en faveur de la liberté d'expression en Turquie avec l'acquittement, le 13 février, de l'éditeur Fatih Tas. Tas avait été inculpé de diffusion de "propagande séparatiste" pour avoir publié un livre de Noam Chomsky décrivant les violations des droits humains dans le sud est de la Turquie, où vit une importante population kurde. L'essai en question intitulé "Perspectives pour la paix" (Prospects for Peace) comprend un commentaire relatif à la répression des Kurdes pour lequel Chomsky reconnaît "s'être largement appuyé sur les rapports de HRW, avec quelques citations directes."

Fatih Tas a été acquitté en un temps record, le premier jour de son procès. Encouragé par HRW, Chomsky a assisté au procès. Il a demandé à être qualifié de coaccusé tel que le permet le droit turc. Le chercheur de HRW en charge de la Turquie, Jonathan Sugden, accompagnait Chomsky. Le procès ainsi que la visite de Chomsky ont été largement couverts en Turquie, y compris le défi lancé par Chomsky au gouvernement et au système judiciaire d'entreprendre de vastes changements dans leur approche de la liberté d'expression.

Pour en savoir plus sur les droits humains en Turquie : http://www.hrw.org/europe/turkey.php

Torture, disparitions et exécutions hors de tout cadre légal en Tchétchénie

"Passées sous silence : torture, disparitions forcées et exécutions extrajudiciaires lors de vastes opérations en Tchétchénie" (Swept Under: Torture, Forced Disappearances, and Extrajudicial Killings during Sweep Operations in Chechnya) apporte des informations sur les atteintes systématiques aux droits humains commises par les forces russes contre les civils en Tchétchénie. Une délégation de HRW, le groupe russe de défense des droits humains, Mémorial et Médecins sans Frontières ont rencontré des représentants de l'administration et du Congrès américains, les pressant d'utiliser au mieux la prochaine session de la Commission des Nations Unies sur les Droits de l'Homme ainsi que la visite du Président Bush, en mai, en Russie pour faire pression sur le gouvernement russe afin qu'il améliore son bilan en matière de droits humains. Le New York Times a consacré un article entier au rapport.

Pour lire le rapport en ligne : http://www.hrw.org/reports/2002/russchech/

Migrants et demandeurs d'asile dans les îles Canaries

Le gouvernement espagnol viole les droits des migrants et des demandeurs d'asile qui arrivent illégalement sur les côtes espagnoles. Le rapport "L'autre visage des îles Canaries : violations des droits des migrants et des demandeurs d'asile" (The Other Face of the Canary Islands: Rights Violations Against Migrants and Asylum Seekers) critique les conditions de détention inférieures aux normes ainsi que les droits de procédure inadéquats garantis aux migrants et aux demandeurs d'asile à leur arrivée sur les îles espagnoles de Fuerteventura et de Lanzarote. Le rapport a déclenché un vif débat sur les droits des migrants en Espagne. Le 26 février, Enrique Fernández-Miranda y Lozana, Secrétaire d'Etat en charge de l'immigration est apparu devant le Parlement pour évoquer le rapport et la situation des migrants dans le site de Fuerteventura. Il a a déclaré que notre rapport était "hors de propos et se trompait de cible". Le même jour, le médiateur s'est rendu sur le site et a confirmé l'exactitude du rapport.

Le rapport a reçu une large couverture médiatique en Espagne, sur la radio nationale, dans les principaux journaux et à la télévision ainsi que sur les ondes de radio françaises, sur la Deutsche Welle, la BBC, dans The Guardian et dans le magazine marocain, Demain. Notre rapport ainsi que les coordonnées du Ministère de l'Intérieur sont aussi transmis aux touristes sur les plages de Fuerteventura par un groupe de membres d'ONG locales se désignant elles-mêmes par le nom de Forum de Fuerteventura. En commençant par Castillo Beach, le groupe a déjà distribué 500 copies du rapport.

Pour lire le rapport en ligne : http://hrw.org/reports/2002/spain/ En espagnol : http://hrw.org/informes/2002/spain.html En français : http://hrw.org/french/reports/spain/spain.htm Pour commander le rapport : http://store.yahoo.com/hrwpubs/otfacofcanis.html

Comment agir

Ecrivez aux autorités espagnoles afin de les presser de garantir aux migrants et aux demandeurs d'asile un traitement humain et juste. Pour un exemple de lettre et les coordonnées des personnes auxquelles l'adresser : http://www.hrw.org/campaigns/spain/action.htm En espagnol : http://www.hrw.org/campaigns/spain/actionsp.htm

Falungong, jeux olympiques et Président Bush en Chine

En 1999, le gouvernement chinois a interdit le Falungong, variante d'un ancien système d'exercice et de méditation. Le gouvernement a qualifié le Falungong de "culte mauvais" et s'est lancé dans une campagne agressive, parfois violente contre ses adeptes, campagne qui se poursuit en toute impunité. Cette répression est à l'image de la campagne du gouvernement pour éliminer toutes les organisations sociales et religieuses perçues comme des menaces au pouvoir du Parti communiste et pour soumettre toutes les autres à un strict contrôle bureaucratique. Le rapport, "Méditation dangereuse : la campagne de la Chine contre le Falungong" (Dangerous Meditation: China's Campaign Against Falungong) relate de façon complète l'émergence du Falungong en Chine et la réponse apportée par le gouvernement.

Le rapport a été publié en préalable de la première visite officielle du Président Bush à Beijing. Afin de s'assurer que les questions des droits humains figureraient en bonne place dans l'agenda du Président Bush et dans la couverture médiatique qui s'en suivrait, HRW a rencontré des responsables du Département d'Etat et de la Maison Blanche, plusieurs semaines avant ce voyage. HRW a également témoigné lors de la première audience publique de la nouvelle Commission Exécutive du Congrès sur la Chine (Congressional-Executive Commission), a suscité des courriers de sénateurs de premier plan à l'attention de Bush sur des questions et des cas clefs en matière de droits humains. Enfin, les propos de l'organisation ont été considérablement cités dans les médias américains et internationaux qui ont couvert le voyage de Bush.

Pour lire le rapport en ligne : http://www.hrw.org/reports/2002/china/ Pour commander le rapport en ligne : http://store.yahoo.com/hrwpubs/danmedchinca.html Pour lire le document de présentation générale de HRW sur les droits humains en Chine : http://hrw.org/backgrounder/asia/china_update.htm Comment agir
L'agressive campagne chinoise pour accueillir les Jeux Olympiques de 2008 s'est accompagnée d'un durcissement des contrôles sur les libertés fondamentales, même lorsque les membres du Comité International Olympique et les officiels chinois avançaient l'argument selon lequel les jeux seraient une bonne chose pour les droits humains. Merci d'écrire au Président du Comité International Olympique pour le presser d'établir un comité d'observation des droits humains. Joignez-vous à la campagne de HRW pour une action de lobbying auprès de Coca Cola, l'une des plus grosses compagnies sponsorisant les Jeux Olympiques afin que Coca Cola utilise son influence auprès des autorités chinoises et du Comité International Olympique pour promouvoir les droits humains en Chine.

Pour agir : http://www.hrw.org/press/2002/02/china0208.htm

Abolir la peine de mort aux Etats Unis

Human Rights Watch s'oppose à la peine capitale en toute circonstance à cause de sa nature cruelle et inhumaine. En Californie, nous nous joignons au groupe Californiens pour un moratoire sur les exécutions afin de rassembler des preuves de l'engagement des Californiens en faveur d'un moratoire. Le groupe Californiens pour un moratoire sur les exécutions envisage de présenter, le 1er mai 2002, au gouverneur, Gray Davis, une pétition comportant 100 000 signatures. La Californie se place au sixième rang national en matière d'erreurs dans l'application de la peine capitale. Les groupes Jeunes défenseurs (Young Advocates) de HRW à Los Angeles et San Francisco ont contribué à la campagne en rassemblant des signatures pour la pétition et des soutiens institutionnels.

Vous pouvez contribuer à cette action en signant notre pétition en ligne et en encourageant vos amis à faire de même : http://www.hrw.org/campaigns/deathpenalty/ca/

Depuis le retour de la peine de mort en 1976, au moins 35 personnes souffrant d'un handicap mental ont été exécutées. Les Etats Unis sont l'un des rares pays au monde autorisant encore l'exécution de délinquants handicapés mentaux. Contactez des gouverneurs d'état pour les presser d'empêcher l'exécution de prisonniers handicapés mentaux.
Pour agir : http://www.hrw.org/campaigns/deathpenalty/gov/

Presser le représentant de votre état de promulguer une législation interdisant l'exécution de personnes souffrant d'un handicap mental : http://www.hrw.org/campaigns/deathpenalty/stateleg.htm

Pour en savoir plus : http://www.hrw.org/campaigns/deathpenalty/index.htm

Les membres de HRW font pression sur le gouvernement américain concernant le Protocole sur les enfants soldats

Human Rights Watch, Amnesty International et d'autres membres de la Campagne américaine pour interdire l'utilisation des enfants soldats ont organisé, le 12 février, une manifestation sur les marches du Capitole afin de marquer l'entrée en vigueur du Protocole relatif aux enfants soldats. Des membres de la campagne portaient de géantes mains rouges, symboles de la campagne pour interdire le recours aux enfants soldats ainsi que des mains plus petites réalisées par des écoliers du Massachusetts, de l'Ohio et de Washington, DC. Lors de cette manifestation, la sénatrice Barbara Boxer a annoncé qu'elle présiderait, le 7 mars, une audience du Comité du Sénat sur les Relations Etrangères pour examiner le protocole. Ceci représentera un pas important vers la ratification américaine. Le sous secrétaire d'état adjoint, Michael Southwick, s'est également exprimé pour affirmer le soutien de l'administration Bush au protocole. Cet événement s'inscrit dans une série d'autres manifestations dans plus de 20 pays pour marquer l'entrée en vigueur du protocole. En Californie, le groupe de travail étudiant de HRW (HRW student task force) a également organisé une série d'événements dans des lycées et des universités de la région. L'une de ces manifestations à UCLA s'est déroulée en présence de Ishmael Beah, ancien enfant soldat de Sierra Leone.

HRW, en tant que membre de la campagne américaine, a également été à l'origine d'une Semaine nationale d'appels sur les enfants soldats qui s'est déroulée du 5 au 12 février afin de susciter des appels téléphoniques et l'envoi de messages électroniques aux membres du Comité du Sénat sur les Relations Etrangères favorables à la ratification du protocole par les Etats Unis. Le groupe de travail étudiant de HRW a estimé qu'il avait à lui seul généré presque 1000 appels.

Pour en savoir plus : http://www.hrw.org/press/2002/02/childsoldiers0212.htm Pour vous joindre à la campagne pour la ratification sur les enfants soldats : http://www.hrw.org/campaigns/crp/action/


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