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Liban : les forces de sécurité ont recouru à une force excessive contre les manifestants

La police anti-émeute a tiré sur des foules avec des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur des foules de personnes

Des manifestants en fuite, suite à des tirs des gaz lacrymogènes par la police anti-émeute à Beyrouth, au Liban, le 18 octobre 2019. © 2019 Tariq Keblaoui

(Beyrouth) – Les forces de sécurité libanaises ont fait un usage excessif de la force contre des manifestants le 18 octobre, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. La police anti-émeute de la Force de sécurité intérieure a tiré des gaz lacrymogènes sur des milliers de manifestants en grande partie pacifiques, y compris des enfants, au centre-ville de Beyrouth. L'armée a pris le contrôle de ces zones, en utilisant parfois une force excessive, pendant que la police anti-émeute tirait des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur des manifestants en fuite.

Les manifestations antigouvernementales ont débuté dans la soirée du 17 octobre, après l’annonce par le gouvernement d’un projet de nouvelles taxes, y compris sur l’application de messagerie WhatsApp. Le projet a été suspendu après plusieurs heures, suite à l’indignation populaire suscitée. Cependant, les manifestations se sont poursuivies à travers le pays, en guise d’une forme de protestation plus générale à l’égard de la situation économique difficile du pays.

« Au lieu de protéger les manifestants qui demandaient des réformes, les forces de sécurité libanaises ont agi avec violence et procédé à des arrestations, les ont battus et arrêtés, se comportant de manière plus critiquable que les manifestants eux-mêmes », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.

Communiqué complet en anglais : en ligne ici.

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