Africa - West

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IV. ENSEMBLE DES MASSACRES DE CIVILS D'OCTOBRE 1996 À AOÛT 1997

Les sept mois de guerre entre l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre (AFDL) et les Forces Armées Zaïroises (FAZ) ont été marqués par de très graves violations des droits de l'Homme et du Droit international humanitaire. Les tueries, à la fois de civils congolais et des réfugiés, ont toujours cours au moment de la rédaction de ce rapport. Cette vue d'ensemble résume la tendance générale des tueries au Congo, depuis le déclenchement des hostilités en octobre 1996 jusqu'en août 1997.

La plupart des tueries et des autres exactions, du mois d'octobre 1996 au mois d'août 1997, ont été commises par des individus appartenant à trois groupes distincts : les FAZ et les mercenaires de l'ex-Président Mobutu ; les anciennes Forces Armées Rwandaises (ex-FAR) et les milices des camps; et l'AFDL, formée à la fois par les troupes de Kabila et de militaires de plusieurs pays voisins, dont le Rwanda, l'Ouganda, l'Angola et le Burundi. D'autres milices armées, selon certaines sources, s'en sont également prises à des civils, en particulier durant ces derniers mois dans l'Est-Congo.

La nature et l'échelle des tueries et des autres violations commises par chacun de ces groupes, diffèrent sensiblement.

Les atteintes aux droits de l'Homme commises par les FAZ

Tout au long de la guerre qui a conduit au départ de Mobutu, la population congolaise, les réfugiés et les étrangers installés au Congo ont été témoins de nombreuses violations du Droit international humanitaire et d'autres exactions commises par les FAZ, notoirement mal entrainées et faiblement soutenues. Les abus perpétrés par les forces de Mobutu étaient généralement destinés à soutenir leur combat et leur retraite devant les forces de l'AFDL, à les enrichir et à régler de vieux comptes avec les opposants au régime de Mobutu. Ces actes comprenaient le vol généralisé et le viol, divers actes de vengeance, de destruction d'infrastructures, de saccage des biens privés et publics, et d'assassinats de civils.

En septembre 1996, les FAZ, les milices originaires du Sud-Kivu et des élément armés des camps de réfugiés ont mené des attaques contre les Banyamulenge et d'autres Tutsi dans le Sud-Kivu, entraînant de nombreux morts parmi les civils et des cas de viols19. Ces événements se sont inscrits dans une période de plusieurs mois, durant lesquels les militaires et les autorités civiles ont intensifié leur intimidation envers les Tutsi dans l'ensemble du Congo, au moment où les autorités déclaraient que le Rwanda et le Burundi armaient les Banyamulenge.

Tout au long de la guerre, les FAZ ont fait preuve d'un mépris choquant envers le Droit international humanitaire. Avant de fuir la ville de Kindu en février 1997, les FAZ ont pillé l'Hopital Général de Kindu, privant les patients de soins médicaux et dérobant le matériel médical, l'équipement de base, y compris les médicaments et les matelas utilisés par les malades20. A la mi-février 1997, les FAZ, en collaboration avec des Serbes et autres mercenaires, ont bombardé plusieurs villes dans l'Est du Congo, dont Bukavu, Shabunda et Walikale, faisant des douzaines de morts et de blessés civils21 . Au début du mois de mai 1997, des bombardements aveugles commis par les FAZ sur la ville de Kenge, située à 180 kilomètres à l'Est de Kinshasa, ont tué environ deux cents civils selon la Croix Rouge congolaise.

Compte-tenu de l'insuffisance du soutien logistique de la part de Kinshasa pour mener leur campagne militaire contre l'AFDL, les FAZ ont eu recours au vol généralisé et aux réquisitions. Certains soldats ont également pillé pour leur compte personnel, abandonnant alors leurs unités, sans aucune intention de retourner à leurs obligations militaires. En novembre 1996, les responsables des Nations Unies dans le Nord-Kivu ont mentionné plusieurs centaines de véhicules disparus aux mains des pilleurs, essentiellement des FAZ qui ont fui les villes d'Uvira, de Bukavu et de Goma22. Dans l'ensemble du pays, les FAZ ont mis au point un schéma de pillage juste avant de se retirer des villes, gagnant ainsi le titre de pillards-fuyards.

Certains abus commis par les FAZ de septembre 1996 à mai 1997 ont été des actes de vengeance contre les vieux opposants au régime de Mobutu. Tandis que des éléments des FAZ participaient fréquemment à des viols sans distinction, bastonnades et autres traitements cruels, dégradants et inhumains durant leurs retraites, les chefs de l'église, des membres de l'opposition politique et des leaders de la société civile furent souvent les cibles d'exactions. Les églises qui se trouvaient sur le passage des militaires ont été souvent pillées par les FAZ durant leur retraite; plusieurs ont été intentionnellement incendiées23. Les réfugiés ont constamment accusé les FAZ d'actes de viol et de meurtres à leur encontre, ou encore d'être forcés de travailler pour ces même FAZ24 .

Le pillage des biens privés et publics et la destruction des infrastructures locales continuent à toucher la population congolaise aujourd'hui encore. De nombreuses institutions de l'Etat sous le régime de Mobutu étaient en état de délabrement avancé, laissant souvent aux églises et aux organisations non-gouvernementales le soin de pallier les manques dans des secteurs-clefs, tels que l'éducation et la santé. Cette destruction des propriétés et des infrastructures appartenant aux églises et aux organisations non-gouvernementales ont privé la population congolaise de nombreux droits fondamentaux, dont l'accès à la santé et à l'éducation.

Les atteintes aux droits de l'Homme commises par les ex-FAR et les milices Interahamwe

Les abus commis par les ex-FAR et les milices Interahamwe, après leur fuite des camps situés sur la frontière, ont principalement servi à renforcer leurs forces de combat contre l'AFDL, à permettre leurs retraites ou simplement à assurer leur survie. Au cours de leur fuite à travers le Congo, les ex-FAR et les Interahamwe ont intimidé les réfugiés civils, les décourageant de rentrer au Rwanda, comme cela était déjà le cas depuis l'établissement des camps de réfugiés en 1994. Les ex-FAR et les milices ont participé à des massacres sporadiques de civils congolais et de quelques réfugiés.

Les ex-FAR, Interahamwe, et les réfugiés civils se sont livrés au vol à grande échelle pour assurer leur subsistance. En plus des vols commis par les anciens militaires ou les miliciens armés, la présence de dizaines de milliers de réfugiés civils en fuite a profondément marqué les communautés civiles congolaises. Les écoles, les établissements publics et les maisons ont servi d'abris, les centres médicaux ont été vidés de leur matériel de santé et les champs pillés et détruits par les réfugiés, lors de leurs passages dans les villes et les villages. La perte massive des propriétés et la destruction des infrastructures ont contribué au déclin de l'activité économique, de même qu'à de nombreuses déficiences des services publics, - problèmes qui persistent encore aujourd'hui.

Selon des témoignages concordants, les ex-FAR et les miliciens armés se sont rendus responsables d'au moins un massacre à grande échelle sur des civils congolais lors de leur marche à travers le Congo25. Vers le du 6 novembre 1996, ou peut-être à cette date précise, les ex-FAR et les Interahamwe ont attaqué un convoi de camions près de Burungu, au Nord-Kivu, faisant plusieurs centaines de morts parmi les civils selon les survivants. Les Congolais des villages des provinces de l'Équateur, du Haut-Congo et du Nord-Kivu ont parlé à la FIDH et à HRW des tueries sporadiques que leurs voisins avaient subies de la part de Rwandais armés, quand la nourriture ou les marchandises étaient refusées ou manquaient.

D'autres rapports décrivent les ex-FAR ou les miliciens armés intimidant et à l'occasion tirant sur des réfugiés civils, dans l'intention de diriger leurs mouvements dans la même direction qu'eux, tout au long de leur retraite face à l'AFDL. Un responsable onusien a relevé les témoignages de réfugiés civils blessés à la machette près de Mbandaka, lesquels ont déclaré que c'était les ex-FAR qui les avaient attaqués en se plaignant que les civils soient devenus un fardeau26. Des responsables du HCR des Nations Unies, dans des camps situés aussi loin à l'ouest que le Congo-Brazzaville, ont affirmé que les intimidations des réfugiés désirant rentrer au Rwanda avaient toujours lieu dans certaines régions au moins jusqu'en juillet 199727.
La présence des ex-FAR et des Interahamwe dans plusieurs provinces du Congo demeurait toujours une menace pour la sécurité, lors de la rédaction de ce rapport, en septembre 1997. Dans l'Est, les ex-FAR et les milices ont mené des attaques contre les populations civiles, essentiellement tutsi et continuent à utiliser le Nord-Kivu comme base arrière de leurs incursions au Rwanda. Dans les provinces du centre et de l'Ouest du Congo, certains villageois déplacés, refusent toujours de rentrer chez eux, effrayés par les vols et les violences des ex-FAR, ou inquiets à propos des tentatives de l'AFDL de mettre la main sur les réfugiés et les exilés armés pour les éliminer, ce qui menacerait leur propre sécurité.

Les atteintes aux droits de l'Homme commises par l'AFDL

Les atteintes aux droits de l'Homme et les violations du Droit international humanitaire commises par l'AFDL et ses alliés diffèrent nettement par leur ampleur, leur nature et leurs motivations, de celles perpétrées par les FAZ et les ex-FAR au Congo. Depuis le début de la guerre jusqu'à aujourd'hui, les troupes de l'AFDL ou leurs alliés, particulièrement ceux d'origine rwandaise ou appartenant à l'ethnie tutsi, ont mené des massacres de civils à grande échelle, essentiellement sur des réfugiés et à un moindre degré, sur des populations congolaises. De plus, le blocage intentionnel de l'assistance humanitaire aux réfugiés civils par les troupes de l'AFDL, a probablement provoqué des milliers de morts supplémentaires.

Ces tueries et ce blocage intentionnel de l'aide procédaient apparemment à la fois d'une revanche sur le génocide de 1994, durant lequel les Tutsi et les Hutu modérés ont été systématiquement massacrés par les ex-FAR et les Interahamwe, mais aussi d'une tentative d'affaiblir leur organisation militaire au Congo et leur base de soutien chez les réfugiés civils. Depuis la mi-94 jusqu'à leur dispersion, les éléments armés dans les camps de l'Est du Congo ont bénéficié de l'aide destinée aux réfugiés civils et ont utilisé les camps comme base arrière de leurs incursions au Rwanda.

La présence de troupes rwandaises sur le territoire congolais a été confirmée par le vice-Président Paul Kagame lors d'un premier entretien publié début juillet par le Washington Post28, et de nouveau le 9 septembre 1997 lorsque Kabila a remercié publiquement le Rwanda pour son aide durant la guerre, lors d'une visite officielle à Kigali29. Des réfugiés civils ont souvent été bloqués dans les zones de combat entre ces forces rwandaises et les autres qui aidaient l'AFDL à combattre l'opposition des FAZ et des ex-FAR. En plus des morts pris au milieu des tirs croisés, les réfugiés donnent parallèlement de nombreux exemples d'attaques aveugles sur les camps de réfugiés, y compris au moyen de tirs au mortier et à l'arme lourde dans les camps de réfugiés de Kibumba au Nord-Kivu30-31. Ces attaques dans les camps de l'Est du Congo ont marqué le début d'une série d'attaques des réfugiés, et l'installation de camps temporaires au fur et à mesure que les réfugiés s'enfuyaient vers l'Ouest, à l'intérieur du Congo.

D'autres tueries ont été menées de manière plus sélective : de nombreux réfugiés ont rapporté qu'ils avaient été dépassés lors de leur marche par des militaires qu'ils ont identifiés comme appartenant à l'APR32. Ils ont décrit le tri systématique des réfugiés auquel ces troupes procédaient, sélectionnant ainsi les jeunes hommes, les anciens militaires ou miliciens, les anciens membres du gouvernement et des intellectuels pour les exécuter. Les femmes et les enfants étaient souvent encouragés à rentrer au Rwanda, cependant, dans certains cas, ils étaient autorisés à s'enfuir dans la forêt. Dans les premiers mois de la guerre, les réfugiés revenant de l'Est du Congo vers le Rwanda, étaient pour l'essentiel des femmes, des enfants, des vieillards, qui ont confirmé que les réfugiés hommes avaient été emmenés par l'AFDL. Au moment où les réfugiés ont fait mouvement vers l'Ouest, et dans d'autres zones encore plus éloignées, les tueries ont été perpétrées de manière plus aveugle, et les femmes et les enfants ont été plus fréquemment inclus dans les massacres.

Des témoignages recueillis dans plusieurs provinces du Congo comme dans les États voisins, s'accordent à dire que les auteurs de la plupart des tueries étaient un "sous-groupe" des troupes de l'AFDL appartenant à l'ethnie Tutsi , souvent désignés par les Congolais comme 'Rwandais', "Ougandais", "Burundais" ou encore 'Banyamulenge'. De nombreux réfugiés ont décrit comment, durant leur fuite, ils avaient reconnu et eu des conversations avec des membres de l'APR originaires des mêmes communes que les leurs au Rwanda, alors qu'ils étaient dépassés par l'AFDL ou ses alliés. Des villageois congolais ont décrit de nombreux incidents lors desquels des réfugiés et des membres de l'APR se reconnaissaient et discutaient entre eux dans des zones où des massacres ont eu lieu. Beaucoup d'officiers de commandement, dans des zones où des massacres se sont produits, de même que les troupes sous leurs ordres, étaient des membres de l'APR. Certains ont affirmé qu'ils avaient grandi au Rwanda et qu'ils en étaient partis pour poursuivre des études, ou pour d'autres raisons33.

Les langues parlées par les auteurs des tueries indiquent de la même manière leurs origines rwandaise, est-congolaise, ou ougandaise34. Des Congolais, des étrangers au Congo et des réfugiés ont constamment décrit les auteurs des massacres, dans plusieurs régions, ou encore ceux qui bloquaient l'accès des réfugiés à l'aide humanitaire, comme s'exprimant en Kinyarwanda. De nombreux témoins ont attesté des divisions au sein de l'AFDL, indiquant que les troupes de l'AFDL qui se livraient à des tueries étaient souvent originaires du Rwanda, certains s'exprimant uniquement en Kinyarwanda35.

D'autres témoins ont établi que les auteurs des tueries parlaient autant le Kiswahili que le Kinyarwanda, en y mêlant parfois du Français ou de l'Anglais. Ceci indique que certaines des troupes impliquées dans les massacres pouvaient probablement provenir du Sud de l'Ouganda, comme de l'Est-Congo et du Burundi. Bon nombre d'officiers et de soldats, dans les zones où les massacres ont eu lieu, parlaient couramment l'Anglais, le Kinyarwanda et le Kiswahili, ce qui est une caractéristique des membres de l'Armée Patriotique Rwandaise (APR) qui ont envahi le Rwanda depuis le Sud de l'Ouganda en 1990.

Certains militaires parmi l'AFDL et en particulier l'APR sont apparus particulièrement motivés pour tuer des réfugiés. Les troupes rwandaises ou celles de l'AFDL s'exprimant en Kinyarwanda et en Kiswahili ont montré à plusieurs reprises, durant la guerre, une volonté particulière de traquer et de tuer aussi bien les réfugiés civils que les exilés armés du Rwanda. De nombreux résidents de Mbandaka rapportent que, dès l'arrivée de l'AFDL le 13 mai 1997, les troupes parlant le Kinyarwanda ont immédiatement demandé : 'où sont les réfugiés ?' et ont cherché à les débusquer puis ont commencé à tuer36. HRW et la FIDH ont reçu des témoignages similaires dans les villes situées entre Kisangani et Mbandaka, où la première tâche à accomplir par l'AFDL dès son arrivée dans un village, était l'élimination des réfugiés37.

Des agents congolais de développement ont donné une description d'un incident qui s'est produit lors de l'arrivée de l'AFDL à Mbandaka, au cours duquel les troupes de l'AFDL ont demandé à un habitant de crier en Lingala (la langue locale) à une foule de personnes de se jeter immédiatement au sol. Les réfugiés se trouvant dans la foule, qui ne comprenaient pas le Lingala, sont restés debout; les soldats de l'AFDL les ayant ainsi identifiés, ont alors ouvert le feu sur eux38.

A une barrière au Sud de Kisangani en avril 1997, des soldats ont empêché le passage d'une délégation diplomatique de haut niveau, venue constater les massacres qui s'étaient produits récemment. Un agent humanitaire a ainsi décrit leur attitude39 :

  • Le gouverneur parlait avec les soldats, essayant de les convaincre de nous laisser passer. Les soldats ont déclaré au gouverneur en Kiswahili : Nous n'avons pas encore fini notre travail. Dites leur de partir. Nous n'avons pas peur de les tuer. S'ils entrent sans notre permission, nous les tuerons. Nous savons que si nous tuons l'un d'entre-eux, ils vont s'en aller et nous laisser seuls.

  • La délégation pouvait clairement entendre le bruit d'un engin lourd de terrassement en marche, non loin de l'endroit où des réfugiés avaient été massacrés les jours précédents.
    Le Wall Street Journal a rapporté que les soldats de l'AFDL à Mbandaka, avaient déclaré que l'élimination des réfugiés était plus importante que le combat contre les soldats de Mobutu40. A l'inverse, des soldats non tutsi de l'AFDL ont dit à des Congolais dans les zones où des massacres avaient eu lieu que l'assassinat des réfugiés ne faisait pas partie de leur travail41; un général katangais a affirmé en privé qu'il n'avait rien à voir avec les affaires concernant les réfugiés42.

    D'autres organisations humanitaires opérant dans l'Est et le Centre du Congo ont fait part de leurs frustrations après avoir été manipulés par l'AFDL lors d'opérations qu'ils ont décrites comme : 'appâter et tuer'. Alors qu'il essayaient de localiser et de monter des missions d'assistance aux réfugiés dispersés dans la forêt, les organisations ont déclaré qu'elles avaient été contraintes de se faire accompagner par un 'facilitateur' de l'AFDL. Selon leurs rapports, après que les réfugiés eurent été localisés et regroupés pour faciliter le travail des organisations humanitaires, l'accès aux réfugiés aurait été coupé par les militaires de l'AFDL. Comme souvent, après plusieurs jours de non-assistance, les agents humanitaires se seraient aperçus que les réfugiés avaient disparu ou qu'ils avaient été dispersés. Les organisations humanitaires ont affirmé que les 'facilitateurs' auraient informé les militaires de l'AFDL des concentrations de réfugiés, afin d'accélérer leur élimination43.

    Au moins une organisation a cessé d'aider les réfugiés dans certaines zones, pour protester contre cette pratique de l'AFDL, estimant que moins de réfugiés mourraient suite à un défaut d'assistance humanitaire, que si leur travail continuait à servir de moyen d'orientation aux militaires de l'AFDL cherchant à les repérer pour les éliminer44.




    19 HRW/ Africa, Zaïre : Transition, War and Human Rights, vol. 9, no. 2(A), New-York, avril 1997.

    20 HRW/ FIDH, Témoignage recueilli auprès d'ONG travaillant à Kindu, Kinshasa, mars 1997.

    21 HRW/ Africa, Zaïre : Transition, War and Human Rights.

    22 Témoignage recueilli par HRW/ FIDH auprès d'un responsable des Nations Unies, Goma, novembre 1997

    23 Témoignage recueilli par HRW/ FIDH auprès de responsables de l'église catholique, Kinshasa, avril 1997.

    24 Témoignage recueilli par HRW/ FIDH auprès de réfugiés rwandais au camp de Loukolela, Congo-Brazzaville, 9 août 1997

    25 Témoignage recueilli par HRW/ FIDH à Goma au Congo, à Nairobi au Kenya, juillet et août 1997.

    26 Entretien par téléphone de HRW/ FIDH avec un ancien responsable du HCR des Nations-unies au Congo, 23 septembre 1997.

    27 Témoignage recueilli par HRW/ FIDH auprès de responsables du HCR des Nations-unies, camp de réfugiés de Loukolela, Congo-Brazzaville, 9 août 1997.

    28 John Promfet, "Rwandans Led Revolt in Congo", Washington Post, 9 juillet 1997.

    29 Integrated Regional Information Network, Résumé 245, 10 septembre 1997.

    30 Témoignages recueillis par HRW/ FIDH, camp de réfugiés de Mugunga, 29 octobre 1996 et camp de réfugiés de Loukolela, Congo-Brazzaville, 9 août 1997.

    31 Voir HRW/ Africa, Zaire : Transition, War and Human Rights, avril 1997.

    32 Témoignages recueillis par HRW/ FIDH, Nairobi, Kenya, 28 juillet 1997 et camp de réfugiés de Loukolela, Congo-Brazzaville, 8 août 1997.

    33 Témoignages recueillis par HRW/ FIDH auprès de responsables du clergé et d'agents humanitaires, Kinshasa et Goma, août 1997.

    34 Ou de manière possible, d=origine burundaise. Le Kirundi, la langue nationale du Burundi, peut-être confondue avec le Kinyarwanda par ceux qui ne parlent pas couramment ces langues.

    35 Les Congolais du Kivu ont également dit que le Kiswahili parlé par les tueurs était le Kiswahili du Rwanda, aisément distinguable de celui de l'Est-Congo.

    36 Témoignage recueilli par HRW/ FIDH, Kinshasa, le 5 août 1997.

    37 Témoignage recueilli par HRW/ FIDH, Équateur, le 17 août 1997.

    38 Témoignage recueilli par HRW / FIDH à Kinshasa, le 5 août 1997. Robert Block, "Congo Villagers describe Horrific Killings of Refugees", Wall Street Journal, le 6 juin 1997.

    39 Témoignage recueilli par HRW / FIDH auprès d'un assistant humanitaire dans le Nord Kivu, 27 août 1997.

    40 Robert Block Congolese Villagers Describe Horrific Killings of Refugees, Wall Street Journal, 6 juin 1997.

    41 Témoignage recueilli par HRW/ FIDH auprès des Congolais de Mbandaka, Kinshasa, 5 août 1997.

    42 Témoignage recueilli par HRW / FIDH auprès d'un résident de Mbandaka, Kinshasa le 5 août 1997.

    43 Témoignages recueillis par HRW/ FIDH auprès de plusieurs organisations humanitaires, Nairobi, juillet 1997.

    44 Témoignage recueilli par HRW/ FIDH auprès d=une organisation d'aide humanitaire, Kinshasa, août 1997.

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