Conclusion: Le besoin de protection et de justiceDans son essence, la crise en cours dans le nord de la RCA est une crise des droits humains. Les troupes gouvernementales, et dans une moindre mesure les forces rebelles, ont perpétré des violations graves des droits humains à lencontre de la population civile. Les soldats gouvernementaux ont procédé à des centaines dexécutions sommaires et autres morts illégales, dont au moins 100 ont été documentées par Human Rights Watch, et ils ont réduit en cendres plus de 10 000 habitations civiles. Les forces rebelles se sont livrées à des pillages généralisés et à des brutalités contre les civils et lUFDR a commis un certain nombre dexécutions et de viols. Tant lAPRD que lUFDR ont utilisé des enfants soldats. En raison de la guerre, quelque 212 000 personnes ont été déplacées de chez elles, trouvant refuge dans la brousse où elles vivent dans des conditions précaires, trop effrayées de rentrer chez elles et de reconstruire leurs villages détruits. Afin de mettre fin à cette crise, il faut de toute urgence garantir la protection de la population civile et traduire en justice les responsables de ces exactions. Une crise interne aux dimensions régionalesComme le souligne un rapport consacré à la crise en République centrafricaine, il est incorrect den parler comme de lune des crises oubliées par le monde entier car « le fait doublier implique quil y ait eu connaissance préalable. Or, la crise en RCA nest pas une situation durgence oubliée : elle est pratiquement inconnue et non reconnue ».202 La crise qui touche depuis longtemps la République centrafricaine narrive pas sur les écrans radar de la majeure partie de la communauté internationale. Aujourdhui encore, lorsquelle sintéresse aux événements en RCA, presque toute la communauté internationale se focalise sur leffet de « débordement » de la crise du Darfour et sur les efforts visant à contenir la guerre au Darfour, faisant abstraction des causes internes des troubles en RCA et de la responsabilité des troupes gouvernementales centrafricaines dans une grande partie du carnage perpétré dans les régions du nord du pays. Après avoir dans un premier temps nié lexistence de tout groupe rebelle armé organisé, le Président Bozizé a fréquemment décrit la rébellion dans le nord de la RCA comme étant un débordement du conflit du Darfour en Centrafrique. Á loccasion dun discours à la nation prononcé en juillet 2006, le Président Bozizé a qualifié les rebelles de lUFDR d « individus sanguinaires et criminels soutenus par des puissances étrangères hostiles » à la RCA, faisant allusion au Soudan.203 Le fait dassocier les rébellions en RCA à un débordement du conflit darfourien est devenu à ce point si courant quil est largement accepté en tant quexpression de la sagesse populaire. Un récent rapport publié par une ONG a fait référence à la rébellion de lUFDR en la qualifiant de « groupes armés tchadiens et centrafricains unis par le dinar soudanais ».204 Dans sa déposition devant le Sénat américain en mars 2007, le Sous-secrétaire dÉtat adjoint aux affaires africaines, James Swan, a directement lié les conflits en RCA et au Tchad à celui du Darfour, déclarant que « lon observe, à travers une frontière poreuse, le transfert de la tactique brutale appliquée au Darfour et de ses conséquences tragiques dans lest du Tchad et en République centrafricaine »205. Lexistence dun certain effet de « débordement » du conflit du Darfour au Tchad a été clairement documenté par Human Rights Watch et dautres. Le Soudan soutient assurément les mouvements rebelles tchadiens anti-Déby basés au Darfour, et les milices soudanaises ont effectué des attaques brutales dans lest du Tchad, exacerbant les tensions internes au Tchad.206 Néanmoins, insinuer que le conflit en RCA ne constitue quun simple effet de « débordement » de la guerre du Darfour, et que le Soudan est le principal soutien des mouvements rebelles centrafricains, est inexact et erroné. Comme il est expliqué dans le présent rapport, les mouvements rebelles centrafricains, en particulier lAPRD dans le nord-ouest, ont bénéficié dun soutien externe minime et leurs griefs sont internes. Dans le nord-ouest, le mouvement rebelle APRD est le fruit dun mécontentement accru dû à lexclusion de lex-Président Patassé de la scène politique actuelle, et peut-être dû surtout à un grave problème dinsécurité occasionné par les bandits zaraguinas et les attaques de larmée contre la population civile. Bien que dans le nord-est, lUFDR compte dans ses rangs des Tchadiens et des Soudanais, ses membres sont à une écrasante majorité centrafricains. Le mouvement comprend des membres de la minorité gula qui se sent marginalisée et victime de discrimination ; des ex-libérateurs qui ont aidé à porter Bozizé au pouvoir et ont aujourdhui limpression que ce dernier a trahi ses promesses à leur égard ; des membres de la communauté musulmane centrafricaine qi, prise dans son ensemble, a le sentiment que ladministration actuelle est anti-musulmane ; et dautres habitants de la province reculée de Vakaga en rébellion contre la marginalisation et le sous-développement de leur région. Ces mouvements rebelles locaux ont des agendas locaux et exigent une solution politique. Les dépeindre comme des agents du Soudan présente comme illégitimes des revendications qui autrement seraient légitimes. Il ne sagit pas daffirmer que les conflits au Soudan et en particulier au Tchad nont pas eu un impact considérable sur la crise en RCA. Le soutien du Soudan aux groupes rebelles tchadiens anti-Déby sest étendu aux rebelles tchadiens basés en territoire centrafricain, et il pourrait même sêtre étendu, de façon limitée, aux rebelles de lUFDR basés dans la même région ; Human Rights Watch a également remarqué certains éléments indiquant que des conseillers militaires soudanais pourraient avoir porté un soutien quelconque lors de loffensive militaire de lUFDR en octobre-novembre 2006. Le rôle du Tchad est encore plus important dans le nord-ouest, mais principalement pour son soutien au gouvernement centrafricain. Laisser entendre que le Darfour est lélément catalyseur revient à fermer les yeux sur la réalité du conflit dans le nord de la RCA et masque le problème de la responsabilité et de limputabilité des violations des droits humains, en particulier dans le nord-ouest de la RCA. La vaste majorité des principales atrocités commises dans le nord-ouest de la RCA les exécutions sommaires généralisées et autres morts illégales, ainsi que les incendies de villages qui se sont produits en masse sont à imputer aux troupes gouvernementales, et non aux forces qui bénéficient de lappui déléments extérieurs. Le besoin de protectionAfin de résoudre la crise dans le nord de la RCA, la population civile doit être protégée contre les atteintes aux droits humains perpétrées par les parties armées dans le nord, à savoir les forces armées centrafricaines, les rebelles antigouvernementaux et les groupes de bandits zaraguinas. Le devoir de protéger la population civile dans le nord de la RCA incombe en tout premier lieu aux autorités centrafricaines. Celles-ci ont lobligation de mettre un terme aux exactions commises par leurs troupes et de traduire en justice les responsables dexactions. Elles ont failli lamentablement à cette obligation : comme il est expliqué en détail dans le présent rapport, les soldats des FACA et de la GP sont responsables de la vaste majorité des violations graves des droits humains perpétrées dans le nord du pays. Cependant, apporter la sécurité et la protection dans le nord exige beaucoup plus quune réforme militaire. A long terme, la sécurité ne peut être rétablie que si sont restaurés les mécanismes délabrés de lordre public, notamment une force de police civile bien entraînée et un appareil judiciaire en état de marche permettant à la population civile daccéder à la justice. La communauté internationale doit également jouer un rôle plus actif dans la promotion de la protection des civils dans le nord. Tout engagement diplomatique pris avec les autorités centrafricaines doit inclure un appel, se trouvant au cur de toute discussion, à la fin des violations des droits humains commises par les forces de la RCA. Par ailleurs, toute assistance apportée à la RCA en matière de sécurité devrait être subordonnée à un engagement concret den finir avec les violations des droits humains perpétrées par larmée. De plus, cette assistance devrait inclure une formation de base sur les droits humains à lintention de larmée. Des procédures de contrôle devraient être instituées pour démettre de leurs fonctions au sein des services de sécurité les officiers et les soldats responsables datteintes aux droits humains et de violations des lois de la guerre. Un moyen daméliorer le contrôle des exactions dans le nord de la RCA et de mieux y répondre serait daccroître le nombre de fonctionnaires internationaux chargés de la protection et le nombre dobservateurs assidus des droits humains dans cette région. Après une quasi-absence du personnel de lONU en charge de la protection des civils dans le nord de la RCA pendant presque toute lannée 2005 et 2006, les agences onusiennes actives en RCA ont lentement renforcé leur force de protection dans le nord et ont ouvert des bureaux de lONU dans des villes affectées par la guerre Mais il reste beaucoup à faire avant que cette présence puisse être considérée comme suffisamment efficace pour garantir une protection réelle. Le rôle passif que joue la section des droits de lhomme du BONUCA, la mission de longue durée de lONU chargée de la consolidation de la paix en RCA, est particulièrement préoccupant. Même si cette section des droits de lhomme dispose dun personnel de 19 personnes207 et a pour mandat de suivre de près la situation des droits humains en RCA, elle ne recueille pas systématiquement toutes les informations relatives aux violations des droits humains dans le nord de la RCA, et ne publie pas régulièrement de rapports publics ou internes de lONU sur ses activités de surveillance des droits humains, à la différence énorme des sections des droits de lhomme des missions de maintien de la paix de lONU opérant dans les pays voisins, la RDC et le Soudan, lesquelles mènent des activités de suivi approfondies et publient des rapports hebdomadaires sur les droits humains. La section des droits de lhomme du BONUCA semble également ne fournir au Haut Commissariat aux droits de lhomme (HCDH) à Genève quun minimum dinformations essentielles, quand cest le cas. Lincapacité de cette section dassurer un suivi effectif et de faire rapport sur les violations des droits humains est un problème qui devrait être traité de toute urgence par lONU. En 2006 et début 2007, le Conseil de Sécurité de lONU a envoyé deux missions dévaluation technique au Tchad et en République centrafricaine pour examiner la possibilité de déploiement dune mission de protection de lONU dans la région. La mission de protection de lONU proposée était principalement envisagée comme une alternative à la mission de maintien de la paix de lONU au Darfour qui reste bloquée par les autorités soudanaises et par conséquent, elle était axée sur le besoin de contenir les effets de « débordement » du conflit darfourien. Or, comme le démontre le présent rapport, la situation dans le nord de la RCA est surtout interne et la population bénéficierait énormément dune protection urgente contre les exactions commises par larmée centrafricaine, et non pas contre les rebelles appuyés par le Soudan. Si le Conseil de Sécurité de lONU met ses plans à exécution et déploie une mission de protection dans la région, le mandat de toute force présente en RCA devrait inclure parmi ses tâches le soutien à la protection des civils.208 Le besoin de justiceLe gouvernement centrafricain a fait léloge dun accord de paix signé en Libye en janvier dernier avec Abdoulayé Miskine, dirigeant des Forces démocratiques pour le peuple centrafricain (FDPC), y voyant-là un accord décisif, signe de la fin des rébellions dans le nord. Pourtant, il est douteux que cet accord de paix ait un impact majeur sur le conflit. Abdoulayé Miskine ancien mercenaire de Patassé et criminel de guerre présumé ne représente ni lAPRD ni lUFDR et a été rejeté par les deux mouvements rebelles en tant que représentant légitime. Quoique désavouée par certains responsables de lUFDR, notamment lex-libérateur Saboune, la signature dun accord de paix par le « Général » Damane Zakaria, chef détat-major de lUFDR, le 13 avril 2007, semble constituer un pas plus important vers le chemin de la paix dans le nord-est.209 Réclamer des comptes pour les crimes commis sur une grande échelle dans le nord de la RCA doit constituer un élément clé dans la résolution du problème des rébellions dans le nord : les victimes des atrocités perpétrées par larmée et par les rebelles méritent justice, et mettre fin à limpunité dont jouissent les forces de sécurité de lÉtat est une composante essentielle pour la réduction du cycle de violence qui prévaut dans le nord. Lidentité de certains des principaux responsables, notamment les commandants de lunité de la GP basée à Bossangoa coupables de nombreuses exécutions sommaires et dincendies de villages, est bien connue. Le Président Bozizé a récemment reconnu publiquement qu « il y a eu de graves écarts de conduite lors des opérations militaires »,210 et il a promis à un haut responsable de lONU aux affaires humanitaires que « les exactions de larmée seraient traitées sans délai et comme il convient »,211 mais aucun officier des FACA ou de la GP na encore fait lobjet dune enquête ou dune sanction, et encore moins dune peine disciplinaire, de la part des autorités centrafricaines. En avril 2006, la Cour de cassation de la RCA a reconnu lincapacité des tribunaux nationaux à poursuivre les criminels de guerre, déclarant que « lincapacité des services judiciaires centrafricains à mener véritablement à bien lenquête ou les poursuites ne fait pas de doute ». La Cour de cassation a laissé entendre que la justice ne pouvait venir que de la CPI : « La Cour pénale offre la possibilité de rechercher et de punir les auteurs des crimes les plus graves qui touchent lensemble de la communauté internationale, en lieu et place des États qui sont dans lincapacité de mener véritablement à bien lenquête ou les poursuites ». (Emphase ajouté)212 Le 22 mai 2007, le Procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a annoncé que son bureau ouvrirait une enquête officielle sur les crimes relevant de la compétence de la CPI et commis en RCA en 2002 et 2003, accordant une attention particulière aux viols et autres actes de violence sexuelle perpétrés à grande échelle au cours de cette période. Le Bureau du procureur a par ailleurs indiqué quil « continuera de recueillir des informations et de prêter attention aux allégations de crimes commis » au cours des combats actuels dans le nord de la RCA.213 Tous les États ont la responsabilité de traduire en justice les auteurs de crimes de guerre et autres crimes internationaux commis dans leur juridiction, et la RCA ne fait pas exception. Le fait de déférer des crimes devant la CPI ne devrait avoir lieu que lorsquil apparaît clairement que les institutions et autorités nationales sont elles-mêmes incapables ou non disposées à engager des poursuites, et même dans ce cas, seuls ceux qui portent la responsabilité la plus lourde pour les crimes les plus graves seront poursuivis par la CPI. La faiblesse des institutions étatiques et limpunité généralisée qui prévaut en RCA nexcusent nullement lincapacité des autorités nationales à rendre justice mais elles constituent plutôt une partie du problème. Les mesures disciplinaires, les enquêtes et les poursuites à lencontre des soldats qui violent les droits humains doivent faire partie de la solution qui permettra de mettre un terme à la crise en RCA, avec un soutien international. La CPI devrait explorer les moyens de mettre fin à limpunité pour les crimes graves décrits dans le présent rapport, non seulement par le biais de ses propres enquêtes mais également par un renforcement des capacités nationales. Le rôle de larmée françaiseEn tant quancienne puissance coloniale en RCA (connue à lépoque coloniale sous le nom dUbangui-Chari), la France continue dexercer une influence dominante dans le pays et le rôle quelle y joue sur le plan de la défense est important. Elle a signé un accord de défense officiel avec la RCA, prévoyant un type de soutien militaire plus poussé que celui figurant dans laccord de coopération militaire conclu avec le voisin tchadien. La France maintient un contingent de 220 soldats français en RCA et elle a renforcé ce contingent en dépêchant des soldats supplémentaires suite à la capture de Birao par lUFDR en octobre 2006. Suite à la prise de contrôle de Birao par lUFDR, le Président Bozizé a affirmé que le Président soudanais el-Béchir était « à lorigine des attaques que notre pays a subies », et il a lancé un appel direct à une intervention de larmée française, déclarant lors dun discours à la population :
Paris a réagi en exprimant son soutien à Bozizé, soulignant que linstabilité en RCA était « liée en grande partie aux événements du Darfour ». Les responsables français ont déclaré que la France serait fidèle à ses engagements militaires envers la RCA.215 La France a envoyé des troupes militaires supplémentaires en RCA et intensifié ses survols de reconnaissance, en cours depuis janvier 2006, afin de recueillir des renseignements sur les rebelles.216 Fin novembre et début décembre, les Français ont mené une contre-offensive militaire à laquelle ont participé des troupes de la FOMUC, des FACA et de la GP, parvenant à reprendre les villes contrôlées par lUFDR. Loffensive comprenait des frappes aériennes infligées par des chasseurs français, frappes qui ont conduit à des déplacements massifs de la population civile, bien que la majorité des victimes semblent avoir été des rebelles plutôt que des civils.217 Les forces terrestres françaises ont également accompagné les troupes de la FOMUC, des FACA et de la GP lors de loffensive terrestre. Le rôle de larmée française ne se limite pas à lassistance militaire directe. Les soldats français participent également à linstruction de responsables militaires centrafricains, tant des FACA que de la GP.218 Les relations étroites entre larmée française et les forces militaires centrafricaines soulèvent de sérieuses inquiétudes sur le plan des droits humains. Les forces françaises se trouvent souvent désagréablement proches des exactions commises par leurs homologues de la RCA, mais généralement, elles semblent continuer comme si de rien nétait, se refusant à voir ce qui se passe sous leurs propres yeux. Bien que quelques soldats aient individuellement fait état dincidents particuliers auxquels ils avaient assisté impliquant leurs homologues militaires, et bien quils aient tenté dagir afin de prévenir les exactions, dautres incidents semblent être passés inaperçus et tenus sous silence. Lors de la contre-offensive de novembre-décembre, les troupes des FACA et de la GP ont commencé à mettre le feu à des habitations dans la ville gula de Ouandja en présence des soldats français et elles ont ensuite exécuté des civils après que les troupes françaises eurent poursuivi leur route. A Bangui même, deux semaines seulement après que lunité de lOCRB eut exécuté publiquement deux prisonniers tchadiens, Human Rights Watch a aperçu au bureau de lOCRB des gendarmes français en uniforme qui semblaient apparemment faire abstraction des cinq « bandits » à moitié nus et manifestement passés à tabac qui étaient emmenés devant eux. A ce jour, les autorités françaises ont observé un silence presque absolu sur les violations des droits humains et les éventuels crimes de guerre commis par les militaires centrafricains. Larmée française ne peut éviter dêtre mêlée aux exactions des forces de la RCA et elle a le devoir de jouer un rôle plus actif, en prévenant les exactions des forces centrafricaines quelle appuie et entraîne, et en insistant pour que les responsables de ces crimes répondent de leurs actes. La France peut user de lascendant extraordinaire dont elle jouit pour sattaquer au problème des exactions perpétrées par les forces centrafricaines : le soutien militaire français a joué un rôle décisif dans la capacité de Bozizé à reprendre les villes tenues par lUFDR dans le nord-est de la RCA, et il est peu probable que larmée centrafricaine soit en mesure de garder le contrôle du nord du pays sans le soutien français. 202 Refugees International, « Central African Republic: An Unknown Emergency in a Dangerous Region », 14 décembre 2006, http://www.refintl.org/content/article/detail/9725 (consulté le 11 juillet 2007). 203 « CAR president calls for national solidarity following incursion », BBC Monitoring Africa, 3 juillet 2006. 204 FIDH, « Oubliées, stigmatisées », p. 57. 205 « Laide humanitaire des États-Unis aux réfugiés tchadiens et centrafricains Propos dun haut responsable du Département dÉtat », Bureau des programmes dinformation internationale, communiqué de presse du Département dÉtat américain, 20 mars 2007, http://usinfo.state.gov/xarchives/display.html?p=washfile-french&y=2007&m=March&x=200703211410571EJrehsiF0.1877863 (consulté le 11 juillet 2007). 206 Human Rights Watch, Ils sont venus pour nous tuer : Attaques de milices et agressions ethniques contre les civils à lest du Tchad (New York: Human Rights Watch, 2007). 207 Au moment de la visite effectuée par Human Rights Watch en février 2007, la section des droits de lhomme du BONUCA disposait du personnel suivant : à Bangui, un chef de section, un fonctionnaire des droits de lhomme, un fonctionnaire adjoint des droits de lhomme, 3 assistants aux droits de lhomme et un secrétaire administratif ; au bureau local de Bouar, un responsable, 2 assistants aux droits de lhomme et un secrétaire administratif ; au bureau local de Bossangoa, un responsable, 2 assistants aux droits de lhomme et un secrétaire administratif ; au bureau local de Bambari, un responsable (poste vacant à lépoque), 2 assistants aux droits de lhomme et un secrétaire administratif. Les responsables des bureaux de Bouar et de Bossangoa étaient membres du programme des Volontaires des Nations Unies (VNU). 208 Human Rights Watch a présenté des recommandations détaillées au Conseil de Sécurité de lONU sur la manière dont la mission de protection proposée pour le voisin tchadien pourrait assurer la protection des civils. Voir Human Rights Watch, Ensuring Civilian Protection in Chad: The Proposed UN Mission, No 1, février 2007, http://www.hrw.org/backgrounder/africa/chad0207/. 209 « Central African Nation to Sign Peace Deal with Rebels », Associated Press, 13 avril 2007. Les dirigeants de lUFDR ont nié quun accord antérieur (janvier 2007) entre Abdoulayé Miskine, Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), et les autorités de la RCA ait eu quoi que ce soit à voir avec lUFDR, bien que Miskine ait fréquemment prétendu parler au nom du groupe (Communiqué de presse de lUnion des forces démocratiques du rassemblement (UFDR)-RCA, « De limportance du dialogue pour la paix en République centrafricaine », 31 janvier 2007). 210 « Sudans Darfur conflict destabilizing regionUN official », Associated Press, 1er avril 2007. 211« UN Humanitarian Chief Meets CAR President, Urges Protection », communiqué de presse de lOCHA (ONU), 31 mars 2007, http://ochaonline.un.org/News/OCHANewsCentre/PressReleases2007/2007JantoJuly/tabid/1927/Default.aspx (consulté le 11 juillet 2007). 212 Cour de Cassation de la RCA, arrêt du 11 avril 2006. 213 Bureau du Procureur de la CPI, « Information générale : Situation en République centrafricaine », 22 mai 2007, disponible sur http://www.icc-cpi.int/library/press/pressreleases/ICC-OTP-BN-20070522-220_A_FR.pdf (consulté le 20 juin 2007). 214 « CAR: Help us kick rebels out of town, Bozize urges France », IRIN, 9 novembre 2006, http://www.irinnews.org/report.aspx?reportid=61515 (consulté le 11 juillet 2007). 215 « La France fidèle à ses engagements en Afrique », Panapress, 11 décembre 2006, http://www.afrik.com/article10847.html (consulté le 11 juillet 2007); « Central African govt asks France to help repel rebels », Reuters, 31 octobre 2006; Said Ait-Hatrit, « Villepin met en garde les rebelles tchadiens et centrafricains », Afrik.com, 1er décembre 2006, http://www.afrik.com/article10783.html (consulté le 11 juillet 2007). 216 Small Arms Survey, « A Widening War Around Sudan », p.6. 217 « CAR: Hundreds flee Birao as French jets strike », IRIN, 1er décembre 2006. 218 Entretien de Human Rights Watch avec un responsable du Ministère français de la défense, Paris, 9 février 2007. |