Human Rights Watch News

Nouvelles - mai 2002

Violence en Israël, les territoires occupés de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza et les territoires sous l'Autorité palestinienne

Le 3 avril 2002, les Forces de Défense Israéliennes (FDI) ont lancé une importante opération militaire dans le camp de réfugiés palestiniens de Jénine, qui abrite environ quatorze mille réfugiés palestiniens. L'objectif avoué des Israéliens était de capturer ou tuer des militants palestiniens responsables des attentats-suicides et d'autres attaques qui ont tué plus de soixante-dix Israéliens ainsi que d'autres civils, depuis mars 2002.

Une équipe de Human Rights Watch composée de trois enquêteurs expérimentés a passé sept jours dans le camp de réfugiés de Jénine, entre le 19 et le 28 avril 2002 afin d'établir un bilan impartial et détaillé des combats. Human Rights Watch a découvert qu'un certain nombre de militants importants du Jihad islamique, du Hamas et de la Brigade des Martyrs d'Al Aqsa vivaient dans le camp de réfugiés mais a souligné que la vaste majorité de la population, dans le camp, était composée de civils qui n'avaient rien à voir avec des activités terroristes. HRW a découvert que lors de leur incursion dans le camp de réfugiés de Jénine, les forces israéliennes avaient commis de graves violations du droit humanitaire international, certaines s'apparentant à première vue à des crimes de guerre. HRW n'a pas trouvé de preuves pour étayer les allégations avancées par certains, selon lesquelles des centaines de Palestiniens auraient été massacrés, au cours de l'opération. Sur 22 victimes civiles, beaucoup semblent avoir été tuées délibérément et illégalement. Les forces israéliennes ont également utilisé des civils palestiniens comme "boucliers humains" et ont eu parfois recours à une force aveugle et excessive, au cours de l'opération. Lors des combats, 140 maisons du camp ont été complètement détruites et plus de 200 autres ont été sérieusement endommagées par des missiles et des bulldozers blindés israéliens. Ces destructions ont laissé environ 4 000 personnes sans abri, soit plus d'un quart de la population du camp. L'arrivée de l'aide médicale pour secourir les blessés a été entravée et des organisations humanitaires se sont vues refuser l'accès au camp, lors de l'offensive ainsi que plusieurs jours durant, après la fin des opérations militaires.

HRW a également critiqué la décision israélienne de suspendre sa coopération avec la mission d'enquête des Nations Unies qui avait été proposée pour Jénine. Le gouvernement israélien a également refusé l'accès du camp au Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme, Mary Robinson.

Le rapport de HRW a été largement cité dans la presse internationale. Le New York Times a publié un article à part, le 3 mai alors que la plupart des journaux, du Brésil au Royaume Uni en passant par la Nouvelle Zélande, ont intégré le rapport dans des récits plus larges sur le conflit en Israël et les territoires sous l'Autorité palestinienne. Les chercheurs, Peter Bouckaert et Miranda Sissons, ont accordé des entretiens télévisés et radiophoniques à plusieurs médias internationaux, y compris ABC News Nightline, ABC World News Tonight, CBS Evening News, CNN et la BBC. Jean-Paul Marthoz, Directeur des relations avec la presse pour Human Rights Watch en Europe a relaté avoir vu Peter Bouckaert sur des chaînes de télévision coréenne, chinoise, japonaise et philippine alors qu'il se trouvait à Manille.

Human Rights Watch termine actuellement un rapport sur les responsables des attentats-suicides qui ont fait de nombreuses victimes civiles et que l'organisation de défense des droits humains a toujours condamnés.

Pour lire "Jénine : opérations militaires des FDI" : http://www.hrw.org/reports/2002/israel3/ En hébreu : http://www.hrw.org/press/2002/05/jenin0503-heb.pdf
En français : http://www.hrw.org/french/press/2002/israel0503.htm
En arabe : http://www.hrw.org/arabic/press/2002/is-to-pa0502.htm
Pour commander le rapport : http://store.yahoo.com/hrwpubs/jenidfmilop.html

Ce que vous pouvez faire :
Contactez vos chefs d'état, les rédacteurs en chef de vos journaux nationaux et locaux et des personnalités officielles israéliennes et palestiniennes en insistant sur le fait que toutes les parties se doivent de respecter les principes fondamentaux du droit international en matière de droits humains et du droit humanitaire international. Ces principes interdisent toute attaque visant des civils ou blessant de façon disproportionnée des civils. Encouragez également les responsables israéliens et palestiniens à enquêter sur les allégations d'un recours excessif ou aveugle à la force, impliquant des dommages à des civils et à des biens civils. Encouragez enfin ces mêmes personnalités à tenir pour responsables de leurs actes les personnes ayant commis de tels actes. De plus, faîtes pression sur les responsables israéliens et palestiniens afin qu'ils accordent aux médias indépendants et aux groupes de défense des droits humains, un accès entier et sans entraves au camp pour y contrôler l'impact des opérations militaires sur les civils. Faîtes pression sur ces responsables pour qu'ils enquêtent sur les violations du droit international en matière de droits humains et du droit humanitaire et qu'ils traduisent en justice toute personne reconnue coupable d'actions répréhensibles. Pour agir : http://www.hrw.org/campaigns/israel/action.htm


Massacres soutenus par l'état au Gujarat

Au cours des deux derniers mois, plus de 850 personnes ont été tuées dans l'état du Gujarat, dans l'ouest de l'Inde, la plupart des victimes étant des musulmans. Des estimations non officielles font état d'au moins 2000 victimes. La violence a débuté le 27 février, après l'attaque et l'incendie d'un train transportant des militants hindous par une foule de musulmans. L'incident s'est produit dans la ville de Godhra et a causé la mort de cinquante-huit personnes. Cet événement a déclenché une vague de meurtres commis en représailles pendant trois jours, par des hindous, provoquant la mort de centaines de personnes et laissant des milliers d'autres sans abri et démunies.

Publié le 30 avril 2002, le rapport "'Nous n'avons pas ordre de vous sauver' : participation et complicité de l'état dans la violence communautaire au Gujarat" ("'We Have No Orders To Save You:' State Participation and Complicity in Communal Violence in Gujarat") dénonce l'implication directe dans les meurtres de centaines de musulmans, de personnalités officielles de l'état du Gujarat, depuis le 27 février. Selon HRW, ces mêmes personnes préparent maintenant une opération massive de couverture du rôle joué par l'état dans cette violence. Human Rights Watch a fermement condamné tant le massacre de Godhra que les meurtres commis en représailles ensuite.

"Ce qui s'est produit au Gujarat n'était pas un soulèvement spontané. C'était une attaque minutieusement orchestrée contre des musulmans," a déclaré Smita Narula, chercheuse sur l'Asie du Sud pour Human Rights Watch et auteur du rapport. "Les attaques ont été planifiées à l'avance et organisées avec la pleine participation de la police et des responsables du gouvernement de l'état."

Les principaux organes de presse indiens ont assuré une large couverture du rapport. Internationalement, le rapport a été mentionné par la BBC, CNN, le Financial Times et le Wall Street Journal. Le 2 mai, le lendemain de l'échec du parlement indien à adopter une résolution à la chambre basse censurant le gouvernement national pour sa gestion de la violence au Gujarat, la chambre haute a affirmé son soutien unanime à une motion similaire.

Lire le communiqué de presse : http://www.hrw.org/press/2002/04/gujarat.htm Lire le rapport : http://www.hrw.org/reports/2002/india/ Voir les photographies : http://www.hrw.org/photos/2002/india/

Atteintes massives au droit du travail dans les plantations bananières en Equateur

Des enfants équatoriens âgés de huit ans seulement travaillent sur des plantations bananières, dans des conditions dangereuses tandis que les ouvriers adultes craignent d'être renvoyés s'ils tentent d'exercer leur droit à s'organiser, a révélé Human Rights Watch dans un nouveau rapport. L'Equateur est le plus important exportateur de bananes au monde et assure l'approvisionnement d'environ un quart des bananes qui se retrouvent sur les tables des consommateurs américains et européens.

Le rapport "Récolte gâchée : travail des enfants et obstacles à l'organisation des ouvriers dans les plantations bananières équatoriennes" ("Tainted Harvest: Child Labor and Obstacles to Organizing on Ecuador's Banana Plantations") apporte des informations sur des atteintes au droit du travail et sur l'échec du gouvernement équatorien à mettre en œuvre le droit du travail, dans le secteur bananier du pays. Human Rights Watch exhorte les entreprises exportatrices de bananes comme Noboa et Favorita, qui appartiennent à des Equatoriens, ainsi que Chiquita, Del Monte et Dole à exiger que le droit du travail soit respecté dans les plantations de leurs fournisseurs et à veiller au respect de cette exigence.

Ce rapport a été couvert par le Financial Times, The Economist, la BBC ainsi que par les principaux journaux équatoriens et d'autres journaux d'Amérique latine.

En mai et juin, Human Rights Watch a prévu de rencontrer des représentants d'entreprises bananières, des membres des associations de producteurs et d'exportateurs de bananes, des responsables de l'Organisation Internationale du Travail, des responsables du gouvernement équatorien, des ONG équatoriennes partenaires et des organisations de travailleurs.

Lire le rapport en ligne : http://www.hrw.org/reports/2002/ecuador/
Lire le communiqué de presse : http://www.hrw.org/press/2002/04/ecuador0425.htm

Ce que vous pouvez faire :
Faîtes pression sur votre supermarché local, les services alimentaires de votre université et d'autres distributeurs locaux de bananes pour qu'ils exigent de leurs fournisseurs qu'ils dévoilent le nom des plantations d'où proviennent ces bananes et insistent pour que ces plantations respectent les droits humains des ouvriers qu'elles emploient. Imprimez notre feuille de données et affichez-la là où vous achetez vos bananes. Ecrivez aux entreprises d'exportation de bananes possédées par des Equatoriens, Noboa et Favorita, ainsi qu'aux entreprises agroalimentaires américaines, Dole, Del Monte, Chiquita les encourageant à faire pression pour que le droit du travail soit respecté dans les plantations de leurs fournisseurs. Ecrivez à des responsables en Equateur, aux Etats-Unis et à l'Union européenne les pressant de protéger les droits humains des ouvriers du secteur bananier.

Pour des exemples de lettre et des coordonnées, consulter l'adresse : http://www.hrw.org/campaigns/ecuador/

Poursuite des "disparitions" en Tchétchénie

Les combats à large échelle ont, en théorie, cessé en 2000, en Tchétchénie mais les forces russes continuent de capturer des centaines de personnes, sans chef d'inculpation au cours d'opérations menées actuellement contre les forces rebelles tchétchènes. La plupart de ces personnes sont par la suite relâchées mais on reste sans nouvelles de douzaines d'autres "disparus", que les familles ne revoient plus jamais. Les questions des parents de ces disparus auprès des autorités russes se heurtent à des affirmations selon lesquelles les personnes "disparues" n'ont jamais été détenues.

Le rapport "Vu pour la dernière fois…: poursuite des "disparitions" en Tchétchénie" ("Last Seen …: Continued 'Disappearances' in Chechnya") détaille 87 cas de "disparitions" survenus depuis notre dernier rapport sur le sujet, il y a un an et note que l'estimation du total réel des "disparitions" est beaucoup plus élevée. Le rapport a été publié à l'occasion de la réunion, à Genève, de la Commission des Nations Unies pour les droits de l'homme, le 15 avril, au cours d'une présentation conjointement organisée avec l'ONG russe Memorial.

Human Rights Watch a fermement exprimé ses critiques à l'encontre des autorités russes dont les efforts pour limiter les abus commis par leurs forces de sécurité sont inadaptés. Les autorités russes ont introduit certaines améliorations, notamment un meilleur accès aux mécanismes permettant de porter plainte, l'ouverture formelle d'enquêtes dans la plupart des cas et l'exigence d'une présence d'enquêteurs civils et d'autres personnels non militaires, lors des vastes opérations militaires de recherche et capture. Cependant, la plupart des abus ne font pas l'objet d'une enquête et restent impunis. Les procureurs civils ne disposent pas de l'autorité nécessaire pour enquêter sur des crimes commis par l'armée et les procureurs militaires ne font que peu d'efforts pour porter attention aux allégations d'abus. Il existe également des preuves crédibles selon lesquelles l'armée ferait obstacle aux enquêtes, notamment en transférant les membres du personnel en charge de la sécurité et du respect de la loi lorsqu'ils se trouvent accusés et ceci pour éviter qu'ils ne soient interrogés.

Le rapport a été couvert par le Washington Post, le New York Times, Reuters, Associated Press, le Financial Times et l'Agence France-Presse. Lors de la publication du rapport, nous avons également diffusé une vidéo comprenant des témoignages des membres des familles de "disparus" et exposé des photos de membres de familles de disparus tenant des portraits de leur proche. Ces deux documents sont disponibles en ligne.

Lire le rapport : http://hrw.org/reports/2002/russchech02/ Lire le communiqué de presse : http://www.hrw.org/press/2002/04/chechnya041502.htm Voir les photos avec les portraits des "disparus" : http://www.hrw.org/photos/2002/chechnya/ Voir la vidéo des entretiens avec des parents des "disparus" : http://www.hrw.org/video/2002/chechnya/disappeared.ram

Couleur de peau et déportation en République dominicaine

Pris pour cibles parce que la couleur de leur peau est souvent plus sombre, les gens "d'apparence haïtienne" sont fréquemment déportés vers Haïti, dans les heures qui suivent leur arrestation, entraînant la séparation des familles et laissant des enfants seuls. Des Haïtiens soupçonnés de ne pas posséder de papiers - notamment des Dominicains d'origine haïtienne - ne bénéficient d'aucune opportunité réelle de contester leur expulsion.

Publié le 4 avril, le rapport "'Gens illégaux' : Haïtiens et Dominico-haïtiens en République dominicaine" ("'Illegal People: Haitians and Dominico-Haitians in the Dominican Republic") appelle la République dominicaine à revoir sa politique de déportation afin de s'assurer du respect des procédures légales et d'éviter une discrimination fondée sur la race, à reconnaître la citoyenneté des Dominicains d'origine haïtienne et à permettre aux enfants haïtiens de fréquenter les écoles dominicaines.

A Saint-Domingue, José Miguel Vivanco, Directeur Exécutif de la Division Amériques de Human Rights Watch et la vice-directrice, Joanne Mariner ont rencontré plusieurs personnalités de haut rang, dans le gouvernement dominicain, y compris le Président Hipólito Mejía. Le Président Mejía a accepté d'accorder la citoyenneté dominicaine à Claubian Jean-Jacques, un étudiant dominico-haïtien dont le cas avait été mis en évidence dans le rapport. Jean-Jacques, un lycéen aux performances scolaires impressionnantes, n'aurait pu sans cela obtenir son diplôme. Il a reçu de Mejía la promesse d'une bourse universitaire.

Les médias ont accordé une attention substantielle au rapport, qui a notamment été couvert par CNN et a été mentionné dans le New York Times.

Lire le rapport : http://www.hrw.org/reports/2002/domrep/
En espagnol : http://hrw.org/spanish/informes/2002/r_dominicana.html
Lire le communiqué de presse : http://hrw.org/press/2002/04/domrep040402.htm
Commander le rapport : http://store.yahoo.com/hrwpubs/ilhaitanddom.html

Actions de plaidoyer en Californie du Sud

Les bénévoles et les membres de Human Rights Watch's California Committee South (CCS) ont été extrêmement actifs en avril. En réponse à des informations non fondées sur la Cour Pénale Internationale (CPI), des bénévoles ont envoyé des lettres à leur représentant, ont rencontré des médias et ont apporté leur soutien à des annonces pour les radios de service public. Greg Fox, bénévole à CCS et professeur de droit international a également publié une réponse à un papier contre la CPI paru dans le Wall Street Journal. Le personnel de HRW et les bénévoles du CCS mettent au point un cours en ligne portant sur la CPI, dans le cadre de leur campagne d'information sur la CPI.

Suite au succès remporté par le groupe de travail étudiant du CCS, concernant la campagne en faveur d'audiences sur le Protocole facultatif pour interdire le recours aux enfants soldats, des étudiants ont rassemblé plus de 2000 signatures et ont écrit au sénateur Tom Daschle, pressant le Sénat de ratifier le traité. Une délégation composée de membres de ce groupe de travail étudiant s'est également rendue au consulat mexicain afin de remercier ses responsables d'avoir ratifié le Protocole et pour discuter avec eux de la prochaine ratification par le Mexique du traité CPI.

L'organisation LA Young Advocates a rencontré Robert Hodgson, Assistant District Director, Detention and Deportation pour discuter de recommandations fondées sur des entretiens conduits par l'organisation avec des détenus du centre de détention de l'INS, à San Pedro. Cette réunion et ces entretiens font suite aux rapport de HRW, en date de 1997 et 1998, sur la détention d'enfants par le Service américain d'immigration et de naturalisation (INS).

Des membres du CCS ont écrit au membre de l'assemblée nationale, Jackie Goldberg, pour exprimer leur soutien à sa proposition de changements dans la loi californienne Three Strikes. L'actuelle loi Three Strikes impose des sanctions allant de vingt-cinq ans de prison à la prison à vie aux personnes reconnues coupables d'un crime ayant déjà été condamnées à deux reprises. Les changements proposés par Goldberg élimineraient les sanctions excessives en cas de troisième récidive moins grave ou sans recours à la violence.

Pour en savoir plus sur Human Rights Watch's California Committee South : http://www.hrwcalifornia.org
Pour en savoir plus sur le festival cinématographique de HRW (HRW's traveling film festival) : http://www.hrw.org/iff

Ce que vous pouvez faire :

Ci-dessous se trouvent des liens vers des descriptifs d'actions que vous pouvez entreprendre. Pour la liste complète de nos campagnes actuelles : http://www.hrw.org/campaigns/

Vengeance militaire au Nigeria
Ecrivez au Président Olusegun Obasanjo et à l'Ambassade du Nigeria ou à la Haute Commission dans votre pays en appelant à une enquête criminelle rapide, indépendante et impartiale sur le meurtre de plus de 200 civils non armés commis par l'armée nigériane à Benue, du 22 au 24 octobre 2001 et à la traduction en justice des personnes responsables de ces meurtres et destructions. Pour plus d'information, pour des exemples de lettres et des coordonnées : http://www.hrw.org/campaigns/nigeria/action.html

Faire cesser la discrimination sexuelle dans les maquilas du Guatemala
Des fabricants américains de vêtements (et deux compagnies alimentaires) travaillent en lien avec des usines ou maquilas, au Guatemala qui pratiquent une discrimination contre les femmes, sur la base de leur statut reproductif. Les candidates à l'embauche doivent répondre à des questions très indiscrètes, dans leur dossier de candidature et lors des entretiens, portant sur leur situation en matière de grossesse, leur activité sexuelle et leur utilisation de moyens contraceptifs. Certaines sont contraintes de prouver qu'elles ne sont pas enceintes avant de pouvoir être embauchées. Celles qui deviennent enceintes une fois embauchées sont parfois renvoyées et se voient souvent refuser le bénéfice de tous les avantages légaux liés à la maternité, y compris l'accès à des soins de santé prénatale. Cette discrimination constitue une violation du droit guatémaltèque. Ceci est également illégal aux Etats Unis et viole les normes internationales en matière de droits humains. Ecrivez aux compagnies américaines, aux usines du Guatemala et aux responsables guatémaltèques et américains les exhortant à dénoncer la discrimination sexuelle qui sévit dans les maquilas, à enquêter sur les allégations de discrimination sexuelle et à faire appliquer le droit. Pour en savoir plus et agir : http://www.hrw.org/campaigns/guatemala/

Abolir la peine de mort aux Etats Unis
Si vous vivez aux Etats Unis, contactez le gouverneur de votre état pour exprimer la nécessité d'un moratoire sur la peine de mort. Ou consultez la liste des législations sur la peine de mort en attente et contactez les représentants de votre état : http://www.hrw.org/campaigns/deathpenalty/

Campagne pour interdire les mines anti-personnel
Demandez à votre gouvernement de se joindre au traité d'interdiction des mines anti-personnel de 1997 et de le mettre en vigueur. Si vous vivez aux Etats Unis, vous pouvez adresser une brève lettre au Président, au Secrétaire à la Défense ou au Secrétaire d'Etat ou contacter le représentant de votre état pour leur faire savoir ce que vous pensez des mines anti-personnel et du refus des Etats Unis de signer le traité d'interdiction des mines anti-personnel de 1997. Contactez la Campagne américaine pour plus d'information et pour apporter votre soutien à l'interdiction : http://www.hrw.org/campaigns/mines/1999/whatdo.htm


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