(New York, le 23 août, 2000) -- Dans une lettre au Président Museveni de l'Ouganda diffusée aujourd'hui, Human Rights Watch a condamné la résurgence de violence inter-ethnique dans les régions de la RDC controlées par l'Ouganda. Àfur et à mesure que la violence croit entre certains membres des tribus Congolaises Hema et Lendu, le nombre de victimes civils monte. Des disputes récentes entre les leaders du RCD-ML rebelle, qui est soutenu par l'Ouganda et qui contrôle la région de moins nominalement, ont déclenché une révolte dans la branche militaire du mouvement, et ont également exacerbé les tensions ethniques dans la région.
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"Cette faction rebelle qui lutte actuellement contre le gouvernement Congolais et ses alliés Ougandais peuvent et doivent mettre fin aux massacres de civils dans les régions qu'ils contrôlent."
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Suliman Ali Baldo chercheur supérieur Human Rights Watch.
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"Cette faction rebelle qui lutte actuellement contre le gouvernement Congolais et ses alliés Ougandais peuvent et doivent mettre fin aux massacres de civils dans les régions qu'ils contrôlent," a déclaré Suliman Ali Baldo, chercheur supérieur Human Rights Watch.
Human Rights Watch conseille vivement au gouvernement Ougandais ainsi qu'à ses alliés locaux du RCD-ML de donner des instructions claires et nettes à leurs forces paramilitaires, de leur ordonner de respecter la loi internationale humanitaire, et de punir les coupables. Human Rights Watch insiste aussi sur la nécéssité de garantir le libre accès et un passage sûr pour les agences humanitaires qui essaient d'assister les victimes déplacées par la guerre. De plus, l'organisation exige l'arrêt immédiat du recrutement forcé de enfants soldats au Congo.
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