Garantir qu’une force des Nations Unies
proposée pour le Darfour soit autorisée, sous le Chapitre VII de la Charte
des Nations Unies, pour:
employer “tous les moyens nécessaires” pour
protéger les civils au Darfour et le long de la frontière tchadienne;
contrôler l’application de l’embargo sur les
armes; et
désarmer les milices coupables d’abus comme
les Janjawids.
Garantir que des ressources suffisantes, y
compris des équipements militaires, du personnel et des fonds, sont mises
à la disposition de cette opération.
Faire appel aux Etats membres des Nations
Unies pour qu’ils contribuent en quantité suffisante en personnel, équipement,
autres ressources et financement à la Mission de l’Union Africaine au
Soudan (AMIS) dans la période de transition avant la mise en place de la
force des Nations Unies.
Mettre Hamid Dawai, Abdullah Shineibat, Yacub
Angar et d’autres individus publiquement cités comme responsables
d’attaques contre des civils sur la liste des personnes soumises à des
interdictions de voyager et autres sanctions du Comité de Sanctions des
Nations Unies.
Prendre toutes les mesures nécessaires, notamment
en donnant des ordres publics clairs aux forces de police et militaires de
l’Etat y compris les gardes de la Patrouille de renseignement frontalière
et les milices et groupes paramilitaires aidés et soutenus par le
gouvernement, pour que cessent immédiatement les attaques contre les
civils et les propriétés civiles au Tchad.
Cesser de fournir aux groupes de milices
mentionnés ci-dessus une aide militaire, logistique et financière.
Cesser de fournir une aide militaire,
logistique et financière aux groupes rebelles tchadiens, tels que le RDL et
les FUC.
Réoccuper toutes les garnisons frontalières et
reprendre les patrouilles frontalières régulières pour garantir la
sécurité de la population et des personnes déplacées le long de la
frontière du Soudan.
Sauvegarder les droits des détenus, y compris
les membres des milices Janjawid et rebelles du RDL capturés, et mettre en
place des procédures judiciaires dans des procès publics et équitables.
Cesser de fournir une aide militaire,
logistique et financière aux groupes rebelles du Darfour, comme stipulé
dans le rapport du Panel d’experts sur le Soudan du 9 décembre 2005.
Patrouiller activement les routes principales
et les villages au Darfour, en particulier dans les zones rurales et à des
points stratégiques le long de la frontière tchadienne pour dissuader de
futures attaques contre la population civile.
Favoriser la protection des civils en même
temps que la distribution de l’aide humanitaire et étendre les opérations à
plus de zones rurales dans la plus grande mesure possible compte tenu des
contraintes de sécurité.
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