En presque cinq ans de conflit, les groupes armés actifs en République centrafricaine ont commis des violences sexuelles généralisées et utilisé le viol et l'esclavage sexuel comme tactiques de guerre. Le nouveau rapport de Human Rights Watch, « Ils disaient que nous étions leurs esclaves », publié en octobre 2017, s'appuie sur des entretiens avec presque 300 survivantes pour illustrer comment les deux principales parties au conflit, la Séléka et les antibalaka, ont fait usage de violences sexuelles contre les femmes et les filles, notamment selon des critères sectaires.
Ces photos, prises par Smita Sharma pour Human Rights Watch, illustrent cette dure réalité. Human Rights Watch appelle à la cessation des abus, à des poursuites contre leurs auteurs et les commandants responsables, ainsi qu’au renforcement de l’aide aux victims ayant survécu et pu fuir.