X. ConclusionEntre la fin de lannée 2006 et le premier semestre 2007, ni le gouvernement congolais, ni les acteurs internationaux nont accordé à la crise du Nord-Kivu lattention nécessaire. Le temps que les leaders nationaux et internationaux reconnaissent le risque de renouvellement dun conflit armé, Nkunda avait accru ses forces combattantes et élargi le pouvoir de sa base territoriale. Les FDLR avaient semble-t-il acquis de nouvelles armes et munitions. Larmée congolaise avait déployé de nouvelles forces dans la région, accroissant ainsi la militarisation du Nord-Kivu. Les diplomates ont multiplié leurs efforts pour éviter de nouvelles autres opérations militaires. Si leurs efforts arrivent trop tard ou nont aucun effet, ce sont les populations du Nord-Kivu qui souffriront une fois de plus. |