"Cette attaque contre l'AZADHO n'est que le dernier développement dans
une série de mesures prises par les autorités congolaises pour
réduire au silence les voix de ceux qui défendent les
principes démocratiques et les droits de l'homme."
Peter Takirambudde, directeur exécutif
de la division de l'Afrique de Human Rights Watch |
(New York, le 8 avril 1998)--Human Rights Watch a fermement condamné aujourd'hui
l'interdiction par le gouvernement de Kinshasa de l'une des associations congolaises les plus
respectées, l'Association pour la Défense des Droits de l'Homme (AZADHO). Le 3 avril dernier,
le ministre congolais de la Justice est apparu à la télévision nationale pour y déclarer que l'AZADHO
était illégale et qu'il avait donné ordre à la police de fermer immédiatement leurs bureaux dans tout
le pays. Le ministre a accusé l'organisation de ne pas être enregistrée auprès du gouvernement, de
recevoir des financements étrangers, de mener des activités politiques, et de garder la lettre Z dans
son sigle, une référence à l'ancien Zaïre. |