Syrie : Détention de familles des membres présumés de l’EI

Le camp d’Al-Hol, dans le nord-est de la Syrie, s’est rapidement agrandi avec le flux de plus de 63 000 femmes et enfants déplacés par l’offensive contre l’État islamique (alias EIIL) à Baghouz de décembre 2018 à avril 2019. La zone en bas à droite montre
Le camp d’Al-Hol, dans le nord-est de la Syrie, s’est rapidement agrandi avec le flux de plus de 63 000 femmes et enfants déplacés par l’offensive contre l’État islamique (alias EIIL) à Baghouz de décembre 2018 à avril 2019. La zone en bas à droite montre l’annexe, qui abrite maintenant plus de 11 000 étrangers non irakiens. © 2019 Planet Labs
Dans l’annexe du camp d’al-Hol, on peut voir des enfants qui s’occupent d’autres enfants. Plus des deux tiers des étrangers détenus dans l’annexe ont moins de 12 ans et la plupart des enfants ont moins de 5 ans. Les enfants portent souvent vers leur tente
Dans l’annexe du camp d’al-Hol, on peut voir des enfants qui s’occupent d’autres enfants. Plus des deux tiers des étrangers détenus dans l’annexe ont moins de 12 ans et la plupart des enfants ont moins de 5 ans. Les enfants portent souvent vers leur tente des cruches d’eau puisée dans de grandes cuves. Des habitants du camp et des travailleurs humanitaires ont affirmé à Human Rights Watch que les deux sources d’eau du camp sont souvent contaminées. © 2019 Sam Tarling
Une mère porte son nouveau-né, dans l’annexe d’al-Hol. Certaines femmes dont la grossesse est risquée accouchent dans leur tente sans l’assistance d’un médecin ou d’une sage-femme. Selon des travailleurs humanitaires, l’une des raisons est que parfois, le
Une mère porte son nouveau-né, dans l’annexe d’al-Hol. Certaines femmes dont la grossesse est risquée accouchent dans leur tente sans l’assistance d’un médecin ou d’une sage-femme. Selon des travailleurs humanitaires, l’une des raisons est que parfois, les gardes de sécurité font attendre les femmes lorsqu’elles demandent à aller dans un hôpital, ou bien les femmes sont éconduites à leur arrivée à l’hôpital car l’établissement est plein. © 2019 Sam Tarling
Des femmes et des enfants récemment arrivés à l’annexe du camp d’al-Hol confrontent un travailleur humanitaire qui distribue des tentes. Les femmes ont dit qu’elles avaient attendu toute la nuit pour recevoir de quoi s’abriter. Tous les résidents du camp
Des femmes et des enfants récemment arrivés à l’annexe du camp d’al-Hol confrontent un travailleur humanitaire qui distribue des tentes. Les femmes ont dit qu’elles avaient attendu toute la nuit pour recevoir de quoi s’abriter. Tous les résidents du camp ont maintenant des tentes. Mais beaucoup sont déchirées ou sont des tentes d’hiver qui conservent la chaleur, ce qui les rend presque inhabitables en été quand les températures montent parfois jusqu’à 50 degrés Celsius. © 2019 Sam Tarling
Les conditions de vie sont déplorables dans tout le camp d’al-Hol, mais tout particulièrement dans l’annexe. Human Rights Watch a vu des latrines qui débordaient et de l’eau d’égout ruisselant jusque dans des tentes, des enfants émaciés fouillant dans des
Les conditions de vie sont déplorables dans tout le camp d’al-Hol, mais tout particulièrement dans l’annexe. Human Rights Watch a vu des latrines qui débordaient et de l’eau d’égout ruisselant jusque dans des tentes, des enfants émaciés fouillant dans des immondices ou étendus inertes sur le sol d’une tente, sales et couverts de mouches. Des enfants meurent fréquemment de diarrhée aigüe et d’infections s’apparentant à la grippe, selon les organisations humanitaires. © 2019 Sam Tarling
Des enfants à l’annexe d’al-Hol font la queue pour obtenir la permission d’aller chercher des rations dans la partie principale du camp. Les femmes de l’annexe ont indiqué que parfois, lorsqu’elles ou leurs enfants arrivent, la nourriture est déjà épuisée
Des enfants à l’annexe d’al-Hol font la queue pour obtenir la permission d’aller chercher des rations dans la partie principale du camp. Les femmes de l’annexe ont indiqué que parfois, lorsqu’elles ou leurs enfants arrivent, la nourriture est déjà épuisée et ils doivent revenir le lendemain. © 2019 Letta Tayler/Human Rights Watch
Une clôture grillagée surveillée par des gardes armés sépare l’annexe des sections principales du camp d’al-Hol. L’ Administration autonome du nord-est de la Syrie, dirigée par un parti kurde, détient dans les sections principales du camp, également sans
Une clôture grillagée surveillée par des gardes armés sépare l’annexe des sections principales du camp d’al-Hol. L’ Administration autonome du nord-est de la Syrie, dirigée par un parti kurde, détient dans les sections principales du camp, également sans chefs d’inculpation, 62 000 citoyens syriens ou irakiens, membres des familles d’hommes soupçonnés d’être des combattants de l’EI. Les habitants de l’annexe doivent attendre une escorte d’hommes armés pour pouvoir aller dans un hôpital, même pour une urgence. © 2019 Sam Tarling
Une fillette dans la cour de l’annexe du camp d’al-Hol, dans le nord-est de la Syrie, où plus de 11 000 femmes et enfants de près de 50 nationalités sont détenus en tant que membres des familles d’hommes soupçonnés d’être des combattants de l’État islamiq
Une fillette dans la cour de l’annexe du camp d’al-Hol, dans le nord-est de la Syrie, où plus de 11 000 femmes et enfants de près de 50 nationalités sont détenus en tant que membres des familles d’hommes soupçonnés d’être des combattants de l’État islamique (EI). La coalition dirigée par un parti kurde qui contrôle le nord de la Syrie veut que les pays d’origine rapatrient ces femmes et ces enfants. Mais la plupart des gouvernements n’ont rapatrié que très peu de leurs ressortissants. © 2019 Sam Tarling

(PHOTOS) - Dans le camp d'al-Hol situé dans le nord-est de la Syrie, les autorités kurdes détiennent plus de 11 000 femmes et enfants liés à des hommes suspectés d'appartenance à l'État islamique, dans des conditions  extrêmement difficiles pour ces familles.