Le rapport de 150 pages présente de manière détaillée les crimes de guerre et les probables crimes contre l’humanité commis tant par les forces de Gbagbo que de Ouattara. Le rapport décrit les effroyables violations des droits humains commises entre novembre 2010, lorsque Gbagbo a perdu l’élection présidentielle mais a refusé de quitter le pouvoir, et juin 2011. Ouattara a pris le pouvoir en avril 2011. Au moins 3 000 personnes ont été tuées et 150 femmes violées pendant le conflit, ces crimes étant souvent des actes ciblés commis sur la base de critères politiques, ethniques et religieux. Le rapport décrit également les efforts réalisés par le gouvernement Ouattara pour mettre les auteurs de tels crimes face à leurs responsabilités et, notamment, l’inculpation par le procureur civil ou le procureur militaire d’au moins 118 anciens membres du camp Gbagbo.