Ce rapport de 104 pages examine les expulsions administratives d’imams et d’autres personnes considérées comme fomentant l’extrémisme.  Depuis les années 1980, la France n’hésite pas à appliquer une politique qui consiste à renvoyer de force, vers leur pays d’origine, des ressortissants non français accusés de liens avec le terrorisme et l’extrémisme.  S’appuyant sur 19 études de cas, le rapport conclut que les procédures employées par la France ne présentent pas les garanties nécessaires conformes à ses obligations, au regard du droit international relatif aux droits humains.