La Cour pénale spéciale, une nouvelle opportunité pour les victimes en République centrafricaine
Ce rapport examine les progrès, les obstacles et les défis pour la Cour pénale spéciale dans ses phases initiales. S’appuyant sur l’observation régulière de la Cour et sur des entretiens avec des représentants des victimes, des activistes, des membres du personnel de la Cour, des représentants des Nations Unies, des bailleurs de fonds et des représentants du gouvernement, Human Rights Watch présente des observations sur l'état actuel du développement de la Cour.
Ce rapport analyse les événements du 4 et 5 novembre 2008, au cours desquels environ 150 personnes ont été tuées dans la ville de Kiwanja dans l'Est de la République démocratique du Congo, à moins d'un kilomètre des forces de maintien de la paix des Nations Unies. Il s'agit de l'un des pires massacres au Nord Kivu des deux dernières années.
Les premières années de la Cour pénale internationale à l’examen
La Cour pénale internationale (CPI) a fait des progrès notables pour rendre justice par rapport aux pires crimes, malgré des erreurs de politique et de pratique, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui qui évalue les cinq premières années de la cour.
Ce rapport de 96 pages décrit en détail les crimes contre les civils commis par les soldats de l’armée congolaise, par les troupes du général renégat Laurent Nkunda, et par les combattants d’une force d’opposition rwandaise appelée Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Détenus abattus par la police et imposition de punitions collectives
Le nombre de décès en garde à vue a augmenté au Rwanda, où des agents de la Police Nationale du Rwanda ont tué au moins 20 détenus depuis le mois de novembre 2006. Ce rapport de 37 pages est basé sur des douzaines d’entretiens avec des familles de victimes, des témoins et autres personnes.
Dans ce rapport publié à l’occasion du prochain Sommet de l’Union africaine qui examinera les progrès accomplis par le Sénégal dans cette affaire, Human Rights Watch précise que le Sénégal n’a toujours pas adopté la législation nécessaire pour pouvoir juger Hissène Habré.
Ce rapport de 20 pages décrit de façon détaillée deux incidents survenus fin novembre au cours desquels 13 personnes ont été tuées. Le 19 novembre, Frédéric Murasira, rescapé du génocide, a été tué au centre commercial de Mugatwa dans l’est du Rwanda.
La seconde guerre du Congo a débuté en 1998 et a impliqué les forces du gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) de Laurent Kabila, soutenues par l’Angola, le Zimbabwe et la Namibie, opposées à plusieurs mouvements rebelles bénéficiant de l’appui de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi.
Options envisageables pour traduire Hissène Habré en Justice
Un juge Belge a inculpé l’ancien président tchadien, Hissène Habré, pour son rôle présumé dans des milliers d’assassinats politiques, d’actes de torture systématiques, et de vastes campagnes de violence à l’encontre des différents groupes ethniques de son pays.
Ce document s’appuie sur des documents non publiés pour exposer la façon dont le système d’extermination a été planifié au cours des mois précédant le début du génocide, cela fera 12 ans cette semaine.
le plan de paix du président algérien soumis au vote national le 29 septembre
Le 15 août dernier, le gouvernement algérien a publié dans le Journal Officiel le texte du “Projet de Charte pour la paix et la réconciliation nationale” promis depuis longtemps.
Près de quinze ans après la chute de Hissène Habré et de son régime, marqué par de massives violations des droits de l’homme, des dizaines de ses complices occupent toujours des positions d’influence au sein du gouvernement et de l’administration tchadienne.
Ce rapport de 159 pages apporte des informations sur la façon dont des groupes armés locaux qui s’affrontent pour le contrôle des mines d’or et des voies commerciales ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en utilisant les profits tirés de l’or pour financer leurs activités et acheter des armes.